vendredi 28 janvier 2011

Zelrix, un patch transdermique pour soigner les migraines

Zelrix est un patch transdermique de NuPathe, conçu pour guérir les maux de têtes. NuPathe a conçu ce patch récemment accepté par la Food and Drug Administration (FDA) pour passer des tests jusqu’au 29 août 2011. Il s’agit d’un patch jetable à usage unique basé sur la technologie iontophorétique transdermique nommée SmartRelief. Cela consiste à délivrer du sumatripan, un médicament anti-migraine, à travers la peau grâce à une légère charge électrique. NuPath annonce que « Non seulement, cela permet une livraison plus cohérente et contrôlée du médicament, mais ça permet aussi de contourner les nausées et les vomissements qui peuvent survenir lors de la prise du médicament par voie orale ».

Rendez-vous à la fin de la période d'expérimentation pour connaître les premières conclusions sur Zelrix.

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jeudi 27 janvier 2011

le Mediator, un médicament de Servier pour diabétiques en surpoids largement détourné comme coupe-faim

Ce médicament a été utilisé dans un but complètement différent.
Je ne comprends pas qu'on reçoive les plaintes des non-diabétiques qui en ont pris.
Qu'ils se retournent contre leur médecin qui leur en a prescrit : c'est lui qui a commis une faute

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mercredi 26 janvier 2011

Découverte d’une nouvelle stratégie bactérienne pour contrôler l’immunité

Publié le Mardi 25 janvier 2011

Des chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’INRA, de l’Inserm et du CNRS viennent d’identifier un mécanisme qui permet à la bactérie pathogène Listeria monocytogenes de reprogrammer à son avantage l’expression des gènes de la cellule qu’elle infecte. L. monocytogenes sécrète une protéine capable de pénétrer dans le noyau des cellules afin de prendre le contrôle de gènes du système immunitaire de l’hôte. Ces travaux ont été publiés sur le site de la revue Science le 20 janvier 2011.
Lors d’une infection, les bactéries pathogènes doivent déjouer les défenses immunitaires de l’hôte infecté pour s’établir de façon pérenne dans son organisme. On savait jusqu’ici que le contrôle du système immunitaire de l’hôte passait par la manipulation de signaux cellulaires responsables de l’activation des cellules de l’immunité. Une étude réalisée chez Listeria monocytogenes, la bactérie responsable de la listériose humaine, vient pour la première fois de montrer que les bactéries pathogènes peuvent agir directement dans le noyau de la cellule hôte, pour reprogrammer à leur avantage des gènes sous la dépendance des interférons, destinés à activer le système immunitaire (1). Cette étude a été conduite par Hélène Bierne au sein de l’unité des Interactions bactéries-cellules (Institut Pasteur, Unité Inserm 604, INRA USC2020) dirigée par Pascale Cossart, en collaboration avec d’autres équipes de l’Institut Pasteur, du CNRS (Gif-sur-Yvette, Université Paris Diderot – Paris 7 et Grenoble) et de l’IBMC (Porto).
Ces travaux s’inscrivent dans la lignée d’une étude réalisée par la même équipe en 2009. Celle-ci avait permis l’identification d’un complexe capable de verrouiller l’expression des gènes en compactant l’ADN (2). Ici, les chercheurs ont identifié une petite protéine bactérienne, nommée LntA, capable de faire sauter ce verrou en se fixant directement sur le complexe, ce qui provoque l’ouverture de l’ADN compacté et donc l’accès aux gènes.
On ignore encore comment, et à quel moment, la bactérie décide de la production de ce facteur LntA, mais son expression est indispensable au bon déroulement de l’infection par Listeria, qui peut grâce à elle activer ou réprimer à sa guise l’immunité de l’hôte.  Ces travaux laissent entrevoir le rôle d’une régulation épigénétique – des changements dans l’expression des gènes, ayant lieu sans altération de la séquence ADN – dans l’infection par L. monocytogenes. Cette découverte, si elle se vérifiait pour d’autres pathogènes, apporterait de précieuses informations permettant de mieux comprendre et, à terme, de mieux lutter, contre les maladies infectieuses et immunitaires.

Cette étude a reçu notamment le soutien financier de la Communauté européenne (programmes ERANET PathoGenomics et ERC).

(1) A Bacterial Protein Targets the BAHD1 Chromatin Complex to Stimulate Type III Interferon Response, Science en ligne, 20 janvier 2011
Alice Lebreton (1,2,3), Goran Lakisic (4), Viviana Job (5), Lauriane Fritsch (6), To Nam Tham (1,2,3), Ana Camejo (7), Pierre-Jean Matteï (5), Béatrice Regnault (8), Marie-Anne Nahori (1,2,3), Didier Cabanes (7), Alexis Gautreau (4), Slimane Ait-Si-Ali (6), Andréa Dessen (5), Pascale Cossart (1,2,3) and Hélène Bierne (1,2, 3)
(1) Institut Pasteur, Unité des Interactions Bactéries Cellules, Paris, F-75015 France;
(2) Inserm, U604, Paris, F-75015 France;
(3) INRA, USC2020, Paris, F-75015 France.
(4) CNRS UPR3082, Laboratoire d’Enzymologie et de Biochimie Structurales, Gif-sur- Yvette, F-91198 France.
(5) Institut de Biologie Structurale, Bacterial Pathogenesis Group, UMR 5075 (CNRS/CEA/UJF), Grenoble, France.
(6) CNRS UMR7216, Université Paris-Diderot / Paris 7, Paris, F-75013 France.
(7) Institute for Molecular and Cell Biology, Porto, Portugal.
(8) Institut Pasteur, Génopole, Paris, F-75015 France.

(2) « Human BAHD1 promotes heterochromatic gene silencing », PNAS, 2009, vol. 106 _ no. 33 pp. 13826-13831.
Hélène Bierne, To Nam Tham, Eric Batsche, Anne Dumay, Morwenna Leguillou, Sophie Kernéis-Golsteyn, Béatrice Regnault, Jacob-S Seeler, Christian Muchardt, Jean Feunteun and Pascale Cossart.

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mardi 25 janvier 2011

Mediator : ne pas inventer un remède pire que le mal

Comme les esprits s'échauffent ! Comme les paroles volent, péroraisons violentes de certains responsables, nonobstant bons connaisseurs du système de santé, qui se sont bien tus jusque-là ! Soyons lucides, la France n'a jamais trouvé le moyen de faire collaborer ses agences sanitaires avec l'efficacité et l'impartialité requises. La réponse du politique à une crise consiste chaque fois à créer une nouvelle structure censée surveiller les agissements des professionnels mis en cause et des organismes déjà existants.

On multiplie ainsi les lieux de décision, en découpant la réalité en petits tas isolés les uns des autres. Chaque agence, chaque autorité est composée de centaines voire de milliers de personnels, répartis dans des bureaux qui traitent à tour de rôle les dossiers en cherchant d'abord à se protéger. Conséquences : lenteur, parcellisation, jalousie des chefs et des sous-chefs, tout concourt à l'inefficacité, sous couvert d'un organigramme sanitaire étoffé sur le papier. Des centaines de millions d'euros sont injectés dans ces machines à retarder les décisions au prétexte de vérifications pusillanimes qui masquent l'inefficacité réelle du dispositif. Pourquoi refaire le monde, publier sans cesse des arrêtés, décrets et autres circulaires qui se contredisent parfois, alors que l'Europe a déjà réglé la question ? Nationalisme étroit générateur de redondance et de gabegie.

L'industrie du médicament est faite pour vendre des boîtes de pilules actives contre les maladies, est-ce un tort ? Parce qu'un laboratoire a lourdement failli, faut-il vouer aux gémonies toute la profession ? Souvenons-nous des millions d'individus qui bénéficient chaque jour des progrès de la science et des produits de santé mis sur le marché. Quand l'industrie du médicament aura quitté la France qu'aurons-nous gagné ? Une dépendance de plus et le sourire béat des pourfendeurs de l'économie capitaliste. La vraie question, mise sur la place publique par l'affaire du Mediator, concerne les rapports entre l'industrie et les différents acteurs de santé, médecins, experts, universités, associations de patients, syndicats et autres, jusqu'aux partis politiques. Pour limiter la dispersion et l'irresponsabilité, la concentration des structures est une impérieuse nécessité. Il y a urgence à regrouper en trois pôles : sécurité, prévention et pratique médicale, les multiples agences, instituts et autres autorités. Ainsi, le pôle sécurité réunirait l'Afssaps (produits de santé), l'Afssa (sécurité alimentaire) et l'Afesst (sécurité au travail) ; le pôle prévention regrouperait l'Institut national de veille sanitaire (INVS) et l'Institut national de la prévention (INPS) ; et le pôle pratiques médicales et profesionnelles de santé, la Haute Autorité de santé (HAS) et l'Institut national contre le cancer (Inca). Réduction des effectifs, abolition des postes créés uniquement pour bons services rendus et de ces doublons si chers à l'administration au prétexte de contrôler le voisin, accélération des circuits de décision, évaluation des résultats, tels sont les piliers d'une refonte de notre système de protection sanitaire qui traduirait un vrai changement dans l'organisation étatique.

La question des experts dits « indépendants » n'a aucun sens, car nul ne l'est vraiment. Les meilleurs scientifiques ou médecins dans un domaine sont sollicités par tous les organismes privés comme publics. Si l'expert indépendant n'est pas demandé, c'est parce que sa valeur ajoutée est nulle. L'essentiel consistera donc à dessiner de nouveaux circuits de décision qui empêchent la collusion, basés sur le contrat et son corollaire, la résiliation immédiate et sans appel en cas de conflit avéré. A ce prix seulement, nous retrouverons des institutions sanitaires dignes de leurs missions et en lesquelles nous ayons vraiment confiance.

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mercredi 19 janvier 2011

[INED] Mesurer l'espérance de vie

Comment mesure-t-on l'espérance de vie ?

animation l'esperance de vie

Présentation


Comment font les démographes pour calculer la durée de vie moyenne d'une population, ce que l'on appelle l'espérance de vie, alors que toutes les personnes composant cette population sont encore en vie et qu'elles ne mourront que plus tard?

Lancer l'animation

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jeudi 13 janvier 2011

Grippe : le Tamiflu n'aurait guère plus d'effet que l'aspirine | Rue89

Une infirmière présente un kit contre la grippe, au CHU de Lille, le 6 août 2009 (Pascal Rossignol/Reuters).

En partenariat avec La Liberté, quotidien romand édité à Fribourg

Le Tamiflu est-il la panacée, un remède génial contre la grippe, ou une invention de spécialistes du marketing ? Face aux pandémies, il n'est plus un gouvernement qui ne recommande pas ce médicament vendu par la multinationale Roche.

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mardi 11 janvier 2011

Conflits d’intérêts, n’oublions pas les journalistes

Les "dealers d’opinion", ceux qui vendent leur pouvoir d’influence, ne se recrutent pas que chez les experts médicaux. Les journalistes ont aussi leur lot d’équilibristes de l’éthique, cette fois-ci journalistique.

Avec l’affaire du Mediator, le public affine sa prise de conscience de l’infiltration de l’information médicale par des intérêts financiers et notamment pharmaceutiques. Pourtant, quelques mois auparavant, la pathétique gestion de la pandémie H1N1 avait montré qui tirait réellement les ficelles de la santé publique française aussi bien qu’internationale.

Cette situation est désormais banalisée. Tout récemment encore, la Présidente de la puissante et richissime Société Française de Cardiologie affirmait dans le Monde " Je ne suis pas choquée qu’il y ait des infiltrations des sociétés savantes par les laboratoires ". Incroyable, non ?

Quand on passe les bornes, il n’y a plus de limites nous disait Alfred Jarry.

Mais certains journalistes jouent un rôle important dans la désinformation orientée.

Hélène Cardin, spécialiste santé sur France Inter, est une caricature de cette déviance. Son morceau de bravoure a été un Le téléphone sonne sur les hormones dans le traitement de la ménopause. Il s’agissait de réhabiliter ce traitement qui favorise pourtant les cancers du sein. Elle a pour cela invité des "Notables de la ménopause" [1] avec lesquels elle a écrit un livre sur le sujet, pour en vanter les bienfaits.

En pratique, les dealers d’opinion ne seraient rien sans leurs homologues "journalistes". Honte à eux !

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lundi 10 janvier 2011

Une étude américaine dévoile une des clefs de la maladie d’Alzheimer remettant en cause la théorie d’une surproduction de plaque de béta-amyloïde au niveau cérébral | Pharmactua

Une étude américaine dévoile une des clefs de la maladie d’Alzheimer remettant en cause la théorie d’une surproduction de plaque de béta-amyloïde au niveau cérébral. Les chercheurs dirigés par le Dr Randall Beteman de l’Université de Washington à Saint Louis ont démontré que les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer n’arrivent pas à éliminer la alors que celle-ci est produite en même quantité chez des personnes saines du même âge. Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ont entre 100 à 1000 fois la quantité de béta-amyloïde au niveau cérébral que les personnes saines.

 Les chercheurs ont comparé 12 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer à 12 personnes saines. La production de était identique dans les deux groupes mais les chercheurs ont trouvé une diminution de 30 % de la capacité à éliminer la chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

 Une diminution de 30 % de la capacité à éliminer la implique que la maladie met 10 ans avant que les patients montrent des signes de déficience mentale.

Cette découverte est clef pour la mise au point de nouveaux traitements selon les chercheurs qui ont publié les résultats de leurs travaux dans la célèbre revue américaine Science. Par A Bless d’après Science et une analyse Pharmactua

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vendredi 7 janvier 2011

FMC-HGE : Quelle chimiothérapie en première ligne d’un cancer colique métastasé ?

La survenue de métastase est une éventualité fréquente dans l'histoire naturelle d'un cancer colique. Dans 20 à 30% des cas, les métastases sont synchrones de la découverte de la tumeur primitive. Par ailleurs, 50% des malades opérés d'un adénocarcinome colique avec envahissement ganglionnaire présenteront des métastases au cours de leur évolution. La mise en évidence de métastases dans l'évolution d'un cancer colique amène à évoquer systématiquement la possibilité d'une résection chirurgicale. En cas de non-résécabilité des métastases, la proposition thérapeutique d'une chimiothérapie est justifiée si l'état général est conservé. Cette chimiothérapie a pour objectif principal d'augmenter la durée de vie et en particulier la durée de vie sans symptôme. Les données publiées dans une méta-analyse récente montre que la réalisation d'une chimiothérapie augmente de 50% les chances de survie à 1 an sans détérioration de la qualité de vie [1]. Un deuxième objectif du traitement est de permettre une résection des métastases. Cette éventualité est rare dans les études multicentriques [2]. L'objectif du traitement est donc le plus souvent palliatif et doit être clairement expliqué au patient. Cet objectif palliatif a pour corollaires les notions de chronicité (de la maladie et du traitement) et de très forte probabilité de décès par évolution de la maladie.

Le développement des schémas de traitement répond à une méthodologie précise. Les drogues ou associations de drogues sont, dans un premier temps, évaluées par des études cliniques de phase II. Dans ces études, la toxicité est le critère principal d'évaluation, l'efficacité est un critère secondaire, le plus souvent résumé par le taux de réponse (critères OMS). Le taux de réponse est un critère intermédiaire, reproductible, attestant de l'efficacité de la chimiothérapie sur la maladie tumorale mais il ne peut pas se substituer à l'objectif principal du traitement qui reste la durée de vie. L'étude de phase II est une étape de sélection des schémas de traitement. Dans un deuxième temps, les schémas les plus prometteurs en phase II sont comparés au schéma de référence pour tenter de démontrer un gain de survie. Ces études prospectives comparatives randomisées (phase III) ou leur méta-analyse ont pour critère de jugement principal la durée de vie et comme critère secondaire la durée de vie sans symptôme ou la durée de vie sans progression. Pour des raisons méthodologiques, seules les études de phase III et les méta-analyses permettent la comparaison rigoureuse des résultats des données de survie, de toxicité et de qualité de vie.

L'histoire récente de la chimiothérapie du cancer colique a connu deux périodes importantes. La première de 1959 au début des années 90 a étudié la seule drogue considérée comme potentiellement efficace, le 5 fluorouracile (5FU) et ses différentes modalités d'administration et de biomodulation. Cette période a conduit au développement de plusieurs schémas de "référence" selon les pays et les continents. La seconde période a débuté avec le développement de nouvelles molécules (irinotecan, oxaliplatine, raltitrexed) et a provoqué une modification de la prise en charge thérapeutique avec la démonstration de l'efficacité des traitements de deuxième ligne [3].

Dans une première partie, nous relaterons, à l'aide des outils méthodologiques de la médecine fondée sur des preuves (evidence based medicine, EBM) présentés dans l'introduction, l'évolution des schémas thérapeutiques depuis 10 ans.

Dans une seconde partie, nous évoquerons les problèmes de choix entre les différents schémas.

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jeudi 6 janvier 2011

Les nouvelles promesses de l'aspirine

Le revers de la médaille, c'est que ce blocage des prostaglandines empêche à son tour la production du mucus gastrique qui protège l'estomac contre sa propre acidité. D'où la toxicité digestive de l'aspirine, qui est, avec le risque hémorragique, le principal frein à son utilisation. Les pharmacologues estiment d'ailleurs que si une autorisation de mise sur le marché devait être demandée aujourd'hui pour l'aspirine, elle ne serait pas accordée. Cela ne l'empêche pas d'être le médicament le plus consommé au monde, avec chaque année plus d'une dizaine de milliards de comprimés vendus.

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mardi 4 janvier 2011

Seulement 21 nouveaux médicaments autorisés l'an dernier aux Etats-Unis

Alors que les autorités sanitaires américaines ont autorisé jusqu'à plus de 50 nouveaux médicaments en 1996 et 36 en 2004, ce chiffre est tombé à 21 l'an dernier. Pour 2011, l'une des grandes attentes porte sur le Benlysta, un traitement contre le lupus...04/01/10

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Buflomédil, un médicament dangereux?

SANTE - C'est ce qu'indique la revue de référence, «Prescrire», qui demande son retrait du marché...

Nouveau scandale en vue sur le marché du médicament? La revue spécialisée Prescrire recommande de «retirer» du marché un vasodilatateur (qui permet de dilater les vaisseaux sanguins), le Buflomédil. D’après la revue, le médicament est «sans intérêt thérapeutique démontré» et peut occasionner des effets secondaires indésirables neurologiques et cardiaques, «parfois mortels, en particulier en cas de doses élevées ou inadaptées à l'insuffisance rénale».

«Prescrire», une bible?

Prescrire rappelle que  l’Agence française du médicament (Afssaps) a mis au jour plusieurs dizaines de cas d’effets indésirables graves, dont certains mortels, entre 2007 et 2009. «Combien de victimes faut-il encore aux firmes concernées ou à l’Afssaps pour décider de retirer ce médicament du marché?», s’interroge Prescrire qui recommande également le retrait du marché d’un anti-inflammatoire le Nimésulide, responsables «d’hépatites graves»,  déjà retiré de certains marchés européens, ainsi que la Vinflunine, un anticancéreux.

Interrogé sur Europe 1 ce mardi matin, le professeur Philippe Even, président de l’Institut Necker a appelé à ne plus prescrire ces trois médicaments. «Depuis 20 ans», il n’a «jamais vue se tromper» la revue Prescrire. «Chaque fois que j'ai étudié un médicament, souvent après elle d'ailleurs, j'ai retrouvé les mêmes faits. C'est quasiment une bible».  

M.P.

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lundi 3 janvier 2011

Le paradoxe du restaurant

Refuser le second choix quand le premier n'est plus accessible : ce phénomène de dissonance cognitive est aussi présent chez les primates.

Sébastien Bohler

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Les oméga-3 sans effet sur la prévention des troubles du rythme cardiaque selon une large étude

Les sans effet sur la prévention des troubles du rythme cardiaque, selon une large étude. Un nombre important de personnes dans le monde consomme des sous forme de compléments nutritionels ou sous forme de médicaments pour prévenir les troubles du rythme cardiaque. Une étude présentée au Congrès de l’American Heart Association prouve leurs inefficacités.  653 patients atteints de fibrillation auriculaire et traités par un traitement standard ont été randomisés en double aveugle en 2 groupes pour recevoir un placebo ou des pendant six mois. Les résultats après 6 mois de traitement ne montrent aucune différence statistiquement significative entre les 2 groupes de patients.

 Les résultats de cette large étude clinique contredisent les résultats de petites études montrant un bénéfice des chez les patients atteints de fibrillation auriculaire. Commercialisé sous le nom de aux Etats Unis et sous le nom de dans certains pays européens par GlaxoSmithKline, , un médicament à base d’ a généré des ventes mondiales d’un milliard de dollars dont 750 millions aux Etats Unis.

L’étude dont les résultats sont publiés dans la revue de l’American Medical Association va fortement impactée la prescription d’ notamment aux Etats Unis ou ceux-ci sont prescrit par les cardiologues. De récentes études cliniques ont aussi démontré que les étaient sans effets sur les fonctions cognitives et sur la maladie d’Alzheimer. Par A Bless d’après The Journal of The American Medical Association, Forbes et une analyse Pharmactua

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