vendredi 24 décembre 2010

Evidence that placebos could work even if you tell people they’re taking placebos | Not Exactly Rocket Science | Discover Magazine

In many medical studies, even people who take “fake” treatments, such as sugar pills with no active ingredients, can still feel better. These are the puzzling “placebo effects”. They are common, diverse and powerful and they raise an interesting ethical question – can doctors justifiably prescribe placebos to their patients? The standard answer is no. Doing so patronises the patient, undermines their trust, and violates the principles of informed consent. It compromises the relationship between doctor and patient. At worst, it could do harm.

But many of these arguments are based on the idea that placebo effects depend on belief; people must expect that treatments will work in order to experience any benefits. For a doctor to prescribe a placebo, they’d need to deceive. But according to Ted Kaptchuk from Harvard Medical School, deception may not be necessary. In a clinical trial, he found that patients with irritable bowel syndrome (IBS) felt that their symptoms improved when they took placebo pills, even if they were told that the pills were inactive.

Fabrizio Benedetti, a placebo researcher at Turin Medical School who wasn’t involved in the study, says, “Although several studies suggested that placebos can be equally effective without deception, this is the first rigorous study that provides scientific evidence for this.”

Referring to an earlier study published in the British Medical Journal, he says, “We did the study because we knew that physicians were giving placebo to patients secretly without informed consent. Our study was designed to test whether placebo effects could be harnessed without this secret deception.”

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mercredi 22 décembre 2010

Le premier ministre Vladimir Putin alloue 3,9 milliards de dollars pour produire localement les médicaments en Russie et avertit les multinationales sur des possibles sanctions s’ils ne participent pas aux transferts de technologies | Pharmactua

Le premier ministre Vladimir Putin alloue 3,9 milliards de dollars pour produire localement les médicaments en Russie et avertit les multinationales sur des possibles sanctions s’ils ne participent pas aux transferts de technologies

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Les sodas accusés de troubler le sommeil des enfants

C'était évident ils contiennent de la caféine !

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vendredi 17 décembre 2010

10 médicaments « à retirer du marché »

L’hebdomadaire L’Express publie une liste de dix médicaments qui seraient « à retirer du marché » en raison d’effets indésirables l’emportant clairement sur les avantages. Des médicaments contre les crampes, le diabète, pour raviver le désir féminin ou encore arrêter de fumer. 

L’Express a réalisé cette liste sur la base des investigations de la revue médicale indépendante Prescrire, puis l’a soumise au Pr Jean-Paul Giroud, pharmacologue, membre de l’Académie nationale de médecine. « Tous les produits pharmaceutiques ont des effets secondaires, mais, pour ceux-ci, les risques encourus sont trop importants », estime l’hebdomadaire.

Sur la liste des médicaments « contestables »:

- Actos (Takeda) un antidiabétique oral qui provoque un risque accru de cancer de la vessie. Ce médicament appartient à la famille des glitazones comme l’antidiabétique Avandia (laboratoire GlaxoSmithKline) retiré du marché en novembre dernier.

- Hexaquine ( Gomenol) pour les crampes musculaires: « l’usage de la quinine, acceptable pour traiter un paludisme grave, est inadmissible pour des crampes en raison de risque mortel » de saignements liés à une chute de cellules sanguines (plaquettes), dit à l’AFP le Dr Bruno Toussaint de Prescrire. Gomenol se défend dans L’Express en indiquant que son produit n’en contient qu’ »à faible dose » et qu’il n’est prescrit que sur ordonnance, contrairement aux Etats-Unis (2 morts enregistrés).

- Nexen (laboratoire Thérabel Lucien Pharma), « un anti-inflammatoire (arthrose, règles Douloureuses) à l’origine de troubles du foie graves pouvant nécessiter une greffe de foie, est à éviter », souligne Bruno Toussaint.

- Vastarel (Servier) commercialisé depuis plus de 40 ans, dont les indications (vertiges, acouphènes, angine de poitrine…) se sont allongées, sans preuves solides de son efficacité, alors qu’en revanche, on observe des effets indésirables inquiétants comme l’apparition de syndromes parkinsoniens.

- Zyban (GSK) prescrit pour arrêter de fumer et qui se trouve être une substance proche des coupes-faim amphétaminiques comme le Médiator. « Ce médicament n’apparaît pas plus efficace que les gommes à mâcher ou les patchs à base de nicotine, qui présentent moins d’effets indésirables ».

- Intrinsa (laboratoire Warner Chilcott) pour contrer la baisse du désir chez les femmes après ablation des ovaires et de l’utérus. Ce patch à la testostérone, présenté comme un Viagra féminin, n’a pas été autorisé aux Etats-Unis en raison de sa faible efficacité sur la libido féminine, mais aussi à cause d’effets indésirables allant d’un excès de pilosité jusqu’à des troubles hépatiques et cardiovasculaires, relève L’Express.

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dimanche 5 décembre 2010

La France est «complètement larguée» au niveau de la recherche médicale

MEDECINE - Le professeur Philippe Even, ancien doyen de la faculté de médecine Necke rlivre un diagnostic sans appel...

«On est complètement largué»: l'ancien doyen de la faculté de médecine Necker, Philippe Even, alerte sur le déclin de la recherche biologique et médicale française, tirant à boulets rouges sur «un système terrifiant de contraintes» et d'«immobilisme».

«Ils sont asphixiés»

Son dernier livre de plus de 500 pages, La recherche biomédicale en danger, tombe comme un pavé dans la mare, éclaboussant politiques, agences et instituts. «Je fais partie d'un groupe d'hommes assez rares qui, ayant acquis la liberté complète et l'indépendance, et après une expérience de près de 50 ans dans le métier, peuvent à juste titre alerter sur ce qu'ils voient, sur ce que les autres voient aussi mais ne disent pas», explique le Pr Even dans un entretien à l'AFP.

«Le flux de la science coule à grande vitesse comme un torrent, et nous on est là, assis sur un pliant au bord de la rivière, avec notre ligne à bouchon tricolore. De temps en temps on attrape un poisson qui passe, mais on n'est pas sur la rivière. On ne progresse pas en même temps qu'elle.» Aujourd'hui président de l'Institut Necker, le médecin dédouane les chercheurs, «vraiment très bons, et en plus désintéressés, passionnés». «Mais ils sont dans un système, un réseau qui les contraint de tous côtés, ils sont asphyxiés», affirme-t-il.

Avec son franc-parler redoutable, c'est l'Etat qu'il cloue au pilori en premier lieu. «Partout où l'Etat est présent comme puissance dominante avec sa bureaucratie immobile, sa gérontocratie, ses hiérarchies, sa paperasserie, ses contraintes et sa pauvreté, il ne se passe rien», assène-t-il.

«Tout se passe en coulisse»

Peu nombreux sont ceux qui trouvent quelque grâce à ses yeux: l'ancien ministre de la Recherche Claude Allègre et aujourd'hui Valérie Pécresse. «Tout se passe dans la coulisse», clame-t-il, dénonçant la toute puissance des Grands Corps - X, Mines, Ponts, CEA, CNES - «qui ont infiltré toutes les structures de l'état, et qui prennent de facto toutes les grandes décisions d'investissement sans aucun contrôle».

Trois projets -ITER à Cadarache, la station spatiale habitée, le Laser Mégajoule- «croquent à eux seuls autant que toute la recherche biologique et médicale, pointe-t-il. L'Etat croit que la recherche ça se programme, alors que la recherche c'est toujours une surprise. S'il n'y a pas de surprise, ce n'est plus de la recherche». Et de développer l'exemple du virus VIH, responsable du sida, dont la découverte en 1983 a valu aux Français Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier le Prix Nobel de Médecine en 2008.

«A ce moment là des chercheurs jeunes, autonomes, audacieux, ont mis dans le mille plusieurs fois de suite. Depuis le jour où l'Etat est entré là dedans, il ne se passe plus rien». L'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS), «a stérilisé la recherche», assène-t-il.

«Un système terrifiant»

«Et là ce n'est pas une opinion, même si ce livre est plein d'opinions, bien sûr, et parfois d'humeurs. Ce sont des faits, des chiffres», assure-t-il, soulignant que ses accusations s'appuient sur l'analyse des publications scientifiques. Le véritable critère d'évaluation à ses yeux. A 78 ans, le Pr Even prend le parti des jeunes chercheurs, «mis complètement sous tutelle», mal payés mais aussi sans aucun espace de liberté où développer un projet.

«Ils sont dans un système terrifiant de contraintes, parce que le pouvoir est aux vieux, qui tiennent tout, qui assurent l'immobilisme».

La Recherche biomédicale en danger du Pr Philippe Even, Le Cherche midi, 534 p., 23,50 euros.

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jeudi 2 décembre 2010

GSK séduit par la carotte fiscale au Royaume-Uni

Les politiques d’incitation fiscale semblent bien avoir un impact très favorable sur la localisation des investissements pharmaceutiques. Ainsi, le britannique GSK vient de confirmer un très important programme industriel de 600 M€ qui sera engagé au profit de ses usines britanniques et susciterait la création d’un bon millier d’emplois. Ce schéma de développement, à l’étude depuis plus d’un an, a été validé « après que le gouvernement a décidé de réduire le taux de prélèvement sur les revenus générés par les brevets », a indiqué la direction.
Selon le CEO Andrew Witty, la législation va donner au groupe « l’opportunité d’accroître les capacités de sites déjà existants et également d’engager la construction d’une nouvelle unité ». GSK aurait, en effet, décidé de bâtir une nouvelle usine biopharmaceutique et d’étendre le périmètre d’un site déjà existant afin de produire des traitements de nouvelle génération dans le domaine des affections respiratoires.

L'Europe, si jamais elle a existé, est morte. Chacun pour soit et Dieu pour tous. Les grosses entreprises vont s'engouffrer dans la brèche de l'absence de politique commune comme l'ont fait les marchés avec les monnaies...

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vendredi 26 novembre 2010

Pourquoi les enfants n'aiment pas l'école

«L'imagination est plus importante que le savoir.» La phrase a beau être signée Albert Einstein, nous sentons confusément qu'elle relève de ces gentilles lubies de génies incapables de comprendre ce qu'ils doivent à une école, certes rigide, mais qui les a faits ce qu'ils sont. Mais Daniel T. Willingham, qui cite ces mots au début d'un des chapitres de son livre, Pourquoi les enfants n'aiment pas l'école (La Librairie des écoles, traduit de l'anglais), ne se contente pas de signifier sa réticence à l'énoncé du physicien allemand. L'homme est professeur en psychologie cognitive à Harvard, spécialiste du fonctionnement du cerveau, et tout l'objet de son ouvrage est justement de démontrer, à partir de données scientifiques sur les rouages de la mémoire et de la réflexion, combien l'absence de connaissances interdit toute imagination, et tout apprentissage de compétences.

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Certaines cellules cancéreuses se dissimulent dans la thyroïde pendant un traitement de chimiothérapie : une explication des récidives selon les chercheurs du M.I.T | Pharmactua

Certaines cellules cancéreuses se dissimulent dans la thyroïde pendant un traitement de chimiothérapie : une explication des récidives selon les chercheurs du M.I.T

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Provenge, le premier vaccin thérapeutique pour le cancer de la prostate à un stade avancé à un cout de 93.000 dollars marque l’escalade des prix des nouveaux anticancéreux aux Etats Unis | Pharmactua

Provenge, le premier vaccin thérapeutique pour le cancer de la prostate à un stade avancé à un cout de 93.000 dollars marque l’escalade des prix des nouveaux anticancéreux aux Etats Unis

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jeudi 25 novembre 2010

Régimes: dangereux pour la santé et pour la ligne, selon l'ANSES

Les méthodes amaigrissantes prônées par des livres ou des sites internet peuvent avoir des "effets néfastes" sur les os, le coeur et les reins, met en garde l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) dans un rapport publié jeudi. En outre, elles modifient le métabolisme, ce qui entraîne une reprise de poids au bout d'un an dans quatre cas sur cinq.

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mercredi 24 novembre 2010

Why do people behave badly? Maybe it's just too easy

Many people say they wouldn't cheat on a test, lie on a job application or refuse to help a person in need.

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Why are we getting fatter? Researchers seek a mysterious culprit

So, why are we fat? And getting fatter? Most people would say it's simple: We eat too much and exercise too little. But University of Alabama at Birmingham obesity researcher David B. Allison, Ph.D., says that answer, while valid, may be a little too simple. Allison and colleagues think the more relevant question is this: Why do we eat too much and expend too little energy? And like good detectives, they've set out to identify a suspect, or suspects, that may be contributing to the obesity epidemic. The game, as they say, is afoot.

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Science fails to face the shortcomings of statistics

November 19, 2010

Science fails to face the shortcomings of statistics

Tom Siegfried in Science News:

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Supposedly, the proper use of statistics makes relying on scientific results a safe bet. But in practice, widespread misuse of statistical methods makes science more like a crapshoot.

It’s science’s dirtiest secret: The “scientific method” of testing hypotheses by statistical analysis stands on a flimsy foundation. Statistical tests are supposed to guide scientists in judging whether an experimental result reflects some real effect or is merely a random fluke, but the standard methods mix mutually inconsistent philosophies and offer no meaningful basis for making such decisions. Even when performed correctly, statistical tests are widely misunderstood and frequently misinterpreted. As a result, countless conclusions in the scientific literature are erroneous, and tests of medical dangers or treatments are often contradictory and confusing.

Replicating a result helps establish its validity more securely, but the common tactic of combining numerous studies into one analysis, while sound in principle, is seldom conducted properly in practice.

Experts in the math of probability and statistics are well aware of these problems and have for decades expressed concern about them in major journals. Over the years, hundreds of published papers have warned that science’s love affair with statistics has spawned countless illegitimate findings. In fact, if you believe what you read in the scientific literature, you shouldn’t believe what you read in the scientific literature.

More here.

Posted by Abbas Raza at 06:04 AM | Permalink

Comments

As Mark Twain observed, "There are lies, .....lies and statistics". Parenthetically, his autobiography is flying off the bookstore shelves http://www.nytimes.com/2010/11/20/books/20twain.html?_r=1&hp.
The cancer generals of the war on cancer are probably the biggest purveyors of lies with statistics. After all, what else could have kept these dismal failures in business for so many decades?
The late Professor Dr. Hardin Jones, Ph.D., was a professor of medical physics, physiology and expert in medical statistics at UC Berkeley. He also published with the great Linus Pauling Ph.D.(two time solo Nobelaureate, chemistry and peace) and Abram Hoffer, M.D., Ph.D. Many years ago professor Jones proved that those cancer patients who refused the orthodox treatments of surgery, chemotherapy and radiation, lived up to four times longer than those who accepted them.
The cancer generals never came up with such conclusions obviously, since if they did, they would be out of business.
But professor Jones was an independent scientist not corrupted by drug company money. Jones was right and the cancer generals were wrong, and little has changed today. Basically professor Hardin Jones proved the entire war on cancer to be a dismal, corrupt, fraud, a massive medical quackery on a massive scale. It is no wonder the low level non scientists of the medical orthodoxy sought to lie and obstruct his work, no? The U.S. FDA is a corrupt cesspool bought and paid for by drug and food companies. Americans are the biggest fools on the planet from watching too many fixed football "sports" shams on the television.
Most medical doctors in the past 50 years have not even had a physics course much higher than high school physics without calculus. The corrupt physics "profession" if you can call it that, have caved and allowed themselves to be corrupted by demands of the medical accrediting agencies to keep the standards low for doctors, lest too many flunk out. When I started out, physics and engineering majors had to take four full long (17 or18) week semesters of a rigorous engineering physics course sequence in parallel with four rigorous calculus courses, two in differential calculus and two in integral calculus followed by differential equations, linear algebra, numerical analysis, complex variables and other advanced topics all before the junior year. On the other hand pre med majors took two semesters of watered down physics without calculus.
In addition to numerous discussions of statistics in nearly all physics classes, I took advanced statistics and probability theory at Berkeley.
How much statistics do you think most medical doctors take? They are kept away from these "hard" classes because otherwise there wouln't be enough of them around, get it?
Even the physicists are corrupt for their dismal failure to speak up about this academic corruption for over 50 years. And even today, the introductory physics courses at the "best" schools like MIT have been watered down to a lousy two semesters. Physics is irrelevant today, made so by specialization. All they do today is mechanics and electricity and magnetism.
We did mechanics, heat, sound, electricity and magnetism, optics and modern physics. All had labs too. We even performed the Millikan Oil Drop Experiment in the introductory lab! Shame, shame, shame on these low level schools for lowering the standards.

Posted by: Winfield J. Abbe | Nov 19, 2010 7:52:38 PM

It is noteworthy that the illustration is in error. The graph is of a probability DENSITY function (pdf). The vertical axis is labelled incorrectly as 'probability' - it is only the area shaded orange that can possibly be so designated. The shaded area is the probability that the variate is larger than the value indicated on the horizontal scale by the dot.
The range of values on the vertical axis of a pdf can be as large or as small as is appropriate to the variate it characterises. On the other hand, probability can only range from zero to one. One, ipso facto, is the total area under any pdf.

Posted by: narayan | Nov 20, 2010 3:29:01 PM

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Les épreuves des étudiants de médecine, jackpot des labos | Eco89

mardi 23 novembre 2010

Le crédit d'impôt recherche encore réduit au Sénat

Légèrement raboté à l'Assemblée nationale, le crédit d'impôt recherche (3,2 milliards d'euros) a été encore malmené lundi 22 novembre au Sénat. L'offensive vise la vingtaine de grands groupes (Sanofi, EADS, etc) qui dépensent plus de 100 millions d'euros au titre de la recherche. Contre l'avis du gouvernement, le sénateur centriste Jean Arthuis a fait supprimer la réduction d'impôt de 5 % proposée au-delà de ce seuil. Ne subsiste donc plus que la réduction d'impôt de 30 % sous le plafond de 100 millions d'euros. 

Enfin quelqu'un d'intelligent Merci r Arthuis contrairement à cette idiote (ou payée par les lobbies?) de Mme Lagarde

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vendredi 19 novembre 2010

Facebook pourrait provoquer des crises d'asthme

Zoom

Le célèbre réseau social Facebook pourrait provoquer des crises d’asthme. En effet, selon une étude menée par cinq médecins italiens, ces crises peuvent intervenir auprès de sujets déjà fragilisés, après le visionnage de photos interposées. L’étude a mis en scène un jeune homme de 18 ans, souffrant d’asthme. Celui-ci déprimait après avoir rompu avec sa petite amie, qui l’avait radié de sa liste d’amis. Le patient a alors pris un nouveau pseudo, pour redevenir ami avec cette jeune fille et pouvoir à nouveau consulter les photos de son profil. Les médecins ont alors mesuré le flux respiratoire du jeune homme en lui faisant porter un masque, constatant que son volume respiratoire plonge (baissant jusqu’à plus de 20%) dès qu’il se connecte à Facebook.

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lundi 15 novembre 2010

Nourrisson réanimé de force : l'hôpital de Châteauroux condamné

La cour d'appel de Bordeaux a condamné l'hôpital de Châteauroux à indemniser la famille d'une jeune femme handicapée.

Le Centre hospitalier de Châteauroux

Le Centre hospitalier de Châteauroux

Photo : Hopital.fr

La cour administrative d'appel de Bordeaux a donné raison à la mère d'une jeune femme handicapée qui poursuit l'hôpital de Châteauroux, où elle a accouché il y a 28 ans, selon une information RTL.

Le 11 août 1982, Annie Amouriq vit un dramatique accouchement. Quinze jours après le terme de sa grossesse, elle accouche d'une petite-fille en arrêt cardiaque. En salle d'accouchement ne sont présents qu'une sage-femme et une infirmière. C'est un pédiatre, en charge d'un autre cas dans l'établissement, qui va prendre en charge l'enfant, le réanimant malgré l'opposition du père du nourrisson.

Une fois le bébé revenu à la vie, le médecin prévient les parents que leur fille ne marchera pas et ne parlera pas non plus. Le praticien avait raison. Aujourd'hui âgée de 28 ans, Elodie Amouriq est très lourdement handicapée, ne pouvant effectuer le moindre geste seule.

La mère d'Elodie, seule depuis le décès de son mari, mène un combat pour obtenir réparation et assurer la survie matérielle de sa fille, dont les soins coûtent chers.

La cour d'appel de Bordeaux, qui a jugé que l'hôpital de Châteauroux avait commis des fautes, l'a condamné à verser 1,3 million d'euros à la famille d'Elodie et à la caisse primaire d'assurance maladie de l'Indre. L'hôpital va saisir le Conseil d'Etat, ultime recours en matière administrative.

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lundi 8 novembre 2010

Etats-Unis: le tournage de films pornos arrêté à cause d'un acteur infecté par le VIH

Deux maisons de production de films pornographiques de Californie ont suspendu leurs tournages après avoir appris que l'un de leurs acteurs avait été infecté par le VIH, indique le Los Angeles Times dans son édition de mercredi.

Vivid Entertainment et Wicked Pictures, deux entreprises situées dans la banlieue de Los Angeles, ont pris cette décision par précaution après avoir eu confirmation que l'acteur, ou l'actrice, dont l'identité n'a pas été révélée à ce stade, avait été infecté par le VIH.

«Nous appliquons le principe de précaution et continuons de suivre la situation», a déclaré le fondateur de Vivid, Steven Hirsch, au quotidien. «Nous allons attendre d'avoir toutes les données en main avant de reprendre la production», a-t-il ajouté.

Une clinique spécialisée dans l'accompagnement médical des acteurs pornographiques a indiqué qu'elle faisait des analyses sur des acteurs qui auraient pu être infectés par le comédien qui a contracté le VIH.

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mardi 2 novembre 2010

lundi 1 novembre 2010

Pourquoi l'alcool rend-il violent ? - Laurent Bègue, article

Laurent Bègue

Nous croyons que si l’alcool peut rendre violent, c’est uniquement parce qu’il agit sur l’organisme. En réalité, des effets de contexte et de culture jouent également un rôle déterminant.

L’alcool est considéré comme la substance la plus fortement liée aux conduites agressives. Dans une recherche portant sur 9 300 criminels issus de 11 pays différents, il a par exemple été montré que 62 % des délinquants violents avaient bu avant de commettre une agression. Tous les types de violences sociales peuvent d’ailleurs être liés à l’alcool, chez l’auteur des faits comme chez la victime : les violences sexuelles, ou dans les services d’urgence hospitalière, dans l’armée, dans le domaine sportif (l’« alcooliganisme »), mais aussi les maltraitances d’enfants… En France, selon une récente étude, 6,5 % de la population a déjà participé à une bagarre dans un lieu public. Parmi ces sujets, 40 % avaient bu de l’alcool dans les deux heures qui avaient précédé les faits (1). Par ailleurs, les femmes consommant beaucoup d’alcool semblent plus fréquemment victimes de coups et blessures (2). L’...

Article de 3152 mots.

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L'alcool plus dangereux que l'héroïne ou le crack

L'alcool est plus nocif que certaines drogues illégales comme l'héroïne ou le crack si l'on tient compte de ses effets autant sur les individus que sur l'ensemble de la société, a indiqué une étude publiée lundi par la revue médicale britannique The Lancet.

L'étude, qui émane de la Commission scientifique indépendante sur les drogues (ISCD), estime que "les actuels systèmes de classification des drogues gardent peu de relation avec leur réelle nocivité".

Ses auteurs expriment leur "accord avec les conclusions d'études d'expert précédentes selon lesquelles prendre fermement l'alcool pour cible... constitue une politique de santé valable et nécessaire".

Les experts de la commission ont élaboré leur propre système pour évaluer les substances et étudié la nocivité des drogues sur le corps humain mais également d'autres facteurs comme le coût de leur usage pour le système de santé ou le système carcéral.

L'héroïne, le crack (dérivé de la cocaïne) et la méthamphétamine sont les plus mortels, mais si l'on tient compte des effets pour la société, l'alcool est le plus dangereux, suivi de l'héroïne et du crack, selon l'étude.

Dans une échelle de dangérosité de 0 à 100, l'alcool est évalué à 72, l'héroïne à 55 et le crack à 54.

© 2010 AFP

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samedi 30 octobre 2010

Relation entre les sodas et le diabète de type 2

Nutrition, diététique

Une étude américaine a trouvé que la consommation régulière de boissons sucrées accroît les risques de

syndrome métabolique

et du diabète de type 2. Les chercheurs recommandent donc de limiter au maximum ces boissons afin de réduire l'éventuelle apparition de ces conditions. Des études antérieures avaient déjà commencé à établir cette relation, mais cette

dernière étude

fait le bilan global sur plus de 300 000 participants et a estimé les valeurs de risques. Dans de nombreux pays, dont les États-Unis, la consommation de boissons sucrées s'est accrue et cela inquiète fortement.

Ainsi, boire une ou deux boissons sucrées par jour accroît le risque de diabète de type 2 de 26 % et celui du syndrome métabolique de 20 % par rapport à ceux qui ne buvaient qu'une boisson sucrée par mois au maximum. Cela incorpore la prise de poids.

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mercredi 27 octobre 2010

Les publicités pour produits de beauté abaissent l'estime de soi

Psychologie et Sociologie

Une des forces des publicitaires est la capacité d'arriver à transformer des objets assez banals en produits fortement désirables. Des chercheurs hollandais ont travaillé sur le thème des publicités. Dans une publicité par exemple, un rouge à lèvres se présentait à côté d'un haut talon qui représente le glamour ; dans une autre bien classique, un bidon d'adoucissant se trouvait à côté d'un ours en peluche qui représente la douceur. Ils ont réalisé différentes

expériences

auprès de femmes. Après exposition à un produit de beauté, les consommatrices sont plus susceptibles de penser à elles-mêmes que si elles avaient vu les mêmes produits en dehors de leur contexte publicitaire.

Les publicités pour les produits de beauté semblent faire en sorte que le consommateur ait l'impression que leur niveau propre de beauté diffère de la réalité. Les gens se comparent aux images liées au produit de la publicité même si les images ne montrent pas de modèles humains. Ces images de produits baissent l'évaluation de soi de la même manière qu'un top modèle.

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Carton jaune : Opérer tout en regardant un match de foot n’est pas admis

Opérer tout en regardant un match de foot n’est pas admis dans les hôpitaux valaisans, a rappelé le Centre hospitalier du centre du Valais à l’un de ses chirurgiens. Le directeur de l’établissement, Vincent Castagna, a convoqué le praticien fautif pour une “sérieuse mise au point”. Il tient toutefois à préciser qu’il n’y a pas de télévision en salle d’opération : le match était diffusé sur un ordinateur, rapporte RSR.ch

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mardi 26 octobre 2010

Danger des LED : nos mesures, ce que dit vraiment le rapport. Calme !

Danger des LED : nos mesures, ce que dit vraiment le rapport. Calme !

L'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) a tiré la sonnette d'alarme sur les lampes à LED. Gare aux interprétations rapides. Beaucoup de fausses idées se sont brutalement propagées sur le réseau et sur les ondes ! Les lampes LED destinées au grand public ne présentent aucun danger mesuré. C'est écrit noir sur blanc dans le rapport.

Comme d'habitude les journalistes télé n'ont rien compris et racontent n'importent quoi! quelle bande d'abrutis

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Injections de cortisone et tendons

Médecine

Il est fréquent de réaliser des

injections de cortisone

chez les personnes qui souffrent de problèmes douloureux aux tendons, comme le fameux tennis elbow. Il s'avère que l'injection de cortisone serait plus néfaste que bénéfique. Le spécialiste qui a découvert cela veut mettre en garde les praticiens : il existe de meilleurs traitements disponibles.

La majorité (70-90 %) des personnes qui attendent pour voir finissent par guérir tout seules au bout de 6 à 12 mois. Ce n'est pas le cas après une injection de cortisone. Les médecins doivent être mis au courant que si ces injections produisent des effets positifs immédiats, ces derniers restent valables que sur le court terme et il existe un fort risque de récurrence du problème et de mauvais résultats comparés à la politique du « wait and see » (attendre et voir). Les problèmes de tendinites affectent les jeunes gens et les personnes d'âge moyen qui sont actifs. Ils sont difficiles à traiter. La condition est plus susceptible de revenir après les injections plutôt que par un essai d'exercices physiques bien guidés, mais qui mettent deux à trois mois pour agir. Dans tous les cas de traitement, un exercice sur le long terme semble nécessaire.

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Les malades pourront consulter un médecin par Internet

lundi 25 octobre 2010

L’énoxaparine et les biosimilaires font décoller les revenus de Sandoz

On comprend l’intérêt de Pfizer (lire notre post précédent) pour les biosimilaires. Le leader Sandoz, filiale du suisse Novartis, commence à recueillir les fruits de son statut de pionnier. Au 3e trimestre, les ventes de Sandoz ont progressé de 23 %, à 2,2 Md$, notamment grâce aux excellents résultats américains de l’énoxaparine, la première version générique de l’antithrombotique Lovenox de Sanofi-Aventis qui, avec 292 M$ facturés entre début juillet et fin septembre, a surpassé tous les produits injectables lancés récemment aux USA.
Depuis le début de l’année, les biosimilaires des traitements de l’anémie Binocrit (époétine-alfa) et Zarzio (filgrastime) ont fortement contribué à tirer la croissance de Sandoz. Quant à l’Omnitrope, il « n’a cessé de gagner du terrain face aux traitements originaux du déficit de l’hormone de croissance », souligne Novartis dans la présentation de ses résultats trimestriels.
Rappelons que le marché des médicaments biotechnologiques dont les brevets vont tomber dans le domaine public d’ici à 2015 représente un CA annuel de 75 Md$.

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Allemagne • Le pays où “Big Pharma” fait la loi | Courrier international

Une aspirine vaut en effet 2 centimes d’euro au Royaume-Uni, 14 en République tchèque et 20 en Allemagne.
Des médicaments tels que la pilule contraceptive Yasmin, produit par l'allemand Bayer pour plus de 100 pays dans le monde, coûte si cher en Allemagne que le marché de réimportation de Yasmin à travers le Portugal se porte à merveille.

D'après l'OCDE, les Allemands dépensent 20% de plus que la moyenne des pays riches pour les médicaments. Il y deux raisons à cela : en raison de sa taille, l’Allemagne constitue le marché de référence sur lequel les autres pays basent leur prix – souvent plus bas, explique à l'hebdomadaire une lobbyiste. […] lire la suite sur presseurop.eu


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La consommation de magnésium pourrait participer à prévenir l’apparition du diabète

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La consommation de pourrait participer à prévenir l’apparition du diabète. Dans une étude portant sur près de 5000 personnes, des chercheurs de l’Université de Caroline du Nord aux Etats Unis ont mis en évidence un lien entre le taux de consommation de et le risque d’être atteint de diabète. Les chercheurs ont étudié 4497 personnes âgées de 18 à 30 ans ne présentant pas de diabète au début de l’étude.  Après un suivi sur 20 ans, 330 personnes ont été touchés par le diabète.

 Les personnes prenant en moyenne 200 mg de pour 1000 calories consommés ont été 47 % moins exposées au diabète que ceux consommant 100 mg et moins pour 1000 calories ingérés. Certains marqueurs de l’inflammation ainsi que la résistance à l’action de l’insuline ont baissé en fonction des taux de consommés.

 Les chercheurs dirigés par le Dr Ka He émettent l’hypothèse sur l’action du sur le fonctionnement de certains enzymes impliqués dans la métabolisation du glucose. Par A Bless d’après Diabetes Care et une analyse Pharmactua

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Le « Flop » du vaccin contre la grippe saisonnière

Publié le Lundi 25 octobre 2010

Selon les chiffres que s’est procurés Europe 1, seulement 40% des patients à risque – les personnes âgées, les femmes enceintes, les enfants, et les personnes fragiles – ont déjà été vaccinés contre 80% habituellement à la même période de l’année. La raison : la méfiance du public vis-à-vis de la grippe H1N1 dont la souche a été ajoutée cette année au vaccin contre la grippe saisonnière.

Interrogé par Europe 1, Bruno Lina, le directeur du centre national de référence de la grippe, souligne que « les patients sont devenus très méfiants. Ils ne croient plus en l’efficacité du vaccin et sont très réticents à se faire piquer. »  Parmi les idées reçues rencontrées par  les médecins en consultation,  « la dangerosité de la souche inactivée du H1N1 ».
Certains spécialistes avaient prévenu l’an dernier du risque de tenir un discours trop alarmiste face au virus H1N1. Aujourd’hui, les patients ont plus peur du vaccin que de la grippe elle même. Le problème, dit Bruno Lina, c’est que pour des personnes à risques; ne pas se vacciner peut être dangereux. Chaque année, rappelle-t-il, la grippe saisonnière tue 2.000 à 3.500 personnes.

 Source : Europe 1

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dimanche 24 octobre 2010

La fellation, responsable d'une vague de cancers?

Les cancers de la cavité buccale augmentent nettement depuis une trentaine d'année en raison d'infection de papillomavirus transmis sexuellement lors de rapports bucco-génitaux, signe d'un changement des pratiques sexuelles, selon des travaux parus mercredi.

"Plusieurs recherches montrent un accroissement de la fréquence des cancers oropharyngés avec une proportion croissante de ces tumeurs résultant d'une infection de papillomavirus humains chez des sujets devenus sexuellement actifs très jeunes et ayant eu de multiples partenaires", écrivent les auteurs de cette recherche.

"Les causes possibles de cette augmentation font l'objet de nombreuses discussions mais les changements de pratiques sexuelles ces dernières décennies à savoir l'accroissement des relations bucco-génitales et du nombre de partenaires" paraissent être les principales raisons, soulignent-ils dans cette communication publiée par les Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

Ils citent également une petite étude menée auprès d'étudiants américains selon laquelle "embrasser avec la langue" pourrait aussi être liée à ces cancers.

"Nous observons ainsi une lente épidémie de cancers de la voie buccale, aux Etats-Unis et dans des pays d'Europe du nord, provoqués par des papillomavirus transmis sexuellement", ajoutent-ils.

Ce constat a conduit le Centre international de recherche sur le cancer à reconnaître ces papillomavirus comme un facteur de risque des cancers oropharyngés en plus du tabagisme et de la consommation d'alcool, les causes traditionnelles.

Ces virus étaient jusqu'alors connus pour être responsables de la plupart des cas de cancer du col de l'utérus contre lequel il existe désormais deux vaccins efficaces chez les jeunes filles avant qu'elles ne deviennent sexuellement actives.

"La possibilité que nous soyons confrontés à une épidémie de cancers de la voie buccale résultant d'infections avec des papillomavirus exige toute l'attention", jugent le Dr Torbjörn Ramqvist, professeur au Karolinska Institutet en Suède, coauteur de cette étude.

Exemple de cette épidémie, à Stockholm, l'incidence de cancer de l'amydale résultant d'une infection de papillomavirus a été multipliée par sept en trente ans.

Les cancers oropharyngés provoqués par une telle infection représentent désormais le tiers des cancers de la cavité buccale diagnostiqués chaque année en Suède.

Si cette tendance se poursuit, ces tumeurs buccales transmises sexuellement compteront pour la moitié des cancers oropharyngés en Suède et probablement aussi aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas entre autres, estiment ces chercheurs.

Les différentes études analysées révèlent que le pronostic de survie est meilleure pour un cancer de la cavité buccale résultant d'une infection de papillomavirus que ceux provoqués par le tabac et l'alcool.

Les chances de survie pour les cancers oropharyngés sont de 25% cinq ans après le diagnostic.

Le cancer de l'amydale et de la base de la langue représentent 90% des cancers de la cavité buccale.

(source AFP)

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mardi 19 octobre 2010

FDA approves Botox to treat chronic migraine

The U.S. Food and Drug Administration today approved Botox injection (onabotulinumtoxinA) to prevent headaches in adult patients with chronic migraine. Chronic migraine is defined as having a history of migraine and experiencing a headache on most days of the month.

“Chronic migraine is one of the most disabling forms of headache,” said Russell Katz, M.D., director of the Division of Neurology Products in the FDA’s Center for Drug Evaluation and Research. “Patients with chronic migraine experience a headache more than 14 days of the month. This condition can greatly affect family, work, and social life, so it is important to have a variety of effective treatment options available.”

Migraine headaches are described as an intense pulsing or throbbing pain in one area of the head. The headaches are often accompanied by nausea, vomiting, and sensitivity to light and sound. Migraine is three times more common in women than in men. Migraine usually begins with intermittent headache attacks 14 days or fewer each month (episodic migraine), but some patients go on to develop the more disabling chronic migraine.

To treat chronic migraines, Botox is given approximately every 12 weeks as multiple injections around the head and neck to try to dull future headache symptoms. Botox has not been shown to work for the treatment of migraine headaches that occur 14 days or less per month, or for other forms of headache. It is important that patients discuss with their physician whether Botox is appropriate for them.

The most common adverse reactions reported by patients being treated for chronic migraine were neck pain and headache.

OnabotulinumtoxinA, marketed as Botox and Botox Cosmetic, has a boxed warning that says the effects of the botulinum toxin may spread from the area of injection to other areas of the body, causing symptoms similar to those of botulism. Those symptoms include swallowing and breathing difficulties that can be life-threatening. There has not been a confirmed serious case of spread of toxin effect when Botox has been used at the recommended dose to treat chronic migraine, severe underarm sweating, blepharospasm, or strabismus, or when Botox Cosmetic has been used at the recommended dose to improve frown lines.
 

Botox is manufactured by Allergan Inc. of Irvine, Calif.
 

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lundi 18 octobre 2010

Être parent, une bénédiction ? - Justine Canonne, article Psychologie

Être parent, le plus beau « cadeau » au monde ? La plupart des gens supposent qu’avoir des enfants les comblera de bonheur… Pourtant – et bien que cela puisse paraître contre-intuitif à première vue –, plusieurs études ont montré qu’être parent ne rendait pas forcément heureux. L’une des études les plus citées en ce domaine a été menée par le psychologue américano-israélien Daniel Kahneman, également expert en finance comportementale et récipiendaire du prix Nobel d’économie en 2002.

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Le botox rend-il idiot ?

Sébastien Bohler

La toxine botulique, produite par la bactérie Clostridium botulinum, est une molécule paralysante et le plus puissant poison connu à ce jour. Elle est aussi utilisée depuis une vingtaine d'années dans le traitement des rides en injections locales à faible dose pour provoquer des paralysies musculaires ciblées de certains muscles du visage.

En paralysant les muscles faciaux, cette substance modifie les émotions que l'on peut ressentir, par exemple, en lisant un texte. David Havas et ses collègues de l'Université du Wisconsin ont injecté du botox à des jeunes femmes dans certains muscles du front où se forment les rides, mais qui servent aussi à exprimer des émotions négatives comme la tristesse ou la colère. Ils leur ont fait lire des textes suscitant des émotions négatives, et ont constaté qu'elles mettaient plus de temps à comprendre le sens des phrases. En outre, elles comprenaient entre cinq et dix pour cent de phrases en moins.

Cette expérience montre que les mouvements des muscles du visage servant à exprimer une émotion sont une aide pour identifier l'émotion correspondante, parce qu'on la reproduit de façon imperceptible. Des expériences d'imagerie cérébrale avaient déjà montré que l'injection de botox réduit l'activité de certaines zones du cerveau impliquées dans la perception des émotions, telles que l'amygdale cérébrale ou le cortex orbitofrontal.

Selon les zones du visage où est réalisée l'injection, la compréhension des émotions décrites dans un texte est différemment altérée. Si le muscle facial ciblé est le muscle corrugateur du front, la compréhension des émotions négatives sera altérée ; si l'injection est réalisée autour de la bouche, les émotions positives risquent d'être moins bien perçues. Le botox donne un visage plus lisse, mais aussi une lecture sans relief.

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1%, 4%, 10% d'homosexuels en France... qui dit mieux? | Rue89

L'enquête CSF a invité les personnes interrogées à situer leur sexualité sur un gradient allant de l'hétérosexualité exclusive à l'homosexualité :

  • 4% des hommes comme des femmes déclarent avoir déjà eu des pratiques sexuelles avec un partenaire du même sexe.

Attention : ça ne fait pas 4% d'homosexuels dans la population, loin de là : beaucoup, par exemple, n'ont connu ces expériences que dans leur adolescence.

Dans le détail, en France :

  • 4,0% des femmes et 4,1% des hommes de 18 à 69 ans déclarent avoir déjà eu des pratiques sexuelles avec un partenaire du même sexe.
  • Parmi les personnes qui rapportent avoir déjà eu des pratiques homosexuelles, 13,4% des femmes et 12,4% des hommes ne rapportent de telles expériences qu'avant l'âge de 18 ans.
  • Seuls 0,3% des femmes et des hommes n'ont eu au cours de leur vie des pratiques sexuelles uniquement avec des personnes du même sexe.
  • 6,2% des femmes et 3,4% des hommes déclarent avoir ressenti de l'attirance pour une personne de même sexe
  • 1% des femmes et 1,6% des hommes ont eu une relation sexuelle avec une personne du même sexe au cours des douze derniers mois.
  • 0,5% des femmes et 1,1% des hommes se définissent comme homosexuels
  • 0,8% des femmes et 1,1% des hommes se disent bisexuels.

C'est vrai qu'à Paris, « dans le micro-milieu des bac+5, entre 40 et 50 ans, on trouve bien entre 10 à 15% d'homosexuels », se moque Nathalie Bajos (Inserm). Ce qui explique que ce taux tout rond continue de circuler comme une vérité révélée dans les rédactions, celle de Rue89 par exemple.

Car à Paris :

  • 6,0% des femmes et 7,5% des hommes habitant dans l'agglomération parisienne déclarent avoir déjà eu des pratiquessexuelles avec une personne de même sexe, contre respectivement 3,2% et 2,9% pour celles et ceux qui habitent dans des communes rurales.
  • Les pourcentages enregistrés dans l'agglomération parisienne atteignent leur maximum chez les femmes de 40-49 ans (8,1%) et chez les hommes de 35-39 ans (6,6%), et plus encore chez les Franciliens de ces âges qui déclarent un niveau d'étude supérieur à Bac+2 (11,4% et 14,6% respectivement), ce qui traduit en partie les parcours sociaux particuliers que doivent emprunter les personnes homo-bisexuelles pour vivre dans des environnements plus tolérants.

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L'amour de l'argent - Keynes, "les Perspectives économiques pour nos petits-enfants" (1930)

L'amour de l'argent comme objet de possession, qu'il faut distinguer de l'amour de l'argent comme moyen de se procurer les plaisirs et les réalités de la vie, sera reconnu pour ce qu'il est : un état morbide plutôt répugnant, l'une de ces inclinations à demi criminelles et à demi pathologiques dont on confie le soin en frissonnant aux spécialistes des maladies mentales

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Sanofi-aventis noue une collaboration de recherche avec l’Université Harvard

Sanofi-aventis noue une collaboration de recherche avec l’Université Harvard

Publié le Lundi 18 octobre 2010

Sanofi-aventis a annoncé aujourd’hui avoir noué une collaboration de recherche avec l’Université Harvard. Objectif : faire avancer les connaissances en santé humaine par la conduite de recherches fondamentales et appliquées, et promouvoir les échanges scientifiques entre l’Université Harvard et le groupe pharmaceutique français. Une collaboration axée sur la recherche biomédicale translationnelle dans plusieurs domaines thérapeutiques tels que le cancer, le diabète et les maladies inflammatoires.

La recherche académique Française n'attire pas vraiment les industriels : pourquoi ?

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vendredi 15 octobre 2010

Un deuxième enfant ? Cela dépend... du premier !

Un deuxième enfant ? Cela dépend... du premier !

Sébastien Bohler

Qu'est-ce qui décide les parents à faire un deuxième enfant ? D'après le psychologue Markus Jokela, tout dépend du premier. Est-il tourné vers les autres, facile à vivre et intelligent ? On envisagera un deuxième. Est-il conflictuel, peu sociable et moyennement intelligent ? Les parents s'abstiennent. Seule surprise de l'étude : les parents hésitent aussi quand le premier marque une forte attirance pour la nouveauté (nouveaux amis, nouveaux jouets). Finalement, lorsque le premier enfant est facile, il y a de la place pour un deuxième. Mais un touche-à-tout asocial et rebelle ne donne pas envie de recommencer.

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Pour la Science - Actualité - Défense chimique du territoire

Défense chimique du territoire Les récepteurs des hormones mâles augmenteraient dans le circuit du plaisir lorsqu'il faut défendre son territoire contre un rival. Sébastien Bohler

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Fostering Respect And Innovation Communication Is Key - Top Twenty Employers Pharma compagnies

jeudi 14 octobre 2010

Du paracétamol contre la solitude

L'isolement et le rejet social causent une souffrance comparable a douleur physique, ce qu'ont montre nombreuses des de psychologie et d'imagerie cbrale. Partant de ce constat, des neurobiologistes de l'Universitu Kentucky ont di'effet du paracmol, un analgque bien connu, sur les sentiments de rejet social dans un groupe d'diants. Les diants devaient participer n jeu en ligne et certains pouvaient e exclus du jeu arbitrairement, ressentant alors une frustration li'isolement. Ceux qui avaient pris du paracmol eur insu avant la sce ont obtenu, dans des questionnaires d'luation de la souffrance morale, des scores infeurs eux des autres. Des mesures de leur activitbrale ont montru'une zone clans la perception de la douleur aussi bien physique que psychologique, le cortex cingulaire anteur, s'activait moins.

Ces observations confirment le lien oit qui existe entre la souffrance physique et morale, et l'existence de substrats neuronaux communs es deux types de souffrance. L'anesthe physique prnirait en partie contre les diffntes douleurs morales que nous pouvons rencontrer, ruptures, deuils, exclusion, abandon. Dans une certaine mesure seulement, car les effets constatsont limit

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mercredi 13 octobre 2010

Rasoir d'Ockham

Le rasoir d’Occam ou rasoir d’Ockham est un principe de raisonnement que l'on attribue au frère franciscain et philosophe Guillaume d'Ockham (XIVe siècle), mais qui était connu et formulé avant lui :

« Les multiples ne doivent pas être utilisés sans nécessité » (« pluralitas non est ponenda sine necessitate »).

L'énoncé « Entia non sunt multiplicanda praeter necessitatem », littéralement « Les entités ne doivent pas être multipliées par delà ce qui est nécessaire », est une variante souvent attribuée à Guillaume d'Ockham sans cependant qu'il y en ait trace dans ses écrits.

Une formulation plus moderne est que « les hypothèses les plus simples sont les plus vraisemblables ». C'est un des principes fondamentaux de la science.

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Vers une fracture générationnelle - Xavier Molénat, article Sociologie

Pour la première fois depuis longtemps, les jeunes générations connaissent une entrée dans la vie adulte plus difficile que celle de leurs parents. Au-delà des inégalités socio-économiques, cela pose des problèmes concernant l’avenir du régime de protection sociale, fondé sur la solidarité entre générations.

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lundi 11 octobre 2010

Premier patient traité avec des cellules souches embryonnaires humaines

Des médecins américains ont réalisé une première mondiale en traitant un patient avec des cellules souches embryonnaires humaines dans le cadre d'un essai clinique approuvé par les autorités, a annoncé, hier, la firme de biotechnologies Geron Corporation. L'objectif de ces injections est de régénérer des cellules nerveuses endommagées de la moelle épinière.

 

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Les épidémies de grippe liées aux pics de rhumes chez l'enfant?

Antibiotiques : chronique d'un désastre annoncé

« Bombe à retardement », « situation précatastrophique »… La résistance aux antibiotiques suscite une inquiétude grandissante dans le milieu médical. En cause, la surconsommation, les médicaments génériques. Et surtout l'abandon de la recherche...11/10/10

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dimanche 10 octobre 2010

L’égalité des chances : mythe ou réalité ? ou la génétique et l'acquis c'est vrai que pour les chiens

J'adore ce genre de statistique. Mais quand même, au final, la génétique ça compte pour du beurre. On ne peut pas imaginer que des parents intelligent donnent naissance à des enfants un peu plus intelligent et que donc au final c'est normal que les enfants de cadres sup soient cadre sup. Ensuite, l'acquis, à vivre dans un milieu quelconque on n'a plus de mal à imaginer le reste (ex: fils de comédien sont à presque 100% comédiens...etc...) alors de la à parler toujours d'égalité des chances ....

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jeudi 7 octobre 2010

Sciences : Chimie : le Nobel attribué à un trio américano-japonais

Quand la résistance aux antibiotiques se développe même sans traitement

Dans un article publié dans la revue « PNAS », une équipe de chercheurs de l'Institut Pasteur spécialiste des bactéries montre pourquoi la résistance à la vancomycine, antibiotique de dernier recours dans les infections nosocomiales, s'est répandue très largement dans le monde...07/10/10


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Les gènes de résistance à la vancomycine, au nombre de 7 chez les entérocoques (une famille de bactéries, photo), sont portés par un élément génétique mobile, aisément transférable d'une bactérie à l'autre.

Ces gènes, quand ils sont activés, entraînent un profond remodelage de la paroi bactérienne qui confère à la bactérie un haut niveau de résistance à la vancomycine, mais présente un coût énergétique élevé, entraînant un ralentissement de sa croissance.

Or il apparaît qu'en l'absence d'antibiotiques, ce mécanisme peut être activé sans aucun coût énergétique, et donc sans pénaliser les bactéries résistantes, qui vont se multiplier et se répandre aussi vite que les bactéries non résistantes. Ce résultat vient donc relativiser le rôle des antibiotiques dans le développement de résistances chez les bactéries.

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vendredi 1 octobre 2010

Globule et télescope » La science doit-elle être toujours suspecte ?

Les «Ig Nobel»: une récompense pour les études scientifiques décalées

SCIENCES - Les travaux les plus improbables sont sortis vainqueurs...

Quelques semaines avant la traditionnelle remise des Nobel, les «Ig Nobel» (qui se prononce en anglais comme «ignoble»), décernés depuis 1991, ont récompensé jeudi aux Etats-Unis des travaux pour le moins «décalés». Dix prix ont été remis dans diverses catégories au cours d'une cérémonie organisée à la prestigieuse université d'Harvard et diffusée sur le site vidéoYoutube. Et voici les principaux vainqueurs.

Prix de la Paix: Il est revenu à trois Britanniques ont démontré que jurer permettait de soulager la douleur.

Prix d’Economie: Il a été décerné ironiquement aux dirigeants de Goldman Sachs, AIG, Lehman Brothers et autres acteurs de la profonde crise financière américaine pour avoir inventé de «nouvelles manières d'investir de l'argent, permettant de maximiser les gains financiers et de minimiser les risques pour l'économie mondiale».

Prix du Management: Des chercheurs italiens l’ont reçu pour avoir «démontré mathématiquement que les organisations deviendraient plus efficaces si les promotions étaient attribuées de manière aléatoire».

Prix d'Ingénierie: Il est allé à une équipe anglo-mexicaine qui a inventé une nouvelle manière d'étudier les baleines en utilisant un hélicoptère radiocommandé pour capter la bave des grands cétacés.

Prix de la Physique: Il a été décerné à des chercheurs de l'université d'Otago, en Nouvelle-Zélande, dont les travaux ont établi que porter des chaussettes à l'extérieur de ses chaussures permettait de régler une bonne fois pour tous les problèmes de glissades sur chemins verglacés.

Prix de la Biologie: Une équipe sino-britannique est repartie avec pour avoir apporté la preuve que les chauves-souris pratiquent la fellation.

Prix de la Médecine: C’est une paire de scientifiques néerlandais qui l’a remporté pour avoir découvert qu'il était possible de soigner l'asthme en faisant un tour de montagnes russes.

Prix de la Santé: Il est revenu à des travaux américains montrant que les microbes pouvaient rester accrochés aux barbes.

C.C. avec AFP

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jeudi 30 septembre 2010

La prévention de la grippe réserve bien des surprises

Ceux qui travaillent à la prévenir ne sont pas au bout de leurs surprises, à en croire deux récentes communications scientifiques. Tout d'abord, les résultats d'une étude clinique présentée lors de la Conference on Antimicrobial Agents and Chemotherapy, à Boston, ont montré que l'utilisation des gels hydroalcooliques ne permet pas de ralentir la transmission de la grippe. « Sa transmission par les poignées de mains serait donc beaucoup moins importante que nous ne le pensions » , a conclu le coordinateur de cette étude, qui a rassemblé 212 volontaires.  

L'autre surprise vient d'une étude rétrospective réalisée au Royaume Uni sur plusieurs dizaines de milliers personnes de plus de quarante ans. Elle fait apparaître une réduction de 20 % des infarctus chez les personnes vaccinées contre la grippe. Si cette analyse se confirmait, elle pourrait conduire à recommander la vaccination dès quarante ans chez les personnes à risque d'infarctus, telles que les fumeurs ou ceux qui ont des taux de cholestérol très élevés.

 

C. D.

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jeudi 23 septembre 2010

Consommation de produits laitiers et risque de diabète de type 2

En définitive on aura toujours des explications pour rendre le malade coupable de sa maladie, il n'aura jamais fait ce qu'il fallait faire.

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Pharmacorama - Le régime méditerranéen, même exporté aux USA, ne perd pas ses vertus

Auteur : Pierre Allain Date : 15-1-2008

Les bienfaits du régime méditerranéen ont été mis en évidence en Europe, notamment en Grèce. Jusqu'à présent aucune étude américaine ne lui a été consacrée.

Les Archives of Internal  Medicine  de décembre 2007, ont publié un article intitulé « Mediterranean dietary pattern and prediction of all-cause mortality in a US population » qui montre que le régime de type méditerranéen  (riche en fruits, légumes, céréales complètes, oléagineux , huile d'olive, poissons, un peu d'alcool), appliqué à la population américaine, réduit d'environ 20 % la mortalité toutes causes confondues, la mortalité d'origine cardiovasculaire et par cancer. Il s'agit d'une grande étude qui a concerné près de 400 000 personnes et dont les résultats paraissent convaincants.

Nous avons déjà parlé à de multiples reprises dans Pharmacorama de l'intérêt du régime méditerranéen, voir par exemple cet article.

Il y a donc lieu, surtout si on a des facteurs de risque cardiovasculaire, d'adopter ou en tous cas de se rapprocher du régime méditerranéen.

Faut-il ajouter une statine ?  La question qui se pose en réalité est de savoir dans quelle mesure les effets des facteurs protecteurs s'additionnent : activité physique, consommation modérée d'alcool, régime méditerranéen, prise de statines. Qu'apporte la prise d'une statine sur la mortalité totale et la mortalité par ischémie cardiaque de personnes ayant seulement comme facteur de risque une légère hypercholestérolémie  et ayant une activité physique notable, une consommation modérée d'alcool et suivant un régime méditerranéen ?


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Pharmacorama - Acides oméga-3 et protection cardiovasculaire

Auteur : Pierre Allain Date : 6-9-2010

Le Lancet du 14 aout 2010 a publié une mise au point à partir des données de la littérature (106 références bibliographiques citées) concernant les effets cardiovasculaires des acides gras oméga-3, acide eicosapentaénoïque, EPA, et acide docosahexaénoïque, DHA. Les acides oméga-3 sont considérés comme ayant des effets bénéfiques et leur utilisation recommandée sous forme d'apport alimentaire (poissons par exemple) ou supplémentation. Selon cette revue bibliographique, les bienfaits des acides oméga-3 apparaissent assez modestes : à côté d'études montrant des effets très favorables, d'autres n'ont pas obtenu de résultats probants, notamment en ce qui concerne, les troubles du rythme cardiaque et la mort subite.

Le NEJM  a publié « on line first » en aout 2010 les résultats d'une étude clinique comparant chez des personnes de 60 à 80 ans, ayant comme antécédent un infarctus du myocarde, les effets d'un apport d'acides gras oméga-3 pendant 40 mois, selon les 4 modalités suivantes : − 400 mg d'EPA plus DHA, − 2 g d'acide alpha-linolénique, ALA , − 3 acides gras précédents, EPA, DHA et ALA, − une margarine standard prise comme référence. La supplémentation en EPA + DHA ou en ALA n'a pas modifié d'une manière statistiquement significative la survenue d'événements cardiovasculaires ni la mortalité globale de ces malades ayant eu un infarctus du myocarde et par ailleurs pour la plupart traités par antihypertenseurs, statines et anticoagulants. Selon cette étude, la supplémentation en acides gras oméga-3 EPA et DHA ou aussi en ALA ne semble pas beaucoup apporter à des personnes déjà traitées d'une manière conventionnelle.

Ces résultats discordants ou même contradictoires appellent les remarques suivantes : − les « doses » d'acides gras utilisées en supplémentation diffèrent selon les essais, − l'apport alimentaire est variable et difficile à quantifier, − les habitudes alimentaires d'une population sont difficiles à quantifier et de plus elles évoluent, influencées par les conseils diététiques publicitaires, − parallèlement le recours à des médicaments susceptibles de réduire les risques cardiovasculaires s'étend.  


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