mardi 4 décembre 2012

Pamplemousse et médicaments: l’ANSM fait le point sur les effets indésirables MyPharma Editions | L'Info Industrie & Politique de Santé

Publié le Vendredi 30 novembre 2012

Dans un point d’information, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) rappelle que le pamplemousse est connu pour interagir fortement avec quelques médicaments. Il ne s’agit pas d’une réduction de leur efficacité, mais d’une augmentation de la fréquence et de la gravité de leurs effets indésirables, avec un risque d’autant plus important que la marge thérapeutique du médicament concerné est étroite.

L’ANSM souhaite ainsi rappeler que les interactions décrites avec le pamplemousse se traduisent par une majoration de l’absorption intestinale, et donc des effets indésirables, de certains médicaments.

Ceux-ci restent en nombre limité. Il s’agit notamment de certains médicaments contre le cholestérol (le plus souvent, la simvastatine – Zocor®, parfois l’atorvastatine – Tahor®,) ou d’immunosuppresseurs (ciclosporine – Néoral®, tacrolimus – Prograf®), pour citer ceux avec lesquels les conséquences peuvent être sévères.

Plus récemment, il est apparu que la dronédarone – Multaq® et l’ivabradine – Procoralan®, des antiarythmiques, la sertraline – Zoloft®, un antidépresseur, ou encore le docétaxel – Taxotère®, utilisé dans le cancer du sein, peuvent voir également leurs effets indésirables majorés.

« En revanche, aucune publication scientifique n’a mis en évidence de risque de baisse d’efficacité d’un traitement antibiotique, anticancéreux ou contraceptif en cas de consommation de pamplemousse », souligne l’ANSM.

Enfin, il n’y a pas d’interactions décrites avec les autres agrumes (oranges, citrons) ou la pomme.

En pratique, il convient de consulter la notice des médicaments, qui mentionne les interactions dont le risque est documenté, et de s’abstenir de consommer du pamplemousse, le fruit comme le jus.

Source : ANSM

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mercredi 26 septembre 2012

Trois facteurs clefs à l'origine des restructurations de l'industrie pharma

A l'instar de Sanofi, les grands laboratoires pharmaceutiques ont enchaîné les réductions d'effectifs ces dernières années. Une tendance de fond liée à trois facteurs.

L'expiration des brevets 

Le jour même de la fin d'un brevet, les génériques apparaissent sur le marché à des prix très inférieurs. « Ils peuvent entraîner en quelques jours une baisse de 90 % des ventes du produit, explique Didier Desert, associé chez Ernst & Young, expert pharmacie. Difficile désormais de payer des visiteurs médicaux pour assurer la promotion du produit auprès des médecins. » En janvier 2012, Novartis a supprimé 1.630 postes de visiteurs médicaux aux Etats-Unis en raison de la perte du brevet de son anti-hypertenseur Diovan. Même constat pour le danois Lundbeck, qui va réduire ses effectifs de 600 personnes, dont 200 en France, en raison de la fin de son exclusivité sur l'antidépresseur Cipralex.

Les économies de Fonctionnement 

Les groupes pharmaceutiques ont longtemps vécu avec des marges considérables et se sont montrés peu regardant sur les coûts de structures. « Avec la pression sur les prix dans les pays développés y compris sur les nouveaux produits, ils doivent mettre en place des organisations plus performantes et les fusions accentuent le mouvement », explique Didier Desert. C'est ce qui motive une partie des baisses d'effectifs annoncées depuis le début 2012 par Merck en Allemagne ou par AstraZeneca.

L'externalisation de la R&D 

« La découverte de nouvelles molécules dans la recherche académique et les sociétés de biotechnologies est forcément plus riche que celle qui peut résulter des seules forces R&D d'une entreprise si talentueuse soit-elle , explique Claude Allary, associé chez Bionest. D'où la tendance croissante des groupes à aller s'approvisionner à l'extérieur, en réduisant les budgets internes. » C'est ce que veut faire Sanofi, suivant en cela l'exemple de ses concurrents. Roche n'a pas hésité à fermer son site de Nutley sur la côte Est pour concentrer sa recherche aux Etats-Unis sur la côte Ouest chez Genentech.

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samedi 30 juin 2012

Le palmarès des formations qui mènent le plus au chômage - Challenges.fr

Voici le classement des formations "pour être sûr d'être au chômage après le Bac" : 

1. Journalisme/Edition/Imprimerie

2. Commerce de gros et Import/export

3. Chimie

4. Industrie textile, cuir et confection

5. Agro-alimentaire

6. Droit

7. Social

8. Télécommunications

9. Beauté/Cosmétiques

10. Marketing/Communication/Publicité/RP

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Baclofène, la polémique s'amplifie - Le Nouvel Observateur

Lors du scandale du Médiator, le rôle de la presse médicale a été fortement critiqué. Accusée d’être le porte-flingue de l’industrie pharmaceutique, elle a été épinglée dans le rapport sénatorial de la commission d’enquête sur le Médiator en ces termes (p. 191-192) : "Une lecture critique de la presse médicale montre un désintérêt manifeste, qui peut confiner à de l’aveuglement, sur les effets indésirables des médicaments. Ceci accrédite ainsi le procès fait par certains d’une véritable 'mise sous influence' de cette presse. [ …] Force est cependant de constater […] que la liberté de la presse est à la presse médicale ce que le fair play est au sport professionnel, un objectif lointain et inaccessible, que l’on se fixe pour sauver les apparences."

L’équilibre financier de nombreux organes de cette presse repose sur les publicités qu’ils reçoivent de l’industrie pharmaceutique, qu’il faut donc ne pas contrarier.

Auditionnés devant cette commission, les principaux représentants de la presse médicale ont été mal à l’aise et, disons-le, assez peu convaincants. Alors qu’on lui demandait pourquoi son journal n’avait pas rendu compte du livre d’Irène Frachon sur le scandale du Médiator, le président-directeur général du Quotidien du Médecin avait répondu fort élégamment qu’il ne faisait pas "les chiens écrasés".

Le syndicat national des journalistes avait à cette occasion rappelé les pratiques non éthiques d’une presse asservie à des intérêts commerciaux dans un communiqué daté du 13 avril 2011. Le SNJ appelait "l’ensemble des rédactions de la presse médicale à un sursaut déontologique, salvateur en pleine crise de confiance des lecteurs pour leurs organes de presse et du public pour l’industrie du médicament." Hélas, nul sursaut ! Rien n’a changé !

Attaque du "Quotidien du Médecin"

En effet, dans son édition du 29 mai 2012, "Le Quotidien du Médecin", sous la plume de monsieur Chiens-Ecrasés, son président-directeur général, est intervenu dans le débat suscité par le baclofène sous le titre "Des miracles hors AMM ?" et dans ces termes :

"Le Nouvel Observateur l’a mis en couverture de son dernier numéro : 'On a trouvé un remède contre l’alcoolisme !' Ah bon ? Ils savent déjà qu’à la rentrée 2012 pourrait sortir une nouvelle molécule, le nalméfène, qui semble, après trois études contrôlées de phase III, efficace et bien tolérée dans le traitement de la dépendance à l’alcool ? Pas le moins du monde ! Il s’agit du baclofène, dont les supporters enthousiastes poussent à une large utilisation hors AMM, en l’absence d’études contrôlées dans l’indication de la dépendance à l’alcool et malgré de sérieux doutes sur la tolérance à une large échelle de cette molécule.

La pression de prescription, relayée par les médias grand public, prend des proportions dont on peut s’étonner que nos autorités, promptes à dénoncer le scandale de la prescription hors AMM du Mediator, laissent faire… Pourtant, la surcharge pondérale ne constitue-t-elle pas un facteur de risque aussi sévère que l’alcoolisme ? Ne devait-on plus, promis, juré, laisser utiliser à une telle échelle des produits hors AMM sans preuves sérieuses, dans un cadre rigoureux, de la tolérance et de l’innocuité du produit ? Y aurait-il deux poids deux mesures permettant dans un cas de condamner avant de juger et dans l’autre de décider sans savoir ?

N’y a-t-il donc plus de lanceurs d’alerte ?

Qui sera condamné lorsque surviendront des accidents sévères, voire des morts ?

En tout cas, au "Quotidien", on la lance, l’alerte !"

"Efficace et bien toléré"

Qui s’étonnera que cette publication fasse la promotion du laboratoire Lundbeck et de l’un de ses produits en voie de commercialisation, le nalméfène, et cherche à intimider ceux qui prescrivent son principal concurrent, le baclofène ? Se prétendre lanceur d’alerte quand on fait la propagande d’une entreprise qui vous finance ne manque pas de sel. Surtout, chaque phrase ou presque de ce texte contient une contre-vérité. Il est indispensable de rétablir certains faits.

La formule "efficace et bien toléré", usée jusqu’à la corde car employée pour chaque sortie d’un nouveau médicament, s’applique-t-elle vraiment au nalméfène ? En réalité, c’est un traitement peu efficace puisqu’il permet seulement de réduire dans de très modestes proportions la consommation d’alcool, en moyenne d’un verre dans les essais en double aveugle contre placebo.

La première demande d’autorisation de mise sur le marché n’a pas été accordée à ce médicament en raison de sa faible efficacité et des problèmes méthodologiques que pose sa demande d’enregistrement.

Le nalméfène traite-t-il la dépendance à l’alcool ?

Certainement pas. Il est une sorte de double d’un produit déjà commercialisé depuis longtemps, la naltrexone (sous le nom de Revia) et dont l’efficacité est très réduite. Il ne s’agit donc pas d’une avancée thérapeutique, contrairement au baclofène, qui lui, ne fait l’objet d’aucune promotion par l’industrie pharmaceutique.

Le président-directeur général du "Quotidien du Médecin" oublie de dire qu’on dispose sur le baclofène de données d’efficacité et de tolérance suffisantes pour que les pouvoirs publics, dont il dénonce à tort l’inertie, aient souligné son intérêt dans la prise en charge de l’alcoolo-dépendance et donné un feu vert à son utilisation dans cette indication, même s’il ne s’agit pas d’une autorisation de mise sur le marché en bonne et due forme (voir le point d’information de l’Agence nationale de sécurité du médicament en date du 24 avril 2012). L’ANSM déclare aussi que les données de pharmacovigilance sont rassurantes. On rappelle qu’aucun mort lié à l’utilisation du baclofène n’est à ce jour à déplorer et qu’en cas d’absorption massive, le baclofène seul est sans danger.

Traitement plus efficace

Par un curieux raisonnement, Le "Quotidien du Médecin" dit qu’il ne faudrait pas prescrire le baclofène parce qu’il risquerait d’y avoir des morts, alors qu’il n’y en a pas, et fait un parallèle avec l’affaire du Médiator. S’il y a un parallèle, il se trouve dans la constante servilité de cet organe de presse à l’égard de ceux qui lui assurent ses bénéfices.

Comment oser dire enfin qu’il n’y a pas de preuves sérieuses d’efficacité du baclofène ? Certes le niveau de preuve de l’efficacité du baclofène n’est pas celui des essais en double aveugle contre placebo.

Le premier essai de ce type vient de démarrer après beaucoup de tergiversations de la bureaucratie sanitaire française. Le niveau de preuve, plus faible mais néanmoins acceptable, repose principalement sur une étude de cohorte portant sur 181 malades suivis plus d’un an. Elle montre que si on comptabilise les perdus de vue (49 patients) comme des échecs du traitement, ce qui n’est pas forcément le cas, le taux d’abstinence ou de consommation modérée à un an est de 58%.

Comme tous les témoignages des patients le confirment, ce traitement est beaucoup plus efficace que tout ce qui existe par ailleurs dans le traitement de la dépendance à l’alcool. C’est bien parce que les pouvoirs publics ont compris l’intérêt du baclofène pour aider les alcoolo-dépendants qu’ils en facilitent l’usage. Ceux qui cherchent à le freiner ont en vue d’autres intérêts que celui des malades.

Bernard Granger

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mercredi 21 mars 2012

Accés à l’innovation thérapeutique: la France en retard au niveau Européen et Américain | Pharmactua

48 nouveaux médicaments ou associations de médicaments ont été autorisés en 2011 par la Food and Drug Administration (FDA) et 41 par l’Agence Européenne du Médicament (EMA), contre 20 en 2010 par chaque agence. « Ce chiffre est l’un des plus élevés de la dernière décennie », a constaté la FDA, lors de son bilan, publié le 3 novembre 2011. La plupart des autorisations concernent des thérapies ciblées qui s’affirment comme une tendance lourde de l’innovation thérapeutique du 21ème siècle. La plupart des nouveaux médicaments de 2011 représentent d’importantes avancées dans la prise en charge de maladies qui ne disposaient pas de traitements suffisamment efficaces comme le mélanome métastatique, l’hépatite C, le lupus (premier nouveau médicament en 50 ans), la maladie de Hodgkin (premier nouveau médicament en 30 ans) ou le cancer de la prostate.

Les progrès sont particulièrement sensibles dans le champ du mélanome métastatique où les malades disposent désormais de deux nouvelles thérapies ciblées, un inhibiteur enzymatique ciblant la mutation de la protéine BRAF et une immunothérapie ciblant un récepteur spécifique des lymphocytes T, leur permettant d’augmenter significativement leurs chances de survie.

L’autre progrès majeur de 2011 concerne l’hépatite C : les malades résistants aux bithérapies interféron et antiviral peuvent désormais bénéficier de trithérapies, associant de nouvelles molécules – les anti protéases – aux deux molécules déjà prescrites, qui permettent de guérir 75% des patients en échec thérapeutique.

Au vu de ces données internationales, les Entreprises du Médicament (Leem) déplorent que les évaluations des autorités françaises continuent de se détériorer. En effet, l’évaluation française de la Commission de Transparence de la Haute Autorité de santé (HAS) s’inscrit en décalage avec les évaluations américaines et européennes, puisqu’elle n’a accordé en 2011 que 23 ASMR , dont 1 seule ASMR 1, 5 ASMR 3 et 17 ASMR 4.

Autre sujet de préoccupation : la France est de moins en moins choisie dans les évaluations permettant l’accès au marché :

- par l’Agence européenne (EMA) comme rapporteur ou co-rapporteur dans les procédures centralisées (évaluation européenne unique pour les produits très innovants)

- par les industriels, comme pays de référence dans les procédures décentralisées (process d’évaluation coordonné entre les pays européens) avec 7% des dossiers d’AMM européennes revenant à la France en 2010 contre 14% en 2009,source le Leem, my Pharma

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vendredi 16 mars 2012

Nombre de cachets d'aspirine produits et consommés dans le monde

Consommation mondiale d'aspirine

 

L’aspirine est le médicament dont la production mondiale est la plus importante : elle atteint 40 000 tonnes par an. (80 milliards de comprimés)

 

 

En France et par an environ 321,2 millions d'unités d'aspirines sont absorbées.

 

 

 

L'aspirine est l'un des médicaments les plus consommés toutes catégories confondues.  

 

 

En France, une production de 1500 tonnes par an pour environ 321,2 millions d'unités d'aspirines est ainsi absorbée.

 

 

Le  paracétamol qui est l'antalgique le plus utilisé par les français avec 130 millions d'unités

 

 

Les concurrents directs de l’aspirine sont les anti-inflammatoires non stéroïdiens.

 

Histoire de l'aspirine

 

 

A l'époque d'Hypocrate  on utilisait des décoctions de feuille de saule, réputées pour leur vertus contre la fièvre et les douleurs.

 

Il fallut attendre le XIXe siècle, avec l’essor de la chimie d’extraction et de synthèse, pour découvrir et isoler le principe actif de l’écorce de saule. En 1825, l’amertume de l’écorce de saule était reconnu par Fontana comme étant due à la salicine. En 1828, à Munich, Büchner isolait quelques cristaux en aiguilles, de goût amer ; il avait préparé la salicine. En 1829, à Paris, Leroux améliorait le procédé d’extraction et obtenait une once (30 g) de salicine à partir de 3 livres (500 g) d’écorce de saule. Il démontra aussi son effet thérapeutique. En 1833, à Darmstadt, Merck trouvera un procédé d’extraction deux fois moins coûteux.

 

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mercredi 14 mars 2012

Cancers de l’enfant: découverte d’un nouveau type de sarcome osseux - MyPharma Editions | L'Info Industrie & Politique de Santé

Une équipe de l’Institut Curie et de l’Inserm dirigée par le Dr Olivier Delattre vient de découvrir l’existence d’une nouvelle forme de sarcome osseux s’exprimant principalement chez des adolescents et de jeunes adultes. Bien que présentant des similarités avec la tumeur d’Ewing sur le plan clinique, ce sarcome s’en distingue par la présence d’une anomalie chromosomique différente à l’origine du cancer. Ces nouvelles données, publiées online par la revue Nature Genetics le 4 mars, pourraient permettre une meilleure prise en charge des malades.

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mardi 13 mars 2012

Caffeine

caffeine synthesis traube  This blog is not going to actually read Caffeine in your drink: natural or synthetic? by Lijun Zhang et al. (DOI). They imagine health issues with bad synthetic versus good natural caffeine and came up with a crazy over-the-top analytical tool ( high-temperature reversed-phase liquid chromatography / isotope ratio mass spectrometry if you need to know) to detect synthetic caffeine. According to Rajendrani Mukhopadhyay in C&EN it is against the law in some countries to replace natural with synthetic without mentioning it on the label.
And what is so bad about this synthetic caffeine anyway. Compared to sourcing from coffee beans it is cheaper to manufacture, does not involve slave labour, is eco-friendly, does not require pesticides and quality control is easier.
But how is synthetic caffeine made? Wikipedia for some reason denies it exists. Thanks to a Ruhr University Bochum lab handout we have a clue. One method was invented by Wilhelm Traube already in 1900. Starting materials are dimethylurea and cyanoacetic acid. Reaction steps are acylation, then ring-closing with a Pinner reaction variation, then nitrosation (nitric acid), then reduction (sodium dithionite), then another ring-closing with formamide to theophylline and finally alkylation with iodomethane and a base. Modern industrial methods are adaptations. So remember next time at Starbucks: demand synthetic!

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dimanche 11 mars 2012

Ce médicament contre la calvitie qui rend les hommes impuissants - Le Point

Révélés par "Le Parisien", les effets du Propecia sur la libido seraient "parfaitement connus" et "réversibles", selon l'Afssaps.

Le traitement était prescrit à 32 000 Français en 2010.

Le traitement était prescrit à 32 000 Français en 2010. © Bep/Le Dauphiné libéré / Maxppp

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jeudi 8 mars 2012

La pilule qui rend moins raciste | LeFigaro.fr

Des chercheurs de l'université d'Oxford ont découvert qu'un médicament couramment utilisé pour abaisser le rythme cardiaque réduit le racisme inconscient.

La prise d'un médicament courant utilisé pour lutter contre l'hypertension a un effet secondaire inattendu: il rend moins raciste. Des chercheurs de l'université d'Oxford en Grande-Bretagne se sont rendu compte que les personnes qui avaient pris du propranolol, un médicament connu en France sous le nom Avlocardyl, avait un score «significativement moins élevé» à un test sur les préjugés racistes inconscients, par rapport au groupe témoin qui avait pris un placebo. Le produit chimique n'a en revanche pas modifié l'attitude consciente des sujets sur le racisme.

Le propranolol est un médicament de la classe des bêtabloquants, utilisé pour lutter contre l'hypertension, et dont l'effet principal est de réduire le rythme cardiaque. Il sert aussi à réduire les effets physiques de l'anxiété. Son action se fait sur une partie du cerveau liée aux émotions, dont le sentiment de peur.

L'étude a été réalisée sur un panel assez restreint, avec seulement «36 hommes d'origine ethnique blanche», mais les résultats sont tout de même troublants et ouvrent la porte à de nombreuses questions éthiques. «Certaines personnes se demandent déjà s'il faudrait utiliser ce médicament pour soigner le racisme», regrette Sylvia Terbeck, la chercheuse du département de psychologie expérimentale de l'université d'Oxford qui a réalisé les recherches, publiées dans la revue Psychopharmacology.

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mardi 6 mars 2012

Radioactivite : Césium 137

Le césium-137 est un élément radioactif dont la durée de vie est considérée comme moyenne. Sa période est de 30,15 ans. Cet isotope du césium est un émetteur de rayons bêta et gamma. Il est produit avec une relative abondance dans les réactions de fission. L'attention prêtée au césium-137 tient au fait qu'à l'échelle d'une centaine d'années, il constitue la principale source de radioactivité des déchets des réacteurs nucléaires avec le strontium-90 et les isotopes du plutonium.

Pour la gestion des déchets radioactifs, les deux principaux produits de fission dits à vie moyenne sont en effet le césium-137 et le strontium-90. Ces deux noyaux sont produits à raison de 24 et 10 kg par an dans le combustible usé d'un réacteur REP à eau pressurisée conventionnel.

Dans l'industrie, le césium-137 est un peu utilisé pour ses rayons gamma de 600 keV, mais on lui préfère généralement des sources de cobalt.



Césium et chaîne alimentaire
Le césium-137 est la principale source de contamination de la chaîne alimentaire due aux essais nucléaires et à l'accident de Tchernobyl. Peu mobile, il s'enfonce lentement dans le sol. La contamination se fait d'abord par les feuilles, puis les racines. Ce sont aujourd'hui les champignons - à cause du mycélium - et le gibier qui sont les plus contaminés. Cette contamination est très variable : de 15 à 5000 Bq/kg pour les champignons et jusqu'à 5000 Bq/kg pour le gibier. Cependant, pour être exposé à une dose efficace annuelle de 1mSv, il faudrait vivre en forêt et se nourrir quotidiennement de produits des bois.
IRSN/dessin : Martine Beugin

Le césium des essais nucléaires et des accidents de réacteurs

Le césium-137 a été répandu sur terre lors des essais dans l'atmosphère des armes atomiques. Cet isotope contribuait dans les années 60 entre 1 et 4 % de la radioactivité naturelle du corps humain. Elle a beaucoup décru depuis, davantage du fait de la dispersion, de la fixation dans le sol que du temps écoulé.

Le césium-137 est également un des principales sources de contamination radioactive lors des accidents de réacteurs. Il est un sujet de préoccupation car sa durée de vie est longue et il voyage aisément à travers la chaîne alimentaire tout en continuant à émettre ses rayonnements. Des atomes de césium participent au cycle végétal, entrant dans les plantes par les racines et retournant à la terre quand la plante meurt.

Lors de l'accident de Tchernobyl, une quantité importante de cet isotope a été disséminée. Toutefois, les analyses récentes montrent que le niveau de césium dans l'atmosphère est retombé depuis 1995 au-dessous de ce qu'il était avant l'accident en 1986, même si 15 ans après du césium-137 était encore détectable chez des sangliers sauvages de Croatie et des rennes de Norvège.

Dans l'environnement, le césium est beaucoup moins mobile par exemple que l'iode. Lors d'un accident, généralement emporté par de la vapeur d'eau, il se dépose au sol avec la pluie. Fixé par des minéraux, il reste en surface du sol. Proche chimiquement du potassium, il se retrouve notamment dans la litière des forêts après avoir été intercepté par le feuillage. Le mycélium, partie vivace des champignons qui se développe à quelques centimètres sous la surface du sol, piège le césium (comme il piège, par ailleurs, les pesticides). Il peut se concentrer dans la chaîne alimentaire, par exemple dans la chair des poissons ou du gibier. Les milieux argileux sont efficaces pour fixer le césium.



Evolution du Césium-137 dans le corps humain
L'activité du césium-137 dans le corps humain a été mesurée aux environs du laboratoire de Mol, dans le nord de la Belgique, depuis près d'un demi-siècle. Bien que ce laboratoire soit éloigné des pas de tirs des essais nucléaires et de Tchernobyl, on observe très bien le pic d'activité dû à ces essais et celui, environ 4 fois moindre, de Tchernobyl. Dans les deux cas,la décroissance du césium-137 dans le corps humain est beaucoup plus rapide que la décroissance radioactive naturelle dont la période est de 30 ans. Bien que le césium s'enfonce lentement dans le sol, la décroissance rapide de l'activité absorbée par le corps humain rend superflu en Belgique une décontamination de la surface du sol, par exemple par un traitement au bleu de Prusse.(Source Jean Louis Genicot)
SCK-GEN

Effets sanitaires - Absorbé par l'homme, le césium se répartit dans les muscles. Sa période biologique est de 100 jours, laps de temps au bout duquel il est éliminé de l'organisme. Cette élimination relativement rapide téduit sa nocivité. Elle signifie qu'un noyau de césium-137 seulement sur 160 absorbés se désintègre dans le corps humain.

La communauté scientifique internationale s’accorde à dire que le césium se diffuse de manière homogène dans la masse musculaire. Cependant, selon des études de médecins chercheurs russes sur les suites de l'accident de Tchernobyl, le césium aurait tendance à se concentrer dans le muscle cardiaque et il pourrait y avoir un lien entre le césium-137 et des pathologies cardiaques, comme des arythmies. Contrairement à l’iode qui se fixe naturellement sur la thyroïde, rien ne prédispose pourtant à une telle concentration sur ce muscle particulier.

Bien qu'un tel lien soit improbable, la question est importante. Pour en avoir le coeur net, une étude a été lancée en mai 2009, par l’IRSN et des hôpitaux de Briansk - une des régions les plus contaminées par l’accident - pour savoir si cet effet du césium-137 existe. La réponse est attendue vers 2013-2014.

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vendredi 2 mars 2012

La combustion humaine spontanée, sujet brûlant - LeMonde.fr

La lecture d'articles médicaux peut parfois susciter le même sentiment d'étrangeté et d'épouvante qu'un épisode de "X-Files", de "Bones" ou des "Experts". Des médecins finnois signent dans le Journal of Burn Care & Research une troublante publication, mise en ligne le 22 janvier, intitulée : "La combustion humaine spontanée à la lumière du XXIe siècle".

Ce phénomène rare, abordé par Dickens (Bleak House, 1853) et Zola (Le Docteur Pascal, 1893) bien avant les scénaristes des séries américaines, est évoqué lorsque certaines parties du corps sont retrouvées réduites en cendres alors que d'autres sont préservées. Malgré l'absence d'une source de chaleur évidente à proximité du cadavre, il ne reste souvent rien du thorax, de l'abdomen et du bassin, tandis que la tête, les bras, les mains, la partie basse des jambes et les pieds sont largement indemnes, les chaussettes et les chaussures pouvant rester en parfait état ! Curieusement, l'environnement immédiat de la victime calcinée est quasiment intact. Surtout, il n'existe aucun signe d'agression ou de mise en scène d'un acte criminel.

Les docteurs Virve Koljonen et Nicolas Kluger, de l'université d'Helsinki ont recensé les articles parus ces onze dernières années sur la combustion humaine spontanée. Ils ont sélectionné et analysé cinq publications relatant 12 cas dont la majorité en France. Les victimes, souvent des fumeurs et des alcooliques, étaient âgées de 44 à 74 ans. Huit d'entre elles étaient des femmes. Un des 12 cas, survenu en Auvergne, a été publié dans le Journal of Forensic Sciences, en septembre 2011, par le professeur Gérald Quatrehomme, responsable du laboratoire de médecine légale et d'anthropologie médico-légale de l'université de Nice.

"COMME UNE BOUGIE"

Il s'agissait d'un homme de 57 ans, vivant seul, fumeur et alcoolique, se chauffant avec un poêle à bois. Ce qui restait du corps gisait près d'une pile de journaux à peine jaunis, d'une chaise de paille en parfait état et de bouteilles en plastique légèrement déformées. Les murs et le mobilier étaient recouverts de suie. De la graisse humaine liquide se trouvait près du corps calciné. Le taux d'alcoolémie de la victime était de 3,2 g/l. L'absence de suie dans les bronches à l'autopsie indique que l'homme n'avait pas inhalé de fumée, donc qu'il était déjà mort quand la combustion s'est déclarée.

De plus, contrairement à ce que l'on observe en cas d'intoxication par inhalation de fumée dans un incendie, aucune trace de carboxyhémoglobine dans le sang n'a été mise en évidence. "Le processus d'autocombustion survient généralement après le décès. Plus rarement, il débute lorsque la victime est encore vivante. On retrouve alors de la suie dans la trachée à l'autopsie, et une concentration sanguine significative de carboxyhémoglobine et de cyanure", ajoute le professeur Quatrehomme. Dans ce cas, "un handicap ou une alcoolémie élevée empêche la personne de fuir, d'appeler les secours ou d'éteindre le feu". L'autopsie ou les antécédents médicaux de la victime conduisent le légiste à conclure, sans certitude, que la mort est due à une crise cardiaque, une crise d'épilepsie ou encore à un accident vasculaire cérébral.

Selon le docteur Cristian Palmiere, du Centre universitaire romand de médecine légale de Genève, "tout se passe comme si le corps brûlait comme une bougie, la graisse humaine étant la cire tandis que les vêtements enflammés et imbibés de graisse servent de mèche. Ayant pris feu, les vêtements brûlent la peau qui, une fois carbonisée, se fissure. La graisse sous-cutanée s'écoule alors, entretenant le long processus de combustion. Elle ne brûle que lorsque sa température atteint au moins 250 °C". Les parties du corps les plus calcinées sont celles qui renferment d'abondantes quantités de graisse.

En définitive, la combustion humaine ne frappe pas au hasard et surtout n'a rien de spontané. Elle suppose l'existence d'une source de chaleur extérieure, même si cette dernière, dans le cas d'une cigarette ou d'un cigare, peut disparaître lors de la carbonisation du corps, ce qui ajoute un peu plus au mystère. C'est l'extinction de la combustion qui survient de manière spontanée, au moment où la graisse vient à manquer.

A ce jour, reconnaît le professeur Quatrehomme, "il est encore difficile d'expliquer comment se produit l'ouverture cutanée par laquelle s'écoule la graisse humaine. Nous manquons peut-être de travaux expérimentaux pour démontrer la théorie de l'"effet mèche"". Sans doute aussi de volontaires pour donner leur corps à la science.

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jeudi 1 mars 2012

Cancer du sein: un scandale français? | Slate

Deux systèmes de dépistage coexistent depuis huit ans: l’un «organisé», l’autre «individuel». On vient officiellement de démontrer que le premier est à la fois efficace et peu coûteux. Le second est nettement moins efficace et plus cher. Conclusion: on ne touche à rien. Pourquoi?

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mercredi 29 février 2012

Plus on est riche, moins on a de morale, c'est prouvé - LeMonde.fr

Dans un climat politique où il est tant question d'opposition entre les "élites" et le "peuple", voici une étude qui devrait faire couler beaucoup d'encre. Et pour cause : des chercheurs américains et canadiens documentent, dans l'édition du lundi 27 février de la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), l'existence d'une relation inverse entre élévation dans la hiérarchie sociale et éthique du comportement individuel. C'est-à-dire, exprimé de manière un peu plus directe, que plus vous êtes riche, plus vous êtes susceptible de vous comporter de manière moralement lamentable.

L'équipe américano-canadienne menée par Paul Piff (université de Californie à Berkeley) a quelques arguments. Les chercheurs ont mené pas moins de sept protocoles expérimentaux différents, qui concluent tous dans le même sens.

On s'est parcequ'on n'a pas de morale qu'on peut être riche !

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Un médicament générique « n'est pas la copie conforme » du médicament

Un médicament générique « n'est pas la copie conforme » du médicament original, souligne l'Académie nationale de médecine dans un rapport récent, appelant à plusieurs mesures de précaution pour leur utilisation... Le rapport émane du professeur Charles Joël Menkès, rhumatologue et ancien membre de la Commission d'autorisation de mise sur le marché (AMM). Un générique contient le même principe actif, mais les autres substances entrant dans sa composition (les excipients) peuvent être différents. Les académiciens ne s'opposent pas à l'utilisation des génériques, moins chers que les médicaments originaux, mais recommandent une série de mesures de prudence.

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lundi 27 février 2012

Classement mondial de la productivité sur 5 ans de la recherche et du développement clinique des 12 principaux groupes pharmaceutiques. | Pharmactua

Pourquoi la France est malade de ses hôpitaux

T u as combien de lits dans ton service ? » « Soixante, et toi ? » « Je n'en ai plus que trente. On m'a obligé à réduire la voilure. » « A ta place, je n'aurais jamais accepté. Si on me le demande, j'ameute la presse locale et je menace de me mettre en grève. » Ce dialogue à peine imaginaire entre deux chefs de service résume la situation de la médecine hospitalière dans l'Hexagone. La France compte près de 8.000 salles d'opération qui réalisent en moyenne 1,5 intervention par jour. Cette donnée brute cache d'énormes disparités. Certaines unités ne désemplissent pas, alors que d'autres réalisent à peine une opération par semaine. Pour le président de l'Ecole européenne de chirurgie, Guy Vallancien, le maintien en activité de ces structures sous-utilisées est un « gâchis considérable » . En fait, c'est une double aberration économique et sanitaire. On entretient à grands frais des services sous-performants et peu fréquentés pour maintenir une illusion de proximité de soins à laquelle les Français sont très attachés. Localement, la fermeture d'un service de chirurgie dans un hôpital général est vécue comme un déclassement, voire une régression sociale, alors que c'est souvent une sage décision destinée à améliorer le niveau moyen des soins.

Dans le domaine de la santé, le rationnel et l'irrationnel font souvent bon ménage et la mesure de l'excellence est un exercice plein d'embûches. Une enquête récente (1) montre que les Français ont une perception très contradictoire de l'organisation hexagonale. Près de 70 % d'entre eux estiment que la « qualité des soins est au meilleur niveau mondial et qu'ils ont accès sans problème aux technologies de pointe ». En revanche, 40 % d'entre eux jugent que « la qualité s'est détériorée au cours des cinq dernières années ». Paradoxalement, ceux qui portent le jugement le plus sévère sur l'hôpital sont ceux qui y vont le moins : les générations X et Y. Parmi les récriminations les plus fréquentes figurent les files d'attente. Tous ceux qui ont passé une nuit aux urgences ne peuvent qu'être d'accord avec ce cri du coeur unanime : « On manque de tout. » En fait les services d'urgence sont embolisés par 30 à 40 % de patients qui ne devraient pas y être. 

Contrairement à un stéréotype, les effectifs dans les hôpitaux français n'ont cessé de progresser à un rythme soutenu : un millier de praticiens supplémentaires par an depuis trente ans et deux fois plus de postes d'infirmières créés (70.000 en quinze ans). « L'offre de soins est pléthorique et notre système est le plus onéreux d'Europe parce qu'on hospitalise trop », rappelle régulièrement l'économiste de la santé Jean de Kervasdoué. Mais rien n'y fait, deux Français sur trois sont persuadés que « le recrutement de médecins est une priorité pour les hôpitaux publics ».

Dans la vraie vie, la majorité des Français fait bien la différence entre proximité et expertise. Tant que faire se peut, ils évitent de mettre les pieds dans ces salles d'opération intermittentes, tout en s'opposant à leur fermeture. Ces « taux de fuite » en faveur des grands centres sont bien connus. Ils sont renforcés par les classements publiés par les hebdomadaires. Tout serait encore plus transparent si la CNAM, qui dispose d'une montagne de données « confidentielles », osait publier les vrais chiffres : les taux de complications postopératoires de ces petits blocs « sympathiques et si proches de chez nous » atteignent parfois les 50 %. 

Les médecins hospitaliers jouent sur cette peur de la déqualification et de la désertification qui angoisse surtout les citoyens du monde rural pour défendre leur pré carré. Ils jouent sur du velours en agitant deux chiffons rouges qui font mouche à tous les coups : « Halte à la marchandisation de la santé » et « Non à l'hôpital entreprise ». En fait, la médecine hospitalière connaît une série de révolutions : l'explosion des savoirs, l'hyperspécialisation des disciplines, le poids croissant des technologies et de la biologie dans le diagnostic et le suivi des patients, le démarrage poussif de la télémédecine et les premiers pas de la réalité augmentée. Sans compter le développement inexorable des soins ambulatoires, qui relègue aux oubliettes le syndrome du « t'as combien de lits ? » . « Autrefois une opération de la cataracte demandait une hospitalisation de neuf jours. Aujourd'hui, cela se passe en trois heures », rappelle la directrice générale de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, Mireille Faugère. La France est la lanterne rouge européenne de cette chirurgie rapide et moins coûteuse. Seulement 38 % des opérations bénéficient de ce traitement contre 50 % chez nos proches voisins.  

Les médecins français sont aussi viscéralement opposés à la délégation des tâches à des infirmières, une pratique courante dans de nombreux pays. Ces « superinfirmières » de niveau master pourraient prendre en charge certains actes médicaux comme les endoscopies, qui se sont considérablement simplifiées avec l'arrivée de matériel performant. « Près de 90 % des actes médicaux sont normalisés. Ils peuvent être confiés sans danger à des infirmières bien formées. Le vrai savoir du médecin est dans sa capacité à transgresser les règles en cas de situation d'urgence », assure l'iconoclaste Guy Vallancien, qui prédit l'arrivée prochaine d'ingénieurs et de techniciens opérateurs dans les salles d'opération. Dans ce contexte, Mireille Faugère prévoit une réduction supplémentaire de 30 à 40 % des lits ne relevant pas des urgences. Pour assurer la transition, l'AP-HP a mis en place une formation facultative destinée à ces « médecins managers » du XXI e siècle. La moitié des 128 chefs de pôle de l'institution parisienne ont accepté de suivre ce cursus censé les familiariser avec les contraintes médico-économiques de la santé de demain.

 

(1) « Les Français et leur santé », étude Deloitte, janvier 2012.Alain Perez est éditorialiste aux « Echos »

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samedi 25 février 2012

Un vaccin contre l'addiction à l'héroïne?

Des chercheurs mexicains de l’Institut National de Psychiatrie sont en train de développer un vaccin qui permettrait de diminuer la dépendance à l’héroïne, rapporte le Guardian. Le vaccin, breveté aux États-Unis, rendrait l'organisme insensible aux effets agréables de cette drogue. Déjà testée avec succès sur des souris, la formule doit désormais être essayée sur des êtres humains.

Plusieurs équipes dans le monde cherchent des solutions semblables à l’addiction aux drogues. Un laboratoire américain du US National Institute on Drug Abuse est notamment en train de développer un vaccin contre la dépendance à la cocaïne.

Selon le gouvernement mexicain, 450.000 personnes seraient dépendantes aux drogues dans le pays. Le pavot est cultivé dans les montagnes de la Sierra Madre puis transformé en Black Tar et en Mexican Mud, deux formes d’héroïne qui sont ensuite passées en contrebande par le Rio Grande. Depuis 2006, le cartel des drogues a assassiné plus de 47.000 personnes au Mexique.

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lundi 20 février 2012

Classement 2012 des 12 premiers médicaments les plus vendus dans le monde en chiffre d’affaires | Pharmactua

Ce classement mondial 2012 établit par Pharmactua Global Market Estimates, consolide les ventes mondiales  des douze plus importants médicaments vendus dans le monde et réalisées à fin 2011 sur la base des rapports annuels publiés.  / Tahor (atorvastatine) occupe la première place du classement mondial,  Co marketé dans le monde par Pfizer(US), Astellas, (Japon) et Almirall, (Espagne), traitement de l’hypercholestérolémie a réalisé un chiffre d’affaires mondial de 9,5 milliards de dollars en 2011. Lipitor/Tahor a perdu son brevet en novembre 2011 aux Etats-Unis.

En deuxième position mondial, Plavix, (clopidogrel), antiagrégant plaquettaire, développé par Sanofi Aventis, (France) et comarketé avec Bristol Myers Squibb, (Etats Unis), a atteint des ventes mondiales de 9 milliards de dollars en 2011. Plavix perd son brevet aux Etats Unis en 2012 ou le produit a réalisé un chiffre d’affaires de 7 milliards de dollars.

Remicade, (infliximab), traitement indiqué dans la polyarthrite rhumatoïde Co marketé par Johnson & Johnson, Merck & Co, Mitsubishi(Japon) et Tanabe(Japon), arrive en troisième place avec des ventes mondiales de 8,09 milliards de dollars en 2011. Le groupe Johnson & Johnson ayant réalisé 5,49 milliards de dollars de ventes sur et Merck 2,6 milliards de dollars en 2011

Advair/Seretide, (fluticasone propionate et salmétérol), traitement de l’asthme de GlaxoSmithKline arrive en quatrième position avec des ventes mondiales de 8 milliards de dollars réalisées en 2011.

 Humira, (adalimumab), traitement indiqué dans l’arthrite rhumatoïde des laboratoires Abbott Pharmaceuticals  atteint la cinquième position  avec 7,9 milliards de dollars de ventes en 2011.

 L’anticorps monoclonal , (etanercept), indiqué pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde comarketé par Pfizer et Amgen arrive en sixième position mondiales avec 7,3 milliards de dollars de ventes mondiales.

 La statine , (rosuvastatine) du groupe Astra Zeneca prend la septième place du classement en 2012 avec 6,6 milliards de dollars de ventes mondiales.

 En huitième position, Mabthéra/Rituxan, (rituximab), anticorps monoclonal indiqué pour le traitement des lymphomes non Hodgkiniens et la polyarthrite rhumatoïde Co marketé dans le monde par Roche/Genentech a atteint des ventes mondiales de 6,48 milliards de dollars en 2011, en progression de 8 %.

 Avastin (bevacizumab) de Roche, un anticorps monoclonal humanisé, indiqué pour le cancer colorectal métastasique, cancer du sein métastasique et le cancer bronchique non à petites cellules arrive en neuvième position avec des ventes mondiales de 5,71 milliards de dollars de ventes en 2011.

 Le traitement de l’asthme Singulair, (montelukast) de Merck & Co prend la dixième place du classement mondial avec 5,7 milliards de dollars de ventes  en 2011 devant l’antihypertenseur ,(valsartan) de Novartis qui a réalisé 5,6 milliards de dollars en 2011 L’antidiabétique de Sanofi prend la douzième place avec 5,18 milliards de dollars de  ventes mondiales en 2011

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lundi 13 février 2012

Ce terrorisme intellectuel qui veut interdire la défense de l'homme occidental | Atlantico

Parmi les scories reprochés, en vrac, à l’homme blanc d’Occident arrivent dans le tiercé gagnant, les Croisades… Claude Lévi-Strauss, mobilisé cette semaine par tous les cuistres, avait su pourtant dire, sans mépris, ses vérités à la civilisation islamique en rappelant que les concepts de Croisade et de guerre sainte, tant reprochés aujourd’hui à l’Occident, ne sont en réalité que des répliques au Djihad islamique. Dans Tristes Tropiques (1955), Lévi-Strauss explique ainsi sa théorie de l’imitation : « Que l’Occident remonte aux sources de son déchirement : en s’interposant entre le bouddhisme et le christianisme, l’islam nous a islamisés, quand l’Occident s’est laissé entraîner par les croisades à s’opposer à lui et donc à lui ressembler. »

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Comment la kalachnikov a changé le monde | Slate

A la fin de l’année 1945, l’armée soviétique organise un concours interne particulièrement stressant. Joseph Staline veut un nouveau fusil et le leader soviétique charge ses militaires de sélectionner le meilleur design. Ancien conducteur de char de combat, sous-scolarisé et employé dans un laboratoire de recherche spécialisé dans les armements secrets situé dans la périphérie de Moscou, le sergent Mikhaïl Timofeïevitch Kalachnikov se lance dans la course.

Il trace les contours d’un fusil d’assaut révolutionnaire: il ferait feu en automatique et au coup par coup, n’aurait que peu de recul, serait facile à entretenir et serait muni d’un chargeur en forme de banane. Il remporte le concours. Deux ans plus tard, les prototypes du nouveau fusil qui sortent des usines portent son nom: Avtomat Kalachnikov, mieux connu aujourd’hui sous le nom d’AK-47.

L’arme la plus mortelle des temps modernes

La kalachnikov devait devenir l’arme la plus mortelle des temps modernes. Pendant les années 1990, les armes de petit calibre étaient les plus utilisées dans 46 des 49 conflits majeurs recensés par les Nations Unies. Selon certaines estimations, il existerait 100 millions de kalachnikovs dans le monde, soit un AK-47 pour 70 êtres humains.

C’est l’arme de prédilection de dizaines d’armées nationales; les guerriers talibans et les enfants soldats d’Afrique en font également usage. Depuis 1947, une myriade de modèles inspirés de l’original ont vu le jour. Auteur du livre The Gun, un ouvrage fascinant qui retrace l’essor de la kalachnikov (et, ce faisant, brosse un passionnant portrait des conflits du XXe siècle, tout en nous mettant sur la piste d’un possible successeur de l’AK-47 pour le XXIe), le journaliste au New York Times et lauréat du prix Pulitzer C.J. Chivers souligne qu’il ne s’agit pas toujours d’AK-47, mais qu’on peut tous les qualifier de kalachnikovs.

Mais la kalachnikov est plus qu’une arme à feu. Elle est devenue le symbole de l’anti-américanisme dans la pop culture. Elle apparaît sur des drapeaux nationaux, sur des bannières de partis politiques et sur des vidéos de propagande djihadistes. Et elle demeure le plus connu des produits russes d’exportation.

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La vitamine D, nouvel enjeu de santé publique

Avec les maillots de bain, shorts et autres robes légères, l'été devrait être le meilleur moment pour faire le plein de vitamine D. Essentielle pour la consolidation des os et des dents, elle est fabriquée par notre peau sous l'action des rayons ultraviolets B (UV-B) du soleil Toutefois, en raison de leur pouvoir cancérigène, en particulier en été, nous devons aussi nous protéger de ces rayonnements (avec de la crème solaire par exemple), ce qui nous empêche alors de synthétiser la vitamine D. Puis nous retournons nous enfermer dans des bureaux le reste de l'année. Résultat : des études épidémiologiques récentes montrent que la population française, toutes catégories confondues, souffre d'un déficit en vitamine D. Les enfants, les adolescents, les femmes enceintes et les seniors sont les plus touchés. Mais aussi les peaux très pigmentées, car elles synthétisent également moins bien la vitamine D.

Les dangers d'un déficit 

« C'est un véritable problème de santé publique , explique Marie Courbebaisse, néphrologue à l'hôpital Tenon, à Paris, et coauteur de nombreuses études sur le sujet. Car, au-delà des problèmes osseux, (rachitisme chez l'enfant, déminéralisation osseuse chez l'adulte), on s'est aperçu ces dernières années qu'une déficience en vitamine D peut aussi être impliquée dans d'autres pathologies graves. » Des chercheurs ont mis en évidence les effets potentiellement bénéfiques de la vitamine D « sur le cancer, l'immunité, le risque cardio-vasculaire et les diabètes de type 1 et 2 notamment » , indique ainsi Marie Courbebaisse.

Signe de cette effervescence, le nombre de publications scientifiques s'intéressant à ces effets a été multiplié par trois entre 1985 et 2007. Même si on ne sait pas encore avec certitude si l'insuffisance en vitamine D participe activement au développement de ces pathologies ou si elle est simplement un indicateur de mauvaise santé.

En attendant d'en savoir plus, les spécialistes considèrent qu'il faut supplémenter les personnes déficientes, ne serait-ce que pour favoriser la croissance osseuse. Mais à quelle dose ? On considère en général qu'il y a insuffisance en vitamine D quand la concentration dans le sang d'une molécule, la 25OHD (25-hydroxyvitamine D) est inférieure à 30 ng/ml. En dessous de ce seuil, on observe une diminution de l'absorption du calcium lors de la digestion. D'autres études estiment ce seuil à 20 ng/ml. Des divergences qui ne sont pas sans conséquences : dans le premier cas, 80 % de la population française serait déficiente, dans le second, le chiffre tombe à 40 %. 

Quoi qu'il en soit, plusieurs pays ont déjà introduit des suppléments dans des aliments courants tels que la farine, les céréales et le lait, car la vitamine D naturelle est rare dans nos régimes alimentaires - elle est principalement présente dans les poissons gras et l'huile de foie de morue. Ces ajouts sont autorisés en France depuis 2001, mais seuls quelques rares produits laitiers sont concernés. « Ce n'est pas suffisant , explique Laure Esterle, chercheuse au Centre de référence des maladies rares du métabolisme du calcium et du phosphore. Comme la population ne consomme pas assez de ces aliments, à peine 20 % des apports en vitamine D sont fournis par la nourriture, le reste provenant de l'exposition au soleil. »

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vendredi 10 février 2012

Logements inoccupés : la mairie PS de Lyon fait embarquer les SDF ?

Une quarantaine de personnes sont en pleine réquisition au 222 cours Lafayette. L’action fait suite à l’appel au rassemblement de Demeurant Partout ce matin cours Lafayette devant les locaux abandonnés de l’OPAC.

MaJ 17h10 : 8 personnes ont été arrêtées, l’action prend fin suite à l’expulsion, probable rassemblement de soutien dans la soirée, plus d’informations à suivre sur rebellyon.info. Les arrêtés ont été embarqués au commissariat place Bahadourian.

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mercredi 8 février 2012

Le Royaume-Uni dans l’Union Européenne : le début de la fin ? - La Vie des idées

La crise des dettes souveraines dans la zone euro a cristallisé entre Londres et ses partenaires de l’UE un conflit enraciné dans l’ambivalence britannique à l’égard du continent. Pressé par les conservateurs les plus eurosceptiques de prendre des mesures radicales, David Cameron pourrait être tenté de faire appel à l’opinion, avec des conséquences négatives pour tous.

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jeudi 26 janvier 2012

Le Tramadol, remplaçant du Di-Antalvic (merci l'Europe), placé sous surveillance par l’Afssaps MyPharma Editions | L'Info Industrie & Politique de Santé

Selon le quotidien Le Parisien-Aujourd’hui en France, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) aurait placé sous surveillance le Tramadol,un anti-douleur qui remplace le Di-Antalvic depuis son retrait du marché en mars 2011. Ce dérivé de l’opium aurait des effets secondaires importants et présenterait un fort risque d’accoutumance.

Depuis le retrait du Di-Antalvic, la consommation de cet anti-douleur, utilisé contre le mal de dos et les douleurs articulaires et délivré uniquement sous ordonnance, ne cesserait de croître. Au nombre de ses effets secondaires : vomissements, troubles du sommeil, désorientation et « addiction importante d’une partie des patients », prévient Le Parisien dans son édition du mercredi 25 janvier.

En effet, ces effets addictifs entraînent parfois une consommation détournée de psychotrope chez certains patients dépendants. Son arrêt nécessite alors une période de sevrage. L’Afssaps recense en 2010 sept cas de suicide de toxicomanes au Tramadol.

« En deux ans, 35 % des huit millions d’utilisateurs réguliers du Di-Antalvic se sont reportés sur des traitements plus forts, comme le Tramadol. En 2011, plus de 12 millions de boîtes ont été distribuées, soit une hausse de 30% », indique ce matin Europe 1.

La molécule de Tramadol est présente en France dans le générique du même nom et dans une vingtaine de médicaments, notamment le Tropalgic, le Contramal ou Ixprim.

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mercredi 25 janvier 2012

Le Tramadol, remplaçant du Di-Antalvic, placé sous surveillance par l’Afssaps : connerie de l'Europe (encore)

Selon le quotidien Le Parisien-Aujourd’hui en France, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) aurait placé sous surveillance le Tramadol,un anti-douleur qui remplace le Di-Antalvic depuis son retrait du marché en mars 2011. Ce dérivé de l’opium aurait des effets secondaires importants et présenterait un fort risque d’accoutumance.

Depuis le retrait du Di-Antalvic, la consommation de cet anti-douleur, utilisé contre le mal de dos et les douleurs articulaires et délivré uniquement sous ordonnance, ne cesserait de croître. Au nombre de ses effets secondaires : vomissements, troubles du sommeil, désorientation et « addiction importante d’une partie des patients », prévient Le Parisien dans son édition du mercredi 25 janvier.

En effet, ces effets addictifs entraînent parfois une consommation détournée de psychotrope chez certains patients dépendants. Son arrêt nécessite alors une période de sevrage. L’Afssaps recense en 2010 sept cas de suicide de toxicomanes au Tramadol.

« En deux ans, 35 % des huit millions d’utilisateurs réguliers du Di-Antalvic se sont reportés sur des traitements plus forts, comme le Tramadol. En 2011, plus de 12 millions de boîtes ont été distribuées, soit une hausse de 30% », indique ce matin Europe 1.

La molécule de Tramadol est présente en France dans le générique du même nom et dans une vingtaine de médicaments, notamment le Tropalgic, le Contramal ou Ixprim.

LA faute a qui si le Di-antalvic a été supprimé ?

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mardi 24 janvier 2012

Le baclofène : un médicament pour soigner l’alcoolisme ?

Et si un simple médicament pouvait définitivement régler les problèmes d’alcoolisme ? Olivier Ameisen, professeur de cardiologie à l’université de l’Etat de New York et auteur du best-seller Le Dernier verre, avance que cela est possible grâce au baclofène, un relaxant musculaire habituellement utilisé pour traiter des pathologies neurologiques. Et s’il en est si sûr, c’est tout simplement parce que ce médicament lui aurait permis de soigner sa propre addiction à l’alcool. D’autres personnes alcooliques auraient déjà testé la formule avec la même réussite. Le médicament agit selon le médecin directement sur le cerveau pour bloquer la dopamine, une substance chimique servant de neurotransmetteur au même titre que l’adrénaline par exemple et qui est à l’origine de l’addiction. Le baclofène présenterait l’énorme avantage de soigner l’alcoolisme sans fournier aucun effort car elle permettrait au patient de ne plus avoir envie de boire.

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mardi 17 janvier 2012

Forte augmentation aux Etats Unis du nombre de jeunes adultes déclarant ne jamais avoir expérimenté de relation sexuelle | Pharmactua

Forte augmentation aux Etats Unis du nombre de jeunes adultes déclarant ne jamais avoir expérimenté de relation sexuelle. Dans une large étude menée par le Centre de contrôle et de prévention des maladies, le taux d’adolescents et de jeunes adultes dont l’âge est compris entre 15 et 24 ans déclarant ne jamais avoir connu une relation sexuelle est passé de 22 % à 28 % en 10ans. L’étude menée par le département de la santé des Etats-Unis a porté sur 5300 personnes a aussi montré que 27 % des jeunes adultes masculins et 28 % des jeunes femmes situés dans la tranche d’âge de 15 à 24 ans n’ont pas connu de rapport sexuel. Les résultats de cette étude coïncident avec une baisse du nombre de femmes adolescentes enceintes. Par A Bless d’après The US Centers for Disease Control and Prevention et une analyse Pharmactua

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jeudi 12 janvier 2012

Mâcher du chewing-gum rendrait plus intelligent ! - Arronax sur LePost.fr (09:58)

A quoi cela est-il dû ?

Ce n'est pas dans la composition de la gomme qu'il faut trouver une explication.
En fait, la mastication produirait un afflux de sang vers la tête et donc le cerveau, améliorant ainsi les capacités de celui-ci.

L’apport de sang supplémentaire déclenché par ce petit effort physique mettrait le cerveau en marche, explique Futura-sciences.

Par contre, le fait de mâcher pendant le test n'a pas montré beaucoup d'effet... Ce qui voudrait dire qu'on est quand même assez "limité" : "On ne pourrait pas mâcher et penser de manière efficace en même temps ! Ceci étant vrai pour pas mal d'autres activités, d'ailleurs !"

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lundi 9 janvier 2012

Le déclin cognitif apparaîtrait dès 45 ans MyPharma Editions | L'Info Industrie & Politique de Santé

Jusqu’à présent, il était généralement admis qu’il n’y avait pas de déclin cognitif avant 60 ans. Dans une étude publiée dans le British Medical Journal, une équipe de recherche de l’Inserm montre que notre mémoire, notre capacité à raisonner et à comprendre commencent à décliner dès l’âge de 45 ans. Cette étude issue de la cohorte Whitehall II a été menée sur plus de 7000 personnes pendant 10 ans.

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