vendredi 24 décembre 2010

Evidence that placebos could work even if you tell people they’re taking placebos | Not Exactly Rocket Science | Discover Magazine

In many medical studies, even people who take “fake” treatments, such as sugar pills with no active ingredients, can still feel better. These are the puzzling “placebo effects”. They are common, diverse and powerful and they raise an interesting ethical question – can doctors justifiably prescribe placebos to their patients? The standard answer is no. Doing so patronises the patient, undermines their trust, and violates the principles of informed consent. It compromises the relationship between doctor and patient. At worst, it could do harm.

But many of these arguments are based on the idea that placebo effects depend on belief; people must expect that treatments will work in order to experience any benefits. For a doctor to prescribe a placebo, they’d need to deceive. But according to Ted Kaptchuk from Harvard Medical School, deception may not be necessary. In a clinical trial, he found that patients with irritable bowel syndrome (IBS) felt that their symptoms improved when they took placebo pills, even if they were told that the pills were inactive.

Fabrizio Benedetti, a placebo researcher at Turin Medical School who wasn’t involved in the study, says, “Although several studies suggested that placebos can be equally effective without deception, this is the first rigorous study that provides scientific evidence for this.”

Referring to an earlier study published in the British Medical Journal, he says, “We did the study because we knew that physicians were giving placebo to patients secretly without informed consent. Our study was designed to test whether placebo effects could be harnessed without this secret deception.”

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mercredi 22 décembre 2010

Le premier ministre Vladimir Putin alloue 3,9 milliards de dollars pour produire localement les médicaments en Russie et avertit les multinationales sur des possibles sanctions s’ils ne participent pas aux transferts de technologies | Pharmactua

Le premier ministre Vladimir Putin alloue 3,9 milliards de dollars pour produire localement les médicaments en Russie et avertit les multinationales sur des possibles sanctions s’ils ne participent pas aux transferts de technologies

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Les sodas accusés de troubler le sommeil des enfants

C'était évident ils contiennent de la caféine !

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vendredi 17 décembre 2010

10 médicaments « à retirer du marché »

L’hebdomadaire L’Express publie une liste de dix médicaments qui seraient « à retirer du marché » en raison d’effets indésirables l’emportant clairement sur les avantages. Des médicaments contre les crampes, le diabète, pour raviver le désir féminin ou encore arrêter de fumer. 

L’Express a réalisé cette liste sur la base des investigations de la revue médicale indépendante Prescrire, puis l’a soumise au Pr Jean-Paul Giroud, pharmacologue, membre de l’Académie nationale de médecine. « Tous les produits pharmaceutiques ont des effets secondaires, mais, pour ceux-ci, les risques encourus sont trop importants », estime l’hebdomadaire.

Sur la liste des médicaments « contestables »:

- Actos (Takeda) un antidiabétique oral qui provoque un risque accru de cancer de la vessie. Ce médicament appartient à la famille des glitazones comme l’antidiabétique Avandia (laboratoire GlaxoSmithKline) retiré du marché en novembre dernier.

- Hexaquine ( Gomenol) pour les crampes musculaires: « l’usage de la quinine, acceptable pour traiter un paludisme grave, est inadmissible pour des crampes en raison de risque mortel » de saignements liés à une chute de cellules sanguines (plaquettes), dit à l’AFP le Dr Bruno Toussaint de Prescrire. Gomenol se défend dans L’Express en indiquant que son produit n’en contient qu’ »à faible dose » et qu’il n’est prescrit que sur ordonnance, contrairement aux Etats-Unis (2 morts enregistrés).

- Nexen (laboratoire Thérabel Lucien Pharma), « un anti-inflammatoire (arthrose, règles Douloureuses) à l’origine de troubles du foie graves pouvant nécessiter une greffe de foie, est à éviter », souligne Bruno Toussaint.

- Vastarel (Servier) commercialisé depuis plus de 40 ans, dont les indications (vertiges, acouphènes, angine de poitrine…) se sont allongées, sans preuves solides de son efficacité, alors qu’en revanche, on observe des effets indésirables inquiétants comme l’apparition de syndromes parkinsoniens.

- Zyban (GSK) prescrit pour arrêter de fumer et qui se trouve être une substance proche des coupes-faim amphétaminiques comme le Médiator. « Ce médicament n’apparaît pas plus efficace que les gommes à mâcher ou les patchs à base de nicotine, qui présentent moins d’effets indésirables ».

- Intrinsa (laboratoire Warner Chilcott) pour contrer la baisse du désir chez les femmes après ablation des ovaires et de l’utérus. Ce patch à la testostérone, présenté comme un Viagra féminin, n’a pas été autorisé aux Etats-Unis en raison de sa faible efficacité sur la libido féminine, mais aussi à cause d’effets indésirables allant d’un excès de pilosité jusqu’à des troubles hépatiques et cardiovasculaires, relève L’Express.

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dimanche 5 décembre 2010

La France est «complètement larguée» au niveau de la recherche médicale

MEDECINE - Le professeur Philippe Even, ancien doyen de la faculté de médecine Necke rlivre un diagnostic sans appel...

«On est complètement largué»: l'ancien doyen de la faculté de médecine Necker, Philippe Even, alerte sur le déclin de la recherche biologique et médicale française, tirant à boulets rouges sur «un système terrifiant de contraintes» et d'«immobilisme».

«Ils sont asphixiés»

Son dernier livre de plus de 500 pages, La recherche biomédicale en danger, tombe comme un pavé dans la mare, éclaboussant politiques, agences et instituts. «Je fais partie d'un groupe d'hommes assez rares qui, ayant acquis la liberté complète et l'indépendance, et après une expérience de près de 50 ans dans le métier, peuvent à juste titre alerter sur ce qu'ils voient, sur ce que les autres voient aussi mais ne disent pas», explique le Pr Even dans un entretien à l'AFP.

«Le flux de la science coule à grande vitesse comme un torrent, et nous on est là, assis sur un pliant au bord de la rivière, avec notre ligne à bouchon tricolore. De temps en temps on attrape un poisson qui passe, mais on n'est pas sur la rivière. On ne progresse pas en même temps qu'elle.» Aujourd'hui président de l'Institut Necker, le médecin dédouane les chercheurs, «vraiment très bons, et en plus désintéressés, passionnés». «Mais ils sont dans un système, un réseau qui les contraint de tous côtés, ils sont asphyxiés», affirme-t-il.

Avec son franc-parler redoutable, c'est l'Etat qu'il cloue au pilori en premier lieu. «Partout où l'Etat est présent comme puissance dominante avec sa bureaucratie immobile, sa gérontocratie, ses hiérarchies, sa paperasserie, ses contraintes et sa pauvreté, il ne se passe rien», assène-t-il.

«Tout se passe en coulisse»

Peu nombreux sont ceux qui trouvent quelque grâce à ses yeux: l'ancien ministre de la Recherche Claude Allègre et aujourd'hui Valérie Pécresse. «Tout se passe dans la coulisse», clame-t-il, dénonçant la toute puissance des Grands Corps - X, Mines, Ponts, CEA, CNES - «qui ont infiltré toutes les structures de l'état, et qui prennent de facto toutes les grandes décisions d'investissement sans aucun contrôle».

Trois projets -ITER à Cadarache, la station spatiale habitée, le Laser Mégajoule- «croquent à eux seuls autant que toute la recherche biologique et médicale, pointe-t-il. L'Etat croit que la recherche ça se programme, alors que la recherche c'est toujours une surprise. S'il n'y a pas de surprise, ce n'est plus de la recherche». Et de développer l'exemple du virus VIH, responsable du sida, dont la découverte en 1983 a valu aux Français Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier le Prix Nobel de Médecine en 2008.

«A ce moment là des chercheurs jeunes, autonomes, audacieux, ont mis dans le mille plusieurs fois de suite. Depuis le jour où l'Etat est entré là dedans, il ne se passe plus rien». L'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS), «a stérilisé la recherche», assène-t-il.

«Un système terrifiant»

«Et là ce n'est pas une opinion, même si ce livre est plein d'opinions, bien sûr, et parfois d'humeurs. Ce sont des faits, des chiffres», assure-t-il, soulignant que ses accusations s'appuient sur l'analyse des publications scientifiques. Le véritable critère d'évaluation à ses yeux. A 78 ans, le Pr Even prend le parti des jeunes chercheurs, «mis complètement sous tutelle», mal payés mais aussi sans aucun espace de liberté où développer un projet.

«Ils sont dans un système terrifiant de contraintes, parce que le pouvoir est aux vieux, qui tiennent tout, qui assurent l'immobilisme».

La Recherche biomédicale en danger du Pr Philippe Even, Le Cherche midi, 534 p., 23,50 euros.

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jeudi 2 décembre 2010

GSK séduit par la carotte fiscale au Royaume-Uni

Les politiques d’incitation fiscale semblent bien avoir un impact très favorable sur la localisation des investissements pharmaceutiques. Ainsi, le britannique GSK vient de confirmer un très important programme industriel de 600 M€ qui sera engagé au profit de ses usines britanniques et susciterait la création d’un bon millier d’emplois. Ce schéma de développement, à l’étude depuis plus d’un an, a été validé « après que le gouvernement a décidé de réduire le taux de prélèvement sur les revenus générés par les brevets », a indiqué la direction.
Selon le CEO Andrew Witty, la législation va donner au groupe « l’opportunité d’accroître les capacités de sites déjà existants et également d’engager la construction d’une nouvelle unité ». GSK aurait, en effet, décidé de bâtir une nouvelle usine biopharmaceutique et d’étendre le périmètre d’un site déjà existant afin de produire des traitements de nouvelle génération dans le domaine des affections respiratoires.

L'Europe, si jamais elle a existé, est morte. Chacun pour soit et Dieu pour tous. Les grosses entreprises vont s'engouffrer dans la brèche de l'absence de politique commune comme l'ont fait les marchés avec les monnaies...

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