samedi 26 novembre 2011

Ils croyaient être guéris par Dieu: 6 malades du sida décèdent - Monde - TF1 News

Selon une enquête réalisée par la chaîne de télévision britannique Skynews, plusieurs églises évangéliques du Royaume-Uni prétendent pouvoir guérir le sida avec l'aide de Dieu. Une pratique qui aurait provoqué la mort de six personnes.

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vendredi 25 novembre 2011

Les labos des temps modernes PAR PHILIPPE ESCANDE - LES ECHOS

La semaine prochaine, la protection légale du médicament le plus rentable de toute l'histoire s'achèvera, après quinze ans de bons et loyaux services. Les scientifiques l'appellent Atorvastatine, les Américains Lipitor et les Français Tahor. Cet anticholestérol puissant a sauvé des millions de cardiaques dans le monde et rapporté 100 milliards de dollars à son propriétaire, le laboratoire américain Pfizer. Comme il est d'usage, la fin d'un tel brevet signifie la marginalisation, voire la disparition à terme du médicament et de ses revenus plantureux. Le scénario est désormais bien huilé, les fabricants de copies génériques sont déjà prêts à entrer en scène pour le grand bonheur des assurances sociales du monde entier, qui paieront désormais de 50 % à 80 % moins cher ce produit essentiel. Rien qu'en France, le médicament a coûté près de 460 millions d'euros l'an dernier à la Sécurité sociale !

Mais la fin du Lipitor n'est pas qu'une aubaine pour les finances publiques et un casse-tête pour son concepteur. C'est aussi le symbole de la fin d'un monde, et pas seulement dans la pharmacie.

La fin d'un monde simple où un médicament de masse peut répondre à un problème de masse. Où la chimie permet de reproduire à l'infini et à peu de frais une molécule synthétisée en laboratoire. Où la prospérité d'une entreprise intégrée et monolithique peut reposer sur une poignée de best-sellers mondiaux. 

Sous la pression conjuguée des bouleversements économiques, technologiques, sociaux et démographiques, ce confortable ordonnancement disparaît dans les sables de ce début de XXI e siècle. Les pays émergents s'invitent comme clients mais aussi comme concurrents. La biotechnologie remplace la chimie comme mode de synthèse et de fabrication. Les traitements se personnalisent face à des malades de plus en plus âgés et des maladies toujours plus complexes.

La réponse des laboratoires tient en deux mots : diversification des sources de revenus et individualisation de la réponse et du rapport aux clients.

Finalement, cette mutation n'est pas propre à la pharmacie. Dans l'automobile, la distribution ou les cosmétiques, les défis sont les mêmes. C'est ce qui fait la difficulté de nos nouveaux temps modernes. D'autant que deux obstacles se dressent sur la route. La capacité des Etats à financer tout ou partie de cette coûteuse mutation et une exigence d'éthique et de transparence de la part de consommateurs citoyens désormais à l'affût.

 

Tous droits réservés (2011) LES ECHOS

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jeudi 17 novembre 2011

Aspartame: des gynécologues alertent sur les risques de prématurité MyPharma Editions | L'Info Industrie & Politique de Santé

Alors que se déroule ce jeudi la journée mondiale de la prématurité, des gynécologues et des pédiatres, membres du Réseau environnement santé (RES), ont envoyé une lettre au ministre de la Santé, Xavier Bertrand, afin d’alerter les femmes enceintes sur les dangers de l’aspartame, un édulcorant que l’on trouve notamment dans les boissons light, et plus particulièrement sur les risques d’accouchement prématuré.

Europe 1 qui publie la lettre sur son site Internet rapporte que les scientifiques de Réseau environnement santé (RES) se fondent sur une étude danoise, publiée il y a un an, qui « mettait en évidence un taux plus élevé de naissance prématurée tardive (soit entre les 32e e et 36e semaines d’aménorrhée), proportionnel à la consommation de boissons gazeuses avec édulcorants ».

L’étude montre ainsi que la consommation d’au moins une boisson gazeuse contenant un édulcorant augmentait en moyenne de les risques de naissance avant terme de 27 % si l’on n’en boit qu’une par jour, 35 % si l’on en boit 2 ou 3, 78 % quand c’est plus de 4. L’impact est moindre quand les boissons sont non gazeuses, l’augmentation du risque allant de 11 à 29 %.

« Vous avez déclaré, à propos de l’affaire du Mediator, que le doute devait désormais profiter au malade. Dans le cas présent, il nous semble que le doute devrait profiter au consommateur », déclarent les scientifiques dans leur courrier à Xavier Bertrand.

« Prendre une position claire sur cette information me paraîtrait être une bonne chose », estime au micro d’Europe 1 le docteur Pierre Marès, chef du service de gynéco-obstétrique au CHU de Nîmes et signataire de cette lettre adressée au ministre. Selon lui, adresser un message de prévention aux femmes enceintes pourrait permettre de réduire la prématurité. « Si on gagne 25% de prématurité, c’est énorme », affirme-t-il.

Europe 1 rappelle qu’en février dernier, les experts de l’Autorité européenne de sécurité des aliments avaient de leur côté écarté tout risque concernant l’aspartame.

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Les bactéries résistantes, un problème mondial

Les antibiotiques : si on les utilise à tort, ils deviennent moins forts. » A l'approche de l'hiver et de son cortège d'infections, la Caisse d'assurance-maladie vient de lancer à la radio et à la télévision une nouvelle campagne en faveur du bon usage des antibiotiques.Le développement de résistances aux antibiotiques est en effet, aujourd'hui, un problème majeur de santé publique. Et il ne s'arrête pas à nos frontières : le 18 novembre a été consacré Journée européenne d'information sur les antibiotiques, avec comme objectif la sensibilisation, tant du public que du corps médical. L'OMS, de son côté, en avait fait, cette année, le thème principal de la Journée mondiale de la santé.  

Si la situation n'est pas encore critique, elle est en tout cas sérieuse. « Soixante-dix ans seulement après l'introduction des premiers antibiotiques, l'éventualité d'un futur sans antibiotiques efficaces contre plusieurs types de bactéries pathogènes se profile », peut-on lire dans un rapport européen intitulé « The bacterial challenge : time to react ». Des souches résistantes sont même en train d'apparaître contre les carbapénèmes, qui sont aujourd'hui les antibiotiques de dernier recours -utilisés seulement quand les autres ont échoué.

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Antibiotique : Mais que fait l'industrie pharmaceutique ?

Si la montée des résistances est devenu un tel problème de santé publique, c'est aussi parce que l'arsenal d'antibiotiques à la disposition du corps médical ne se renouvelle plus guère. Au début des années 1970, on disposait de 11 classes d'antibiotiques aux mécanismes d'action différents. Mais, au cours des trois dernières décennies, seules deux nouvelles classes d'antibiotiques ont été lancées et le nombre de molécules en développement véritablement innovantes est extrêmement faible : un recensement de l'ensemble des pipe-lines de l'industrie pharmaceutique réalisé en 2009 n'avait permis d'identifier que deux molécules agissant sur de nouvelles cibles. Et depuis, peu de molécules vraiment novatrices ont été commercialisées (Teraflo d'Astra-Zeneca ou Fidaxomicin d'Optimer Pharmaceuticals). 

De fait, les laboratoires pharmaceutiques ont largement abandonné ce domaine : de 18 en 1990, ils seraient passés à 5 seulement en 2009. Et les sociétés de biotechnologie n'ont que très partiellement pris le relais. Plusieurs facteurs expliquent cette désertion. « Tout d'abord, les antibiotiques ne sont pas rémunérateurs », explique Philippe Gehin, directeur de la stratégie d'AstraZeneca en France. Selon les travaux de la société de conseil britannique Office of Health Economics (OHE), la valeur nette actualisée des antibiotiques est, par exemple, trois fois moins élevée que celle des anticancéreux et plus de sept fois inférieure à celle des médicaments pour le système nerveux central. En effet, les traitements sont courts et les prix sont bas, car la plupart des antibiotiques commercialisés sont aujourd'hui des génériques. Enfin, les autorités de santé cherchent à limiter la prescription donc la taille du marché. « Difficile, dans ces conditions, de rentabiliser des efforts de R & D coûteux et difficiles » , conclut Philippe Gehin. L'identification de nouvelles molécules par les méthodes classiques de criblage à haut débit s'avère en effet particulièrement peu efficace. Ainsi, GSK, pourtant un des laboratoires les plus expérimentés en matière d'antibiotiques, aurait, selon OHE, un taux de succès de criblage trois à quatre fois inférieur à ce qu'il obtient dans d'autres domaines thérapeutiques.

Comment inciter les laboratoires à revenir  ? Les idées ne manquent pas  : soutien massif à la recherche fondamentale, obtention de prix élevés en contrepartie d'une prescription plus ciblée par recours systématique aux antibiogrammes, adoption pour les antibiotiques d'un statut permettant la prolongation des brevets (à l'image des médicaments), ou encore indemnisation du laboratoire si l'utilisation du produit est différée pour lutter contre de futures résistances. Il ne reste plus qu'à mettre la main à la poche.

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mardi 1 novembre 2011

L'eau de Jouvence de la Toussaint 2011 | Slate

Pour quelles mystérieuses raisons une obscure publication scientifique destinée à une étroite communauté spécialisée monte-t-elle brutalement vers les lumières médiatiques? Le phénomène s’est une nouvelle fois manifesté le jour férié de la Toussaint 2011. Ce fut là comme une forme de symétrique enchanteur en réponse au  dernier épisode en date du tremblement de terre planétaire à épicentre grec.

De quoi s’agissait-il? Au départ, en toute rigueur, d’une nouvelle manipulation expérimentale réussie de déprogrammation génétique de cellules humaines. Après la spectaculaire percée japonaise de Shinya Yamanaka réalisée en 2007 plusieurs dizaines d’équipes de biologistes à travers le monde ont appris à provoquer une forme de «retour vers le passé» de cellules humaines. Ainsi, alors qu’elles se sont au fil du temps transformées pour constituer les différents éléments constitutifs des mille et un tissus et organes qui composent un organisme adulte, ces cellules pouvaient donc «rajeunir». 

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