mercredi 30 mars 2011

Les obscures ruptures de stocks de certains médicaments - Le Progrès

Quand vous présentez une ordonnance, il arrive que le pharmacien vous demande de repasser quelques heures plus tard, le temps qu’il passe commande auprès du « grossiste répartiteur » qui lui livre les médicaments. Mais parfois, le pharmacien ne peut se procurer un médicament car celui-ci est « en rupture de stock ». Cela touche des médicaments dont le prix est élevé souvent prescrits à l’hôpital, délivrés dans les officines de ville et destinés à un nombre restreint de patients. Il s’agit principalement des antirétroviraux utilisés dans le traitement du sida ou encore des médicaments contre l’asthme,

Ces ruptures de stocks sont liées à des quotas instaurés par les laboratoires. L’objectif affiché est de rationaliser la production, et le laboratoire est censé se baser sur l’historique des ventes des officines. Mais la libre circulation des marchandises permet à ces grossistes d’exporter : ils vendent en Europe certains médicaments chers mais dont le prix est moins élevé en France que chez nos voisins. Et c’est là que les choses commencent à coincer et certains médicaments à manquer dans l’Hexagone…

En 2007, l’Autorité de la concurrence, saisie par les grossistes répartiteurs, avait estimé que la pratique des quotas n’était pas « anticoncurrentielle ». Mais l’Autorité avait aussi jugé que ce système était caractérisé « par une faible transparence » et demandé à quatre laboratoires qu’il soit « plus fluide, flexible et transparent ». Aujourd’hui, l’Autorité de la concurrence nous assure que « normalement, il n’y a pas de rupture de stock », car le système s’est assoupli… Ce n’est pas l’avis de Bernard Montreuil, co-président du syndicat des pharmaciens du Rhône: «Le phénomène est récurrent et a tendance à devenir de plus en plus fréquent ». Quant à la transparence, on en est loin : parmi les laboratoires et grossistes répartiteurs contactés, seule la chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP), à laquelle adhèrent sept grossistes répartiteurs représentant 97,5 % du marché, a accepté de nous parler.

« Il n’y a aucune transparence des laboratoires sur les quotas. Certains nous préviennent qu’ils en font, d’autres pas et on le découvre à la fin du mois. Il y a des laboratoires avec lesquels cela se passe bien, mais certaines filiales françaises de laboratoires étrangers n’ont aucun pouvoir », estime Emmanuel Dechin, secrétaire général de la CSRP. Soulignant que les exportations sont « légales », il assure que les grossistes répartiteurs répondent « à une demande ». Mais « les laboratoires estiment que nous ne devrions pas exporter. Ils considèrent que, quand on exporte, on obtient une marge plus élevée et que cette marge devrait leur revenir », explique Emmanuel Dechin. Avec le système des quotas, les laboratoires veulent donc limiter le volume des exportations. Pour le secrétaire général de la CRSP, il n’y aurait pas d’abus de la part de ses adhérents : « Ils ne vont pas se mettre dans la situation de ne plus avoir de produit. » D’une part parce que « commercialement parlant », cela leur nuirait, d’autre part parce qu’ils n’assurent plus ainsi « l’obligation de service publique » à laquelle ils sont soumis (lire ci-dessous). Le représentant de ces « full-liners » de la répartition pharmaceutique pointe du doigt les « short liners », des entreprises qui voient le jour uniquement pour faire de l’export de médicaments chers et ne disposant que d’une gamme très courte de produits. Ils détiendraient 2 à 3 % du marché, selon la CRSP. L’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), qui a recensé 40 grossistes répartiteurs en France, a mené sept inspections sur la période 2009-2010, qui ont abouti à la suspension d’autorisation d’une entreprise qui avait exporté la totalité des antirétroviraux dont elle disposait. Des contrôles sont aussi menés par les agences régionales de santé et l’une d’elle vient de « prendre des mesures coercitives » contre un grossiste répartiteur, indique l’Afssaps sans vouloir rentrer dans le détail.

Les associations de malades du sida tirent la sonnette d’alarme auprès des autorités de santé. Une réunion s’est tenue le 26 janvier à l’Afssaps sur ce problème. « Nous allons demander aux laboratoires de diffuser l’information sur leurs procédures de dépannage, et rappeler aux gens leurs obligations de favoriser le marché français », explique Stéphane Lange à l’Afssaps. À défaut de régler le conflit commercial entre laboratoires et grossistes répartiteurs, ces quelques mesures viendront peut-être rappeler aux deux parties que derrière leur guéguerre il y a des patients souffrant de lourdes pathologies aggravées par chaque rupture de traitement.

Sylvie Montaron

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lundi 28 mars 2011

Aide médicale de l'État (AME) : bénéficiaires et prestations - Service-public.fr

L'aide médicale de l'État (AME) est un dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d'un accès aux soins, sous réserve de remplir certaines conditions.

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Le Quotidien du Médecin et le labo Servier

Le Quotidien du médecin peut être un vrai baromètre. Il faut toujours voir de quel côté, il penche.

Ces jours-ci, on note une série de petits signes. Comme si ce journal se mettait en branle pour accompagner la défense du laboratoire Servier. Bien sûr, il s’en défend. Mais bizarrement, il y a comme une concordance entre la montée en puissance de la défense de Servier dans l’affaire du Médiator et des prises de position de ce journal, destiné aux médecins.

D’abord, il y a eu les déclarations peu diplomates du PDG du groupe, Gérard Kouchner, sur le livre d’Irène Frachon, lors de son audition au Parlement.Interrogé pour savoir pourquoi, il n’y avait pas eu un mot de ce livre dans son journal, il a lâché: «Nous ne sommes pas une presse à sensation […]. Nous ne faisons pas dans les chiens écrasés». Mettant en avant une nécessaire «rigueur scientifique» pour s’adresser aux médecins. Ah bon…

Ensuite, il y a eu une double page du Quotidien du Médecin sur l’affaire, où étaient mis en doute les chiffres de décès, liés à la prescription de ce médicament coupe-faim. Ainsi, ont été cités, longuement, les propos et analyses du professeur Jean Acar, ancien chef de service de cardiologie à l’hôpital Tenon, spécialiste des valvulopathies, fondateur du groupe valvulaire de la Société française de cardiologie. Ce dernier émet de sérieuses réserves sur la méthodologie des études ayant permis d’estimer le nombre de décès imputables à ce médicament, qui a été commercialisé en France de 1976 à 2009. Allant jusqu’à dire qu’il n’avait rien vu qui puisse aujourd’hui valider ces chiffres de mortalité cumulée, qui vont de 500 à 2 000.

Enfin, le mercredi 16 mars, le Quotidien du Médecin publiait un numéro anniversaire sur ces 40 ans de parution. Dans ce numéro, beaucoup de publicité, dont une pleine page du laboratoire Servier sur le Procoralan, un médicament indiqué «dans le traitement symptomatique de l’angor stable chronique».

Evidemment, ce serait faire du bien mauvais esprit que d’y voir un quelconque …conflit d’intérêts.

Eric Favereau

Pour moi les médecins sont autant voir plus responsables que Servier car, ce sont eux, qui ont prescrit sans raison ce médicament coupe faim !

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La plume et le bistouri: Les Dupont et Dupont de la médecine

Depuis quelques mois, ils sont les professeurs vertueux de la médecine, courant les plateaux de télé, multipliant les déclarations fracassantes, hurlant leurs remèdes sans appel pour corriger les faillites du système français. Ils ont évidemment toujours raison. Dernier fait d’armes, un rapport auto-commandé sur l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) après l’affaire du Mediator.

Nos Dupont et Dupont, —en l’occurence  les professeurs Philippe Even et Bernard Debré—, ne sont jamais à court de clichés. L’AFSSAPS?  Allons donc, «c’est une structure qui dit tout», avec 1.000 employés, cinq directions scientifiques, trois commissions dont «l’une dit toujours oui, en acceptant une foule de médicament inutiles, et l’autre non, refusant presque toujours de suspendre ou de retirer les médicaments même plus dangereux qu’utiles». Et ils vont jusqu’à écrire: «De nombreux membres ignorent presque tout du dossier sur lequel ils votent, et même de la pathologie en cause».

L’AFSSAPS a bien des défauts, mais ce rapport est extrême, et au final sans queue ni tête. Et cela d’autant plus que les cours de moralité valent d’abord par la personnalité de ceux qui les professent.

Prenons le cas de Philippe Even. Il restera, dans l’histoire de la médecine, comme le  professeur de pneumologie qui aura vanté les mérites de la ciclosporine en 1985 contre le sida; le 29 octobre 1985, lui et son acolyte de l’époque Jean-Marie Andrieu, ont convoqué une conférence de presse, improvisée en moins de vingt-quatre heures sous prétexte de «devancer les Américains»,  pour annoncer leurs travaux, qui pourtant n’ont encore donné aucun résultat, pour la bonne raison que l’un des deux malades n’était «traité» que depuis une semaine à peine! Cet essai est, depuis, considéré comme une honte déontologique, réalisée en cachette,  sans le moindre pré requis scientifique, aboutissant au fiasco pour tous les patients. Il est cocasse que ce soit lui qui donne des cours de pharmaco-vigilance. Ensuite? Pendant des années, comme doyen de la factulté de Necker, cet homme de grands pouvoir a bloqué toutes les réformes des hôpitaux. Ce qui ne l’a pas empêché d’écrire des livres définitifs comme celui sur «les Scandales des hôpitaux Paris».

Quant à Bernard Debré, ministre un temps, député, conseiller de Paris, conseiller général, il est donc à l’occasion chef de service d’urologie à l’hôpital Cochin. Depuis des  années, il délivre des cours de bonne gestion hospitalière à tous les ministres de la santé, mais il cumule, bien sûr, tous ses salaires et indemnités, sans oublier une solide activité privé; une pratique dénoncée par l’IGAS. Ses honoraires du chef du service frôlent ainsi les 200 000 €: il tarife 150€ sa consultation, et 3 200€ une ablation de la prostate. A l’hôpital Cochin, on le voit donc parfois passer. Il se vante d’avoir opéré François Mitterrand pour son cancer de la prostate, alors que c’est le professeur Steg. Récemment, il a proposé une loi visant à imposer la castration chimique aux personnes condamnés pour agression sexuelle.

Bref, c’est un duo d’enfer. Les «médias» adorent ces «bons clients».  Tout cela est évidemment sans importance. Ce qui l’est moins, c’est le silence assourdissant d’un grand nombre de médecins qui laissent dire, semblant se satisfaire d’être représenté par ces «grands noms de la médecine». 

Eric Favereau

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jeudi 24 mars 2011

Expired drugs: Are they still effective? - By Brian Palmer - Slate Magazine

I mean, they don't smell rotten.

Pills. Click image to expand.Georgia executed a murderer on Tuesday with drugs that may have been past their expiration date. The state purchased its supply of sodium thiopental—designed to anesthetize a patient during the lethal-injection procedure—from an obscure, and unlicensed, British company. As if that weren't sufficiently dodgy, the drug, which has a shelf life of just one year when made in the United States, was manufactured in 2006. Are drugs effective past their expiration dates?

Usually, yes. At the behest of the Pentagon, the Food and Drug Administration launched the Shelf Life Extension Program in 1985 to determine whether the military's massive stockpile of expired drugs had become ineffective. The study, first made public by the Wall Street Journal in 2000, showed that 90 percent of drugs maintained stability—that is, their chemical constituents did not degrade or change substantially—well past their expiration dates. Some drugs were good for a decade after expiring.

The Journal's report, in which one expert claimed that conservative dates were an industry trick to increase turnover, has spurred significant Internet skepticism over expiration dates. But before you go tossing back vintage Tylenol, consider a couple of caveats. There was surprising variability in the FDA study. Sometimes different batches of the same drug lost efficacy at very different times for unknown reasons. In addition, the Pentagon stores its multimillion-dollar stockpile of medications under controlled temperature, humidity, and light conditions. Your medicine cabinet doesn't offer an ideal storage environment. And some classes of drugs, like biologics and insulin, are especially likely to spoil. Accordingly, the FDA continues to recommend that you throw away your expired medications.

Unlike food expiration dates, drug expiration dates are regulated by the government. The FDA requires pharmaceutical makers to declare the shelf life of their products after a stability-testing process. Drug makers typically store three batches of the product at 77 degrees Fahrenheit and 60 percent relative humidity, and three other batches at 104 degrees and 75 percent humidity to simulate shipping conditions. In most cases, drugs that survive the process get initial expiration dates between 12 and 24 months from the date of manufacture, depending on how much chemical degradation occurred during testing. Put simply, the expiration date means that the manufacturer has proven that the product will still work at that time. It absolutely does not mean that it will necessarily stop working a day, a month, a year, or five years after that date.

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Once the product hits the market, drug makers are permitted to conduct additional testing to prove longer-term storage stability. But this is entirely optional, and there's little incentive for manufacturers to extend the date. A few have taken advantage of this opportunity, with the longest expiration date on the market currently at 60 months. But many others just stick with the initial label.

Manufacturers claim that there's no evidence we could save money by conducting long-term stability tests on drugs, but that's not entirely true. The Pentagon spent $3.9 million on its shelf-life tests and saved $263.4 million in drug costs over a five-year period.

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lundi 14 mars 2011

Un Ouragan va s’abattre sur l’industrie pharmaceutique mondiale en 2012 | Pharmactua

Un Ouragan va s’abattre sur l’industrie pharmaceutique en 2012. A fin novembre 2011, le numéro 1  mondial de l’industrie pharmaceutique, perdra aux Etats Unis, le brevet de Lipitor/Tahor, le médicament le plus vendu au monde avec plus de 10 milliards de revenus annuel. Pour qui a réalisé plus de 67 milliards de dollars en 2010, les perspectives de croissance pour 2012 risque d’être entaché d’une grande marge d’incertitude. 2011 marquera la perte de 10 médicaments vedettes ayant généré prés de 50 milliards de dollars de ventes annuelles au niveau mondial.

Alors que l’industrie pharmaceutique a été un des secteurs défensifs, les plus rentables, les groupes pharmaceutiques sont sous pression pour réinventer leur business model pour ne plus dépendre sur 3 à 4 médicaments. L’industrie pharmaceutique doit faire face à un manque de découverte probante, une faible percée des nouveaux médicaments et une pression sur les prix en Europe et  aux Etats Unis.

 Le groupe de cotation financière a abaissé la note des principaux groupes pharmaceutiques Européens comme , , GlaxoSmithKline, et Novartis et la même dégradation se fait ressentir aux Etats Unis.

 Comme le souligne le cabinet d’outplacement Challenger, Grey and Christmas, 61.OOO postes en 2009 et 53.000 postes en 2010 ont été supprimés dans l’industrie pharmaceutique, un nombre bien supérieur par rapport au reste des différents secteurs de l’industrie.

 Selon le directeur du centre d’étude sur le développement des médicaments de la Turf University aux Etats Unis, le temps est à la panique au sein des structures de l’industrie pharmaceutique qui est consciente que ses produits en développement ne remplaceront pas les pertes de brevet.

 Si les investissements en R & D ont doublé en dix ans pour atteindre 45 milliards de dollars, la et l’Agence Européenne du Médicament ont approuvé de moins en moins de médicaments.

 Selon , nouveau CEO de , nous devons nous réinventer, pour cela beaucoup de groupes pharmaceutiques focalisent leurs développements et leurs acquisitions dans le cancer, les maladies rares, la neurologie, les maladies auto-immunes et les génériques de marque. a déjà projeté une réduction de 30 % de ses investissements en recherche et développement pour un montant proche de trois milliards de dollars.

 Le département de la santé aux Etats Unis s’inquiète aussi sur le ralentissement de la productivité de la recherche des groupes pharmaceutiques et selon Francis Collins, directeur de la , un recours à la recherche fédérale pourrait faciliter les nouvelles découvertes, une proposition d’un budget fédéral doté d’un milliard de dollars pourrait être voté par le Congrès des Etats Unis.

 Les 15 premiers groupes pharmaceutiques ont cependant d’importante réserve de liquidité comme qui a plus de 20 milliards de dollars de ou Amgen qui à prés  de 10 milliards de dollars pour financer des acquisitions malgré cela les rachats massif d’actions et l’augmentation des dividendes aux actionnaires ne permettent pas de stimuler le cours des actions.  L’action de et de & Co a perdu 60 % de sa valeur en dix ans alors que le DOW a progressé de 19 % pendant la même période.

 Pour palier à une baisse de la productivité de la recherche, les géants de l’industrie ont procédé à des méga acquisitions comme le rachat de Wyeth par pour 68 milliards de dollars, le rachat de Schering Plough par pour 41 milliards de dollars, le rachat de Genentech par pour 46 milliards de dollars et plus récemment l’acquisition de Genzyme par Sanofi Aventis pour 20 milliards de dollars.

 Pour Henri Grabowsky, directeur du département d’économie de la santé à la Duke University, les méga fusions entre groupes pharmaceutiques sont similaires à celles de l’industrie des télécommunications et du secteur bancaire des années 90.

 Le récent recentrage des groupes pharmaceutiques dans les maladies rares et la médecine personnalisée au profil génétique des patients devraient permettre d’obtenir une protection contre la qui a atteint 75 % des prescriptions dispensées aux Etats Unis.

 La pression sur les prix des médicaments dans la plupart des pays Européens diminue aussi les perspectives de croissance sur les marchés qualifiés de matures et la en médecine de ville forcent les groupes à se recentrer sur les médecins spécialistes et les marchés émergents.

 Pour certains analystes financiers, la faible valorisation de la plupart des groupes pharmaceutiques est pendant cette période de crise de l’industrie une opportunité d’investissement ou les dividendes versés aux actionnaires sont généralement supérieur à 4 %. Par Guy Macy d’après,Pharmaceutical Research and Maufacturers of America, The New York Times, Daily Finance, , Data Monitor, The  et une analyse stratégique et économique Pharmactua

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vendredi 11 mars 2011

La France consomme toujours trop de médicaments

Malgré un ralentissement récent, la consommation de médicaments reste plus élevée en France que dans le reste de l'Europe. En dépense par habitant, l'Hexagone est même très loin devant les autres pays, en raison d'un moindre développement des génériques...

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mardi 8 mars 2011

Avions, médicaments : le danger d'une sécurité sous-traitée | Rue89

Tous les astronautes, et la plupart des ingénieurs, connaissent bien cette caricature, épinglée dans des dizaines de cubicules d'employés de la Nasa, dans les années 60.

On y voit tout l'ingénieux dispositif technique allant de la base jusqu'au sommet de la fusée portant la petite capsule spatiale qui la chapeaute. Dans la capsule, un astronaute demande à son collègue :

« Ça te rassure vraiment, toi, de savoir que tout ce qu'il y a en dessous de nous a été fabriqué par le plus bas soumissionnaire ? »

En 2011, voilà une question que sont en droit de se poser presque tous les passagers aériens du monde et beaucoup de consommateurs de médicaments. Car c'est maintenant la norme. Le plus bas soumissionnaire – celui qui s'engage à respecter, à son prix, le cahier des charges d'un marché – répare les avions et teste les nouveaux produits pharmaceutiques.

Mais à la différence des années 60, l'entreprise impliquée n'est plus dans le voisinage. Avec la globalisation, elle est souvent sur un autre continent.

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lundi 7 mars 2011

Drug company R&D: Nowhere near $1 billion. - By Timothy Noah - Slate Magazine

Donald W. Light.For years the government has sought to make brand-name drugs cheaper and more widely available to the public. It has tried and failed to limit to a reasonable time period various patent and other "exclusivity" protections. Or it's tried and failed to negotiate volume discounts on the drugs that the feds purchase through Medicare. Every time, the pharmaceutical lobby has used its considerable wealth and political clout to block any government action that might trim Big Pharma's profits, which typically amount to between one-quarter and one-half of company revenues. And just about every time, Big Pharma has argued that huge profit margins are vitally necessary to the pharmaceutical industry because drug research and development costs are so high.

The statistic Big Pharma typically cites (see, for instance, this PhRMA video on how Mister Chemical Compound becomes Mister Brand-Name Drug) is that the cost of bringing a new drug to market is about $1 billion. Now a new study indicates the cost is more like, um, $55 million.

Big Pharma has been making its R&D argument for half a century, but the specific source of the $1 billion claim is a 2003 study published in the Journal of Health Economics by economists Joseph DiMasi of Tufts, Ronald W. Hansen of the University of Rochester, and Henry Grabowski of Duke. I will henceforth refer to this team as the Tufts Center group, because they were working out of the (drug-company-funded) Tufts Center for the Study of Drug Development. The Tufts Center group "obtained from a survey of 10 pharmaceutical firms" the research and development costs of 68 randomly chosen new drugs and calculated an average cost of $802 million in 2000 dollars. That comes to $1 billion in 2011 dollars based on the general inflation rate since 2000 (28 percent). One billion dollars for every little orange prescription bottle in your medicine cabinet! And according to PhRMA, even that is way too low! As of 2006, its calculation of the drug-development average had already risen to $1.32 billion. That means costs specific to drug development increased by 64 percent between 2000 and 2006. Medical inflation typically outpaces general inflation, but PhRMA's calculation puts its rate of cost increase at more than twice the rate for medical inflation during that period (26 percent). If Pharma's alleged inflation rate hasn't slackened since 2006, then the drug-development average should be now approaching $2 billion. But let's not go there. We'll stick to Big Pharma's official last-stated estimate of $1.32 billion.

The new study, by sociologist Donald W. Light of the University of Medicine and Dentistry of New Jersey and economist Rebecca Warburton of the University of Victoria, and published in the journal BioSocieties, builds on some excellent previous research by journalist and health care blogger Merrill Goozner, author of The $800 Million Pill, and the consumer advocate Jamie Love. Light and Warburton begin by pointing out that drug companies submitted their R&D data to the Tufts Center group on a confidential basis and that these numbers are therefore unverifiable. Light and Warburton find it a little fishy that only 10 of the 24 invited firms chose to participate, given "the centrality of the issue and the prominence of the Center" within the industry. "The sample," they suggest, "could be skewed" toward companies or drugs "with higher R&D costs." Light and Warburton also observe that if the Tufts Center group made any effort of its own to verify the information it received from the drug companies, the group makes no mention of it in the study.

The first research phase involved in developing a new drug is basic (as opposed to applied) research. Very little of this type of research is funded by drug companies; 84 percent is funded by the government, and private universities provide additional, unspecified funding. The Tufts Center group assumed that drug companies spent, on average, $121 million on basic research to create a new drug, but Light and Warburton find that hard to square with their estimate that industry devotes only 1.2 percent of sales to all their basic research. Add in a few additional considerations and Big Pharma would have us believe basic research costs end up constituting more than one-third of the Tufts Center's $802 million estimate. That's way too much, Light and Warburton say.

Another problem Light and Warburton have with the Tufts Center group is that they didn't subtract from their R&D calculations pharmaceutical firms' tax breaks. Research and development costs, they point out, are not depreciated over time like other investments; rather, they're excluded entirely from taxable profits. This tax break lowers net costs by 39 percent. Add in other tax breaks and that cuts the Tufts Center group's R&D estimate in half.

Now take that figure and cut it in half again, Light and Warburton say, because half the Tufts Center group's estimate was the "cost of capital," i.e., revenue foregone by not taking the money spent on R&D and investing it in securities instead. But R&D is a cost of doing business, Light and Warburton point out; if you don't want to spend money on it, then you don't want to be a drug company. And who says that investing in securities always increases your capital? Sometimes the market goes down. Many of us learned that the hard way in 2008.

There are other problems. The Tufts Center group's per-subject calculation of how much clinical trials cost was six times that of a National Institutes of Health study. Its calculation of how much time it takes to conduct clinical trials and have them reviewed by the Food and Drug Administration—7.5 years—is twice as long as Light and Warburton's calculation, which is less than four years. The Tufts Center group's use of the average (mean) cost rather than the median cost, Light and Warburton argue, is also misleading, because R&D costs for different drug products vary widely, and a very few expensive drugs will skew the mean. That appears to have happened in this case, because the Tuft Center group's median was only 74 percent of the mean.

When Light and Warburton correct for all these flaws—well, all the ones that can be quantified—they end up with an average cost of bringing a drug to market that's $59 million and a median cost that's $43 million. In 2011 dollars, that's a $75 million average and a $55 million median.

So the drug companies' $1.32 billion estimate was off, according to Light and Warburton, by only $977 million. Let's call it a rounding error.

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Sexualité : et si l'infidélité se mesurait au ton de la voix ?

La capacité à rester fidèle dépendrait du ton de la voix. Voici la conclusion d’une nouvelle étude canadienne publiée récemment dans le journal en ligne Evolutionary Psychology.

Selon l’enquête, les femmes à la voie aiguë et les hommes à la voix grave auraient davantage de chances d’être infidèles que les autres. Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont invité les participants de l’étude à écouter des voix féminines et masculines modifiées électroniquement. Apparemment, les femmes seraient plus méfiantes vis-à-vis des hommes à la voix basse alors que les hommes verraient les femmes à la voix haut perchée plus infidèles que les autres.

Tout ceci serait une question d’hormone selon le professeur David Feinberg : « Les hommes avec des niveaux élevés de testostérone ont une voix plus basse, et les femmes avec des niveaux d'oestrogènes plus élevés ont une voix aiguë plus haute ».

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Anticorps monoclonal - Wikipédia

Les anticorps monoclonaux sont des anticorps reconnaissant le même épitope car ils sont issus d'une seule lignée de plasmocytes, provenant d'une seule cellule. Ils sont le produit d'une fusion entre un lymphocyte B et une cellule cancéreuse (myélome).

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Classement 2011 des 10 premiers médicaments les plus vendus dans le monde | Pharmactua

Ce classement 2011, établit par Pharmactua consolide les ventes mondiales  des dix plus importants médicaments vendus dans le monde et réalisées à fin 2010 sur la base des rapports annuels publiés.

Lipitor/ Tahor (atorvastatine) occupe la première place du classement mondial,  Co marketé dans le monde par Pfizer(US), Astellas, (Japon) et Almirall, (Espagne), traitement de l’hypercholestérolémie a réalisé un chiffre d’affaires mondial de 10,7 milliards de dollars en 2010 en retrait de 8 %. Lipitor/Tahor perd son brevet en novembre 2011 aux Etats-Unis ou le produit a réalisé 5,3 milliards de dollars de ventes en 2010.

En deuxième position mondial, Plavix, (clopidogrel), antiagrégant plaquettaire, développé par Sanofi Aventis, (France) et comarketé avec Bristol Myers Squibb, (Etats Unis), a atteint en 2010 des ventes mondiales de 9,3 milliards de dollars en retrait de 2,9 %. Plavix perd son brevet aux Etats Unis en 2012 ou le produit a réalisé un chiffre d’affaires de 6,6 milliards de dollars en progression de 8 %.

Remicade, (infliximab), traitement indiqué dans la polyarthrite rhumatoïde Co marketé par Johnson & Johnson, Merck & Co, Mitsubishi(Japon) et Tanabe(Japon), arrive en troisième place avec des ventes mondiales de 7,3 milliards de dollars en 2010. Le groupe Johnson & Johnson ayant réalisé 4,6 milliards de dollars de ventes sur Remicade.

 Avastin (bevacizumab) de Roche, un anticorps monoclonal humanisé, indiqué pour le cancer colorectal métastasique, cancer du sein métastasique et le cancer bronchique non à petites cellules arrive en quatrième position avec des ventes mondiales de 6,98 milliards de dollars de ventes en 2010.

 Advair/Seretide, (fluticasone propionate et salmétérol), traitement de l’asthme de GlaxoSmithKline arrive en cinquième position avec des ventes mondiales de 6,97 milliards de dollars réalisées en 2010.

 En sixième position, Mabthéra/Rituxan, (rituximab), anticorps monoclonal indiqué pour le traitement des lymphomes non Hodgkiniens et la polyarthrite rhumatoïde Co marketé dans le monde par Roche/Genentech a atteint des ventes mondiales de 6,78 milliards de dollars en 2010, en progression de 8 %.

 

Humira, (adalimumab), traitement indiqué dans l’arthrite rhumatoïde des laboratoires Abbott Pharmaceuticals  a atteint la septième position  avec 6,5 milliards de dollars de ventes en 2010, en progression de 19 %.

 

Enbrel, (etanercept) traitement indiqué pour la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique Co marketé par Pfizer et Amgen a atteint 6,48 milliards de dollars dans le monde et occuper la huitième place mondiale en 2010.  Pfizer a réalisé 3,2 milliards de dollars et Amgen 3,28 milliards des ventes mondiales.

En neuvième place, Diovan / Co Diovan, (valsartan+hydrochlorothiazide), traitement indiqué dans l’hypertension de Novartis Co marketé par Ipsen  a atteint 6 milliards de dollars dans le monde. Diovan perd son brevet en 2012.

Crestor, (rosuvastatine), traitement indiqué pour hypercholestérolémie des laboratoires Astra Zeneca, arrive en dixième position avec un chiffre d’affaires réalise en 2010 de 5,6 milliards de dollars, en progression de 26 % sur 2010.  Par Guy Macy d’après Les rapports annuels cités et une analyse stratégique Pharmactua

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jeudi 3 mars 2011

Classement mondial 2011 des 10 premiers groupes spécialisés dans la santé sur la base de leurs ventes et leurs profitabilités | Pharmactua

Classement mondial 2011 des 10 premiers groupes spécialisés dans la santé sur la base de leurs ventes et leurs profitabilités. Ce classement comprend les ventes consolidées à fin 2010 des activités des dix premiers groupes en chiffre d’affaires réalisés sur le plan mondial. Il intègre les activités des groupes dans le domaine des médicaments sous prescription, sans ordonnance, les vaccins, les dispositifs médicaux et outils de diagnostiques.

 La première place revient au groupe américain Pfizer qui après sa fusion avec le groupe pharmaceutique américain Wyeth a dégagé 67,8 milliards de dollars de ventes mondiales en 2010 avec une progression de 36 %.  Le groupe Pfizer occupe cependant la cinquième place de ce classement en termes de rentabilité avec 8,25 milliards de dollars de résultats nets réalisés en 2010.

 Le deuxième groupe mondial est l’américain Johnson & Johnson avec 61,6 milliards de dollars de ventes mondiales en retrait de 0,6 %. Le groupe Johnson & Johnson a réalisé 22,4 milliards de dollars de ventes de médicaments sous prescription en 2010. Le groupe occupe la première place en résultat net dégagé sur 2010 avec 13,3 milliards de dollars.

 Avec un chiffre d’affaires de 50,6 milliards de dollars en progression de 14 %, le groupe pharmaceutique Suisse Novartis occupe la troisième place du classement mondial avec un début de consolidation du chiffre d’affaires sur le quatrième trimestre 2010 des ventes du groupe Alcon, leader mondial dans le domaine de l’ophtalmologie. Le groupe Novartis prend la troisième place du classement en résultat net dégagé avec 9,9 milliards de dollars réalisés en 2010.

 La quatrième  position revient au groupe pharmaceutique Suisse Roche avec un chiffre d’affaires mondial de 50,2 milliards de dollars en retrait de 3,2 % sur 2010. Le groupe Roche prend la quatrième place du classement en résultat net avec 8,8 milliards de dollars réalisés en 2010.

 Le groupe pharmaceutique  américain Merck & Co arrive en cinquième position avec 46 milliards de dollars de chiffre d’affaires réalisés en 2010 en évolution de 68 %. Le groupe a consolidé sur 2010 l’acquisition de Schering Plough. Merck & Co arrive en dernière position du classement en résultat net dégagé sur 2010 avec 861 millions de dollars, le groupe ayant provisionné les charges de l’acquisition de Schering Plough sur 2010.

 Le groupe Français Sanofi Aventis arrive en sixième position avec 41 milliards de dollars de chiffre d’affaires mondial. Le résultat net dégagé sur 2010 de 12,5 milliards de dollars place le groupe Sanofi Aventis en deuxième position du classement des dix premiers groupes mondiaux en termes de rentabilité.

 Le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline arrive en septième position avec 38,6 milliards de chiffre d’affaires réalisés en 2010 en retrait de 1 %. Avec un résultat net de 2,4 milliards de dollars impacté par les charges juridiques aux Etats Unis sur Avandia de 4 milliards de dollars, GlaxoSmithKline arrive en dixième position du classement mondial en rentabilité sur 2010.

 Le groupe américain Abbott arrive en huitième position avec 35 milliards de dollars de chiffre d’affaires dans le monde en 2010 dont 19,9 milliards réalisés dans les médicaments sous prescription en progression de 20,7 %. Le résultat net du groupe pour 2010 a atteint 4,6 milliards de dollars plaçant le groupe à la huitième position en termes de rentabilité du classement Pharmactua.

 Le groupe pharmaceutique britannique Astra Zeneca arrive en neuvième position avec 33,3 milliards de chiffre d’affaires réalisés en 2010 en progression de 1 %. Le résultat net de 8,1 milliards place le groupe en sixième position en termes de rentabilité sur le plan mondial sur 2010 derrière le groupe Roche.

 Le groupe pharmaceutique américain Eli Lilly prend la dixième place du classement 2011 avec 23 milliards de dollars réalisés en 2010 en évolution de 6 %. Avec un résultat net de 5 milliards de dollars le groupe prend la septième position du classement des dix premiers groupes spécialisés dans la Santé en termes de rentabilité sur 2010. Par Guy Macy d’après les résultats annuels des groupes cités dans ce rapport Stratégique Pharmactua 2011. Les données sont converties en dollars pour les groupes Européens Sanofi Aventis, GlaxoSmithKline et Roche

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mercredi 2 mars 2011

Santé : Les alternatives au Di-Antalvic

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Encore une fois la bureaucratie prend une décision destinée non pas à protéger le public d'un danger lié à ce médicament,excellent analgésique de niveau 2, n'ayant jamais posé le moindre problème dans son utilisation normale; mais à se couvrir au cas où, faisant une fois de plus la démonstration de leur incompétence, que cette bureaucratie soit européenne ou française.

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