vendredi 25 juin 2010

Envoyer un tweet, c'est comme tomber amoureux, selon une étude

Envoyer un tweet, c'est comme tomber amoureux, selon une étude

C'est désormais une évidence, les réseaux sociaux sont la nouvelle distraction des internautes. Grâce à ces espaces, chacun peut retrouver ses amis, s'en faire de nouveaux, partager ses goûts ou encore afficher ses passions. D'aucuns pensent même que le social a pris une nouvelle dimension grâce à Internet.

Mais d'où vient un tel engouement ? Est-ce parce que nous avons tous un côté exhibitionniste ou bien parce que nous cherchons avant tout à retrouver nos proches ? C'est peut-être ni l'un ni l'autre. En effet, Adam Penenberg s'est entretenu avec Paul J. Zak, un spécialiste de "neuroéconomie". Et selon lui, nous fréquentons les réseaux sociaux avant tout pour les bienfaits qu'ils nous procurent.

Celui-ci a découvert que les réseaux sociaux ont la faculté de déclencher une hormone très particulière dans notre organisme, l'ocytocine. Cette substance a des vertus très intéressantes chez l'être humain, puisqu'elle augmente notamment la confiance en l'homme. Ainsi, l'ocytocine introduirait un état de confiance vis-à-vis d'autrui, ce qui est manifestement l'idéal lorsqu'on se trouve sur un réseau social.

Et selon Paul J. Zak, ce phénomène serait particulièrement visible sur certains réseaux sociaux actifs et dynamiques, comme Twitter. D'ailleurs Adam Penenberg s'est d'ailleurs livré à une expérience en compagnie de Paul J. Zak pour constater le phénomène. Il s'est donc mis à tweeter sous la surveillance de Paul J. Zak, et six semaines plus tard, celui-ci est revenu avec les résultats.

"Entre deux prélèvements de sang espacés de 10 minutes, mon niveau d'ocytocine est monté  à 13,2 % [...]. Pendant ce temps, mes hormones de stress cortisol et corticotrope (ACTH) ont baissé de 10,8 % et 14,9 % respectivement."

"Zak m'a expliqué que ces résultats étaient liés, et que la libération de l'ocytocine pendant mon expérimentation de Twitter a réduit mes hormones de stress". Et d'ajouter : "le cerveau interprète le tweet comme si la personne interagit directement avec une personne que vous appréciez ou pour laquelle vous avez de l'empathie" a surenchéri Paul J. Zak.

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Les sacs de course réutilisables sont des nids à bactéries - 20minutes.fr

CONSOMMATION - Il est fortement conseillé de les nettoyer régulièrement...

S’il est toujours autant recommandé de se servir des sacs de course réutilisables proposés par les supermarchés plutôt que les traditionnels mais pollueurs sacs en plastique, n’oubliez pas pour autant de les nettoyer régulièrement.

Des bactéries fécales dans les sacs

En effet, après plusieurs usages, ce sont de véritables nids à bactéries, ont indiqué des chercheurs américains. Dans la moitié des sacs étudiés, des bactéries issues des aliments ont été retrouvées et dans 12% des cas, il s’agissait du coliforme fécal «Escherichia coli», une bactérie intestinale des mammifères, rapporte le Washington Post ce vendredi. Son origine proviendrait notamment de la nourriture crue que nous achetons.

Parmi les consommateurs interrogés pour cette étude, une large majorité a indiqué qu’ils ne lavaient jamais leurs sacs et un tiers les utilisent pour transporter autre chose que de la nourriture. D’après les chercheurs, la solution est très simple: passer ses sacs à la machine ou simplement les nettoyer à la main réduirait considérablement la contamination.

Et vous, vous disposez de sacs de course réutilisables? Vous les nettoyez régulièrement?

C.C.

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jeudi 24 juin 2010

10 Prescription Drugs Pulled From the Shelves and Why | Masters In Healthcare

prescription-drugs

Prescription drugs have done wonders for the field of medicine. They’ve healed suffering patients and relieved chronic pain, in addition to causing serious health risks and side effects that inevitably caused them to be pulled from the market. Many of the so-called “miracle drugs” of our lifetime proved to be more dangerous than the original condition itself. Here are 10 prescription drugs pulled from the shelves and why:

  1. Vioxx
    In 1999, Vioxx was the most heavily marketed pharmaceutical in the world. A potent arthritis pain killer, Vioxx, promised to improve the lives of millions of aging baby boomers suffering from the terrible pain of arthritis and an aggressive marketing campaign made Vioxx an overnight sensation. However, this success soon turned into a nightmare for manufacturer Merck when reports of increased risk of heart attack and stroke began to pour in. The drug was retired in 2004, and has since been linked to over 27,000 deaths.
  2. Thalidomide
    Thalidomide was a popular morning sickness medication prescribed worldwide under several different brand names throughout the 1960s and 1950s. The FDA, however, refused to approve the drug due to possible safety concerns. The drug was soon linked to catastrophic birth defects around the world. This regulatory success by the FDA was instrumental in shaping the drug approval process in the United States. The rest of the world, including 13 highly developed nations, was not so lucky.
  3. Rezulin
    From its inception, Rezulin, intended to treat diabetes, was clouded by controversy. A leading FDA physician, Dr. John Gueriguian, cautioned that Rezulin could be dangerous and urged the FDA not to approve the drug. The FDA responded to his warnings by firing him and discarding his report. Soon after its approval, Rezulin was linked to sudden liver failure and over 390 deaths.
  4. Duract
    The FDA had a plan for Duract, a pain killer that had already been shown to have potentially fatal side effects if taken longer than prescribed. The plan was simple: add a warning label that urged patients to take Duract only as prescribed. The problem was that patients did not follow this warning. After 68 deaths were linked to Duract it was pulled from the shelves.
  5. Redux
    In the 1980s, Redux, commonly known as “Fen-Phen,” was a revolutionary diet treatment that helped users drop pounds and keep them off. The drug would later be linked to over 100 deaths due to heart valve disease brought on by continued use. The drug was removed by Wyeth Pharmaceuticals in 1997, but not before extensive litigation cost the company billions of dollars in settlements and damages.
  6. Zelnorm
    This treatment for irritable bowel syndrome was perhaps best known for its strange marketing campaign showing women with symptoms of irritable bowel syndrome written on their stomachs. The drug was widely prescribed and eventually approved for men before it was linked to increased risk of heart attack and stroke and pulled from the shelves.
  7. Seldane
    In 1985, Seldane was introduced as the first non-drowsy antihistamine. However, not long after its initial release, Seldane was shown to be highly cross reactive with other prescription drugs, over the counter medications and even foods such as grapefruit juice. Seldane was retired as other less reactive drugs entered the market, but the problems associated with its cross reactivity led the FDA to mandate extensive initial testing of chemical interactions before a drug could win approval.
  8. Propulsid
    Propulsid was a successful heartburn medication used in the treatment of severe gastric reflux. In 2000, however, it was linked to severe heart rhythm abnormalities and over 80 deaths. It was pulled from the market shortly thereafter.
  9. Posicor
    Posicor’s approval as a treatment for cardiovascular disorders came with a list of three other medications that could cause deadly drug interactions if taken simultaneously. Needless to say, this list grew immediately, and Posicor’s benefits were soon outweighed by its list of over 25 potentially fatal drug interactions. It was replaced by safer alternatives and voluntarily removed from the market in 1998.
  10. Reglan
    Reglan is widely prescribed acid reflux treatment that only recently has been linked to a terrible disorder called tardive dyskenisia, which can lead to uncontrolled movement and permanent disfigurement. The FDA has applied its “black box” warning to Reglan, and numerous lawsuits have been filed in connection with Reglan’s devastating side effects.

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mercredi 2 juin 2010

J'en ai plein le dos de la pub Pfizer de Franck Lebœuf | Rue89

Comment faire de la publicité pour un médicament quand la loi vous l'interdit ? Grâce aux campagnes de sensibilisation dites de « disease awareness ». Cas d'école avec celle de la firme américaine Pfizer intitulée « Dos au mur », en ce moment sur tous vos écrans.

Pfizer a choisi Franck Lebœuf, footballeur devenu comédien, pour incarner sa nouvelle campagne « d'information » sur la spondylarthrite ankylosante, dont les spots TV et radio seront diffusés pendant cinq semaines. (Voir la vidéo)

Sur le Net, un buzz interactif, relayé -moyennant rémunération- par quantité de bloggeurs, à l'instar d'A la portée.com, redirige l'internaute vers le site principal « Dos au mur ».

Voici pourquoi, moi-même atteinte de spondylarthrite ankylosante, suis gênée par cette campagne. Trois recettes classiques sont utilisées.

1 Exagérer la prévalence de la maladie

La campagne entretient la confusion avec un banal mal de dos un peu tenace… Aucune mention n'est faite de ce qui signe la spondylarthrite ankylosante (SPA) de façon si caractéristique.

Alors qu'il existe un test très simple et spécifique de la SPA, les critères d'Amor, le site propose un test maison qui ne détecte que grossièrement non pas la SPA mais les rachialgies inflammatoires.

N'importe qui peut dès lors se sentir visé par cette campagne, ce qui est bien le but : 70% des Français se plaindraient de maux de dos.

2Exagérer la gravité de la maladie

Le site vante surtout une classe de médicaments, les « anti-TNFalpha », ici désignés sous le terme plus générique et sympathique de « biothérapie ».

Une première vidéo livre le témoignage d'un patient. Tony a une forme de SPA particulièrement grave, peu représentative par sa sévérité -seules 25% à 30 % des SPA sont graves et invalidantes- et surtout sa résistance aux traitements de première ligne (15% des patients selon l'avis de la Haute autorité de Santé du 25 février 2004).

clip pour la spondylarthrite, Tony, patient

Les anti-inflammatoires et traitements dits de fond sont dès lors présentés comme inefficaces, au contraire des anti-TNFalpha qui ont bouleversé sa vie.

Les anti-TNFalpha peuvent avoir des effets spectaculaires, mais au détriment des défenses immunitaires du patient : ils augmenteraient le risque d'infections et de cancers.

La Haute Autorité de Santé ne les indique d'ailleurs qu'en cas d'échec des autres traitements, uniquement pour les cas les plus sévères, c'est à dire moins de 1 patient sur 6.

3Exagérer l'intérêt du traitement à promouvoir

La seconde vidéo est une interview du professeur René-Marc Flipo, secrétaire général de la Société française de rhumatologie (SFR), pavoisée de logos Pfizer.

Le professeur Flipo s'était déjà illustré en 2002, pour la firme Merck, en vantant auprès des médecins l'innocuité du Vioxx, retiré du marché en 2004 après avoir provoqué plus de 30 000 décès aux Etats-Unis.

Pour Dosaumur.com, il fait la promotion de la maladie et « surtout, surtout » des anti-TNF alpha. Avec une carotte inédite et choquante :

« Cette maladie peut donner ce que l'on appelle le remboursement à 100% ».

Si en plus l'essai est gratuit…

docteur flipo sur la spondylarthrite

Genèse de la philanthropie opportune de Pfizer

Pfizer aime les spondylarthritiques depuis octobre 2009, lorsque le laboratoire a finalisé une fusion historique à 68 milliards de dollars avec le laboratoire Wyeth.

Pour un retour sur investissement rapide, il a misé aussitôt sur la promotion d'Enbrel, un marché de 6,45 milliards de dollars pour l'année 2009, à 1 117 euros la boîte de 4 seringues en France, soit 13 000 euros l'année de traitement.

En 2009 déjà, la campagne « Stop rhumatismes », conçue par la même agence, avait ciblé dans un premier temps la polyarthrite rhumatoïde et le segment des femmes seniors, avec Claude Brasseur en tête de gondole. Nul doute que la prochaine campagne ciblera le psoriasis chez les enfants et adolescents via leurs mamans ménagères de moins de 50 ans.

On peut regretter que la Société française de rhumatologie apporte sa caution à ces campagnes, censément à son initiative. Il est clair que c'est le payeur Pfizer qui a conservé la haute main sur le contenu fortement biaisé du message. C'est bien un employé de Pfizer qui collecte votre numéro de portable depuis le site Internet.

« Grâce » à cette campagne, les personnes spondylarthritiques n'auront peut-être plus à épeler le nom de leur maladie, mais elles n'en sortiront pas gagnantes.

Quand le terme de SPA sera galvaudé, quand la moindre dorsalgie sera étiquetée SPA débutante, nous serons renvoyés à ce que beaucoup d'entre nous ont trop connu : le statut de malades imaginaires.

Photo : capture d'écran du site Internet de la campagne « Dos au mur ».

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