vendredi 30 avril 2010

Les lapins pour aider à la création de médicaments !

Influence des cadeaux et publicités de l'industrie pharmaceutique sur la pensée et les prescriptions des médecins : Pharmacritique

gadgets influence Senator Pen.jpg

Toutes les études faites là-dessus confirment que les médecins sont influencés par les cadeaux, les gadgets, échantillons de médicaments et autres supports publicitaires de l'industrie pharmaceutique distribués par les visiteurs médicaux dans les cabinets ou lors des grandes foires publicitaires pudiquement appelés "congrès scientifiques" ou "programmes de formation médicale continue". Cette publicité que se fait le producteur de stylos publicitaires Senator Pen, reprise par Pharma Marketing, est parue dans le magazine Pharmaceutical Executive de février 2008 et n'est donc pas du tout une blague. Elle en dit plus long que des traités entiers sur l'influence conscience ou inconsciente des prescriptions et du comportement des médecins, exercée aussi au moyen de freebies et autres handouts des firmes.

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Conflits d'intérêts forme de lobbying: une filiation dénoncée par le réseau ETAL et la Fondation Sciences Citoyennes

Conflits d’intérêts, pantouflage…

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Cholestérol, pédiatrie, statines et conneries

samedi 24 avril 2010

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Penser c'est déjà commencer à désobéir !

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jeudi 22 avril 2010

Stopping Randomized Trials Early for Benefit and Estimation of Treatment Effects: Systematic Review and Meta-regression Analysis, March 24/31, 2010, Bassler et al. 303 (12): 1180

Stopping Randomized Trials Early for Benefit and Estimation of Treatment Effects

Systematic Review and Meta-regression Analysis

Dirk Bassler, MD, MSc; Matthias Briel, MD, MSc; Victor M. Montori, MD, MSc; Melanie Lane, BA; Paul Glasziou, MBBS, PhD; Qi Zhou, PhD; Diane Heels-Ansdell, MSc; Stephen D. Walter, PhD; Gordon H. Guyatt, MD, MSc; and the STOPIT-2 Study Group

JAMA. 2010;303(12):1180-1187.

Context  Theory and simulation suggest that randomized controlled trials (RCTs) stopped early for benefit (truncated RCTs) systematically overestimate treatment effects for the outcome that precipitated early stopping.

Objective  To compare the treatment effect from truncated RCTs with that from meta-analyses of RCTs addressing the same question but not stopped early (nontruncated RCTs) and to explore factors associated with overestimates of effect.

Data Sources  Search of MEDLINE, EMBASE, Current Contents, and full-text journal content databases to identify truncated RCTs up to January 2007; search of MEDLINE, Cochrane Database of Systematic Reviews, and Database of Abstracts of Reviews of Effects to identify systematic reviews from which individual RCTs were extracted up to January 2008.

Study Selection  Selected studies were RCTs reported as having stopped early for benefit and matching nontruncated RCTs from systematic reviews. Independent reviewers with medical content expertise, working blinded to trial results, judged the eligibility of the nontruncated RCTs based on their similarity to the truncated RCTs.

Data Extraction  Reviewers with methodological expertise conducted data extraction independently.

Results  The analysis included 91 truncated RCTs asking 63 different questions and 424 matching nontruncated RCTs. The pooled ratio of relative risks in truncated RCTs vs matching nontruncated RCTs was 0.71 (95% confidence interval, 0.65-0.77). This difference was independent of the presence of a statistical stopping rule and the methodological quality of the studies as assessed by allocation concealment and blinding. Large differences in treatment effect size between truncated and nontruncated RCTs (ratio of relative risks <0.75) occurred with truncated RCTs having fewer than 500 events. In 39 of the 63 questions (62%), the pooled effects of the nontruncated RCTs failed to demonstrate significant benefit.

Conclusions  Truncated RCTs were associated with greater effect sizes than RCTs not stopped early. This difference was independent of the presence of statistical stopping rules and was greatest in smaller studies.


Author Affiliations: Department of Clinical Epidemiology and Biostatistics, McMaster University, Hamilton, Ontario, Canada (Drs Bassler, Briel, Zhou, Walter, and Guyatt and Ms Heels-Ansdell); Department of Neonatology, University Children's Hospital Tuebingen, Tuebingen, Germany (Dr Bassler); Basel Institute for Clinical Epidemiology and Biostatistics, University Hospital Basel, Basel, Switzerland (Dr Briel); Knowledge and Encounter Research Unit, Mayo Clinic, Rochester, Minnesota (Dr Montori and Ms Lane); and Centre for Evidence-Based Medicine, Department of Primary Health Care, University of Oxford, Oxford, UK (Dr Glasziou).

JAMA March 24/31, 2010, Bassler et al. 303 (12): 1180

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vendredi 16 avril 2010

Une nouvelle molécule contre la dépression

Une nouvelle molécule contre la dépression
Une molécule protectrice, dont la fonction dans le cerveau a été mise au jour par une équipe de l’Ecole Polystechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), pourrait déboucher sur une nouvelle piste pour le traitement de la dépression et des troubles anxieux.

La dépression touche environ 121 millions de personnes dans le monde d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et se situe parmi les premières causes d’invalidité. En Suisse, 8% de la population âgée de plus de 15 ans avait déjà subit un traitement pour surmonter une dépression en 2007 selon l’Office fédéral de la statistique (Une statistique (par opposition à la statistique) est, au premier abord, un nombre calculé à propos d'une population....). Seules 60 à 80 % des patients parviennent à une guérison suite à un traitement basé sur la prise d’antidépresseurs et une psychothérapie. Actuellement, le mécanisme d'action des médicaments est toujours lié à un effet sur les neurotransmetteurs (en particulier la sérotonine et la noradrénaline). Consternés par le grand nombre de personnes pour lesquels les médicaments n’ont pas l’effet escompté, les chercheurs et l’industrie pharmaceutique mettent désormais l’accent sur la découverte de nouvelles cibles. Une équipe de l’EPFL, pilotée par Carmen Sandi, responsable du Laboratoire de génétique comportementale de l’EPFL, a découvert l’impact d’une molécule protectrice, la MIF (Macrophage migration inhibitory factor) sur l’état anxieux et/ou dépressif du rat que l’on peut percevoir par un changement de comportement. Ces résultats, qui font l’objet d’un article rédigé par Lisa Conboy et Emilio Varea (désormais à l’Université de Valence, en Espagne) à paraître dans «Molecular Psychiatry", pourraient conduire à la mise au point (Graphie) d’un médicament d’ici quelques années.

«De précédentes recherches avaient montré la présence de la molécule MIF dans le cerveau, mais nous ne connaissions pas encore sa localisation précise, ni sa fonction», explique la professeure. Première surprise: la découverte de sa présence en grande quantité dans les cellules souches de l’hippocampe, une zone clef (Au sens propre, la clef ou clé (les deux orthographes sont correctes) est un dispositif amovible permettant d'actionner...) pour la formation de la mémoire (D'une manière générale, la mémoire est le stockage de l'information. C'est aussi le souvenir d'une information.) et l’un des sièges pour la genèse de nouveaux neurones. Or des recherches ont montré que la neurogenèse serait un facteur important dans la diminution de l’anxiété: de longues périodes de stress la réduisent alors que la prise d’antidépresseurs augmente sa production. Pour comprendre l’impact de la MIF, l’équipe a utilisé des approches génétiques (annulation du gène) et pharmaceutiques (traitement avec un antagoniste de la molécule) pour l’éliminer ou la réactiver. Résultat: son absence génère une augmentation des comportements anxieux et dépressifs, inhibe la neurogenèse normale et l’augmentation de neurogenèse induite par des antidépresseurs. «Cette découverte indique que la MIF est potentiellement significative pour le traitement dans le déficit de neurogenèse, de même que les problèmes liés à l’anxiété, la dépression ou la cognition», poursuit Carmen Sandi.

Le Laboratoire de neurobiologie moléculaire et neuroprotéomique de l’EPFL, dirigé par Hilal Lashuel, a développé divers traitements ciblant cette molécule. Il va désormais explorer, avec le Laboratoire de Carmen Sandi, son potentiel dans des médicaments contre la dépression et l’anxiété, ainsi que d’autres troubles liés à la MIF.

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Pour la science - Actualité - Le troisième sexe des plantes à fleurs

La fleur est l'attribut le plus visible du groupe de plantes que l'on nomme les angiospermes, du grec graine dans un rpient . La fleur est aussi ce rpient otrouvent les organes reproducteurs de la plante et otra la graine, issue de la fndation. En effet, la plupart des angiospermes ont une reproduction sexuet 70 pour cent de ces plantes sont hermaphrodites, avec en gral des fleurs qui portent a fois un organe m (les mines contenant les grains de pollen) et un organe femelle (le gyne ou pistil contenant les ovules). Parfois, les systs de reproduction sont plus complexes et les sexes sont srsur des individus diffnts (ms ou femelles, mais aussi hermaphrodites et femelles, ou hermaphrodites et ms). Pierre Saumitou-Laprade et ses colles, de l'Universite Lille 1 et de l'Universite Montpellier, viennent de duvrir, chez un arbuste mterran de la famille de l'olivier (Phillyrea angustifolia), un syst de reproduction inconnu e jour.

Dans le contexte de l'lution du sexe chez les plantes, les biologistes pensent que la transition s'est faite de l'hermaphrodisme vers la dioe , les individus d'une plante dioe nt soit ms, soit femelles. C'est notamment le cas du kiwi et du houx. Cette transition a nssitu moins deux pes gtiques : la perte de la fonction m pour une partie des individus hermaphrodites et la perte de la fonction femelle pour les autres individus. C'est ainsi que l'on explique l'existence de systs mixtes de reproduction dans la nature.

Chez les esps dot de ces systs intermaires de reproduction, coexistent des individus hermaphrodites et des individus femelles (les botanistes prrent le terme de m-stles pour rappeler la perte de la fonction m des hermaphrodites): on parle de gynodioe. Dans quelques rares cas, on a observa coexistence d'hermaphrodites et de ms (encore appelfemelle-stles) : un tel syst de reproduction est nommndrodioe.

Or l'existence de ces systs intermaires de reproduction est paradoxale. En effet, on cont aisnt que les individus ayant perdu une voie de transmission (m ou femelle) de leur information hditaire seront dvantagpar rapport eux dotdes deux voies de transmission (hermaphrodites). Ainsi, dans ces systs mixtes de reproduction, on s'attendrait n faible nombre de pieds ms ou femelles par rapport elui des pieds hermaphrodites. Or ce n'est pas le cas.

Le paradoxe de la gynodioe a leves dernis ann, car on a montrue la mutation de stlit it d'origine mitochondriale (elle concerne l'ADN des mitochondries) : une telle mutation est transmise uniquement par le gam femelle l'ovule , et, en termes de nombre de copies transmises a gration future, son efficacite transmission n'est pas diminupar la perte de production de pollen.

En revanche, la coexistence chez une m esp d'hermaphrodites et de ms reste difficile xpliquer. La mutation de stlitemelle se situe dans l'ADN du noyau des gams, de sorte que l'efficacite sa transmission est diminude moitiar la perte de la fonction femelle. Le maintien des ms dans la population est soumis es contraintes presque impossibles iser : les ms doivent produire au moins le double de pollen fonctionnel juste pour ne pas disparae, car, a gration suivante, les ms transmettent une seule copie de la mutation alors que les hermaphrodites transmettent deux copies du g non mutLes chercheurs doutaient donc de l'existence d'une androdioe dvde l'hermaphrodisme, d'autant que les quelques rares cas observdans la nature correspondaient tous n passage de la dioe 'androdioe (c'est-ire avec l'acquisition d'une fonction m par les femelles pour donner des hermaphrodites).

Les botanistes frans ont trouvne exception : les populations de Phillyrea angustifolia possnt autant de ms que d'hermaphrodites. Comment une telle rrtition des sexes se maintient-elle ? Les chercheurs ont montrue les individus hermaphrodites se rrtissent en deux groupes morphologiquement identiques, mais les individus ne peuvent pas se fnder au sein d'un m groupe. En d'autres termes, les grains de pollen produits par un hermaphrodite du premier groupe ne peuvent pas fnder les ovules produits par des hermaphrodites appartenant au m groupe que lui. En revanche, ils sont fertiles avec les hermaphrodites appartenant 'autre groupe.

Ainsi, une plante hermaphrodite ne peut fnder que la moities individus hermaphrodites de la population de Phillyrea angustifolia oe se trouve, alors que les ms peuvent fnder les fleurs de tous les hermaphrodites (des deux groupes). En termes de nombre de copies de gme transmises a gration suivante, les ms compensent le dvantage de n'avoir qu'un seul sexe en ayant deux fois plus de partenaires potentiels que les hermaphrodites. Dans ce cas, on pense qu'une mutation gtique a rendu stle l'organe femelle d'une fleur hermaphrodite, de sorte que la fleur est devenue m, et cette mutation se serait maintenue parce qu'elle a leva barri d'incompatibilitlt;/p>

En consence, les populations de Phillyrea angustifolia sont constitu de trois formes sexu : les ms et les hermaphrodites, lesquels se srent en deux groupes morphologiquement identiques, mais diffnts sexuellement. Cette duverte rut le paradoxe de l'androdioe et fournit le premier exemple de passage de l'hermaphrodisme 'androdioe.

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Un prototype de pancréas artificiel, espoir pour le diabète de type 1

Santé: Actimel et Activia tournent au vinaigre