Les gènes de résistance à la vancomycine, au nombre de 7 chez les entérocoques (une famille de bactéries, photo), sont portés par un élément génétique mobile, aisément transférable d'une bactérie à l'autre. Ces gènes, quand ils sont activés, entraînent un profond remodelage de la paroi bactérienne qui confère à la bactérie un haut niveau de résistance à la vancomycine, mais présente un coût énergétique élevé, entraînant un ralentissement de sa croissance. Or il apparaît qu'en l'absence d'antibiotiques, ce mécanisme peut être activé sans aucun coût énergétique, et donc sans pénaliser les bactéries résistantes, qui vont se multiplier et se répandre aussi vite que les bactéries non résistantes. Ce résultat vient donc relativiser le rôle des antibiotiques dans le développement de résistances chez les bactéries. |
jeudi 7 octobre 2010
Quand la résistance aux antibiotiques se développe même sans traitement
Dans un article publié dans la revue « PNAS », une équipe de chercheurs de l'Institut Pasteur spécialiste des bactéries montre pourquoi la résistance à la vancomycine, antibiotique de dernier recours dans les infections nosocomiales, s'est répandue très largement dans le monde...07/10/10
Libellés :
antibiotique,
drug,
medecine,
pharma,
resistance,
sante,
science
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire