dimanche 25 juillet 2010

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Une des meilleurs série télé

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samedi 24 juillet 2010

Probiotiques et obésité infantile | INUMED - Publications et articles

ARTICLE DU CANARD ENCHAINE « Porc de Yaourt» 
C’est un pavé dans le pot de yaourt que lance un chercheur français dans la prestigieuse revue scientifique « Nature»  (Septembre 2009)

Pour Didier Raoult, patron du labo de virologie de la Timone, à Marseille, les yaourts et autres boissons lactées farcis aux probiotiques que l’on nous fait avaler depuis près de vingt ans auraient leur part de responsabilité dans l’épidémie d’obésité qui frappe les enfants. Les probiotiques, vous savez, ce sont ces bactéries censées booster nos défenses immunitaires que Danone ajoute à la pelle dans certains yaourts.

On en trouve plus d’un milliard par pot d’Activia ou d’Actimel. Le hic, c’est que « ces bonnes bactéries actives et vivantes» , dixit Danone, sont les mêmes que celles utilisées depuis belle lurette dans les élevages industriels comme activateurs de croissance. En clair, pour faire grossir à vue d’oeil cochons et poulets. Un porc gavé de probiotiques, c’est au moins 10% de plus sur la balance. Apparemment, ça marche aussi chez les humains.

Et Didier Raoult de rappeler cette étude plutôt flippante. En début d’année, des chercheurs ont comparé la flore intestinale des obèses et des non-obèses. Et là, surprise, les premiers étaient bourrés de probiotiques, ceux que l’on trouve justement dans les yaourts « santé» . « On a autorisé pour l’alimentation humaine des activateurs de croissance utilisés dans les élevages, sans chercher à savoir quel serait l’effet sur les enfants« , s’étonne le professeur. Et celui-ci de réclamer dare-dare des études pour connaître le rôle précis de tous ces produits lactés dans l’épidémie d’obésité infantile. D’autant que les enfants ont droit aux mêmes concentrations de probiotiques dans leurs yaourts que les cochons et poulets. Faudrait peut-être que Danone cesse de tourner autour du pot…

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mardi 20 juillet 2010

Pourquoi Fleming n'a pas inventé la pénicilline

En 1928, Alexander Fleming observe par hasard les propriétés de la pénicilline, mais s'intéresse davantage à ses effets désinfectants qu'à ses vertus thérapeutiques. Il faudra attendre quatorze ans pour que Florey et Chain revisitent sa découverte pour mettre au point le premier antibiotique...20/07/10


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Le 3 septembre 1928, Alexander Fleming revient de vacances et retrouve son laboratoire de Saint Mary's Hospital, à Londres. Une mauvaise surprise l'attend : certaines des boîtes de Petri sur lesquelles il faisait pousser des staphylocoques dans le cadre de ses recherches sur les vaccins ont été contaminées par une moisissure. Le coupable est une souche de champignon microscopique, « penicilium notatum » , utilisé par son voisin de paillasse. Sur le point de jeter ses cultures désormais inutilisables, il remarque qu'autour des colonies cotonneuses d'un blanc verdâtre, les staphylocoques n'ont pas poussé. Intrigué, il émet l'hypothèse que ce phénomène est dû à une substance sécrétée par le champignon, qu'il baptise tout naturellement « pénicilline ». En 1929, il publie le détail ces observations dans le « British Journal of Experimental Pathology ». Les éventuelles vertus thérapeutiques de la pénicilline y sont mentionnées et deux de ses collaborateurs, Craddock et Ridley, tentent en vain d'isoler la substance. Mais Fleming témoigne peu d'intérêt pour l'entreprise. Il se concentre, lui, sur les effets désinfectants de ce « penicillium », dont il utilise des extraits pour fabriquer des milieux de culture sélectifs.

 

Culture à grande échelle 

En 1933, Ernst Boris Chain, biochimiste allemand qui a quitté l'Allemagne nazie pour la Grande-Bretagne, est recruté comme « lecteur » à l'université d'Oxford. Il s'intéresse alors à différents sujets, dont les lysosymes (agents du système immunitaire ayant la capacité de détruire la paroi des bactéries), dont Fleming était un des spécialistes. En 1939, quand il rejoint le laboratoire d'Howard Walter Florey pour travailler sur les agents antibactériens naturels, il est donc au fait des travaux du chercheur. C'est donc tout naturellement qu'il en vient à réexaminer le « cas » de la pénicilline. Grâce à une souche de « penicilium notatum » fournie par Fleming, il se lance dans une culture à grande échelle et parvient à isoler une petite quantité de pénicilline. C'est le chimiste Edward Abraham qui va la purifier en mettant en oeuvre une nouvelle technique, la chromatographie par adsorption. En 1940, un premier essai in vivo montre que la pénicilline permet de sauver des souris infectées par des streptocoques, bien que la concentration en pénicilline ne soit que de 1%. « It looks like a miracle ! » écrit Ernst Chain en marge de son cahier de laboratoire. 

L'équipe se hâte de publier ses résultats dans la revue « Lancet » du 24 août 1940 mais sans le retentissement qu'on pouvait légitimement en attendre. La Grande-Bretagne est en effet sous les bombes allemandes et redoute à tout moment une invasion. L'équipe entreprend néanmoins de tester la pénicilline chez l'homme. Et en dépit d'un premier échec chez un patient trop malade, les essais s'avèrent concluants. Pour aller plus loin, les chercheurs ont maintenant besoin de produire la pénicilline en plus grande quantité, ce qui se révèle très difficile en Grande-Bretagne pendant cette période de guerre. Florey et Hardley décident donc de quitter l'Angleterre pour les Etats-Unis. Et ils continuent à tester de nouvelles souches de « penicillium » dans l'espoir d'en découvrir une qui ait un meilleur rendement. C'est finalement une moisissure trouvée sur un melon qui permet de franchir un pas décisif en matière de rendement. Elle produit plus du double de la souche de Fleming.

 

Substance stratégique 

Pendant la guerre, les recherches sur la pénicilline, désormais considérée comme une substance stratégique, sont interdites de publication. Mais pour accélérer le passage à une production de masse qui s'inscrit désormais dans un effort de guerre, les laboratoires pharmaceutiques américains Merck et Pfizer sont mobilisés. La première usine est inaugurée par Pfizer en 1944, ce qui permet aux Alliés d'en disposer pour le débarquement de Normandie. Dès 1945, la production est suffisante pour lever les restrictions, et on la trouve en pharmacie. En cette même année 1945, Fleming, Florey et Chain reçoivent le prix Nobel de médecine pour « la découverte de la pénicilline et ses effets curatifs de nombreuses maladies infectieuses ».

Le manque d'intérêt initial de Fleming pour sa découverte peut surprendre, alors même qu'il avait entrevu dès 1929 des applications thérapeutiques. Elle est pourtant emblématique des découvertes réalisées par ceux qui cherchent autre chose. De même que Christophe Colomb n'a pas découvert l'Amérique parce qu'il cherchait les Indes, Fleming travaillait à mettre au point des vaccins, pas des antibiotiques. Et de façon plus globale, les mentalités n'étaient pas prêtes à accueillir cette innovation. L'heure était à la vaccinologie, pas à l'antibiothérapie qui va émerger progressivement au cours des années 1930, notamment avec l'invention des sulfamides (1935), ancêtres des antibiotiques.

 

CATHERINE DUCRUET

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Des pansements au Roquefort

 

Empirisme.

Les bergers des Causses n'avaient pas attendu les découvertes de Fleming et consorts pour tirer parti des pouvoirs bactéricides des champignons microscopiques de la famille « penicillium » Ils traitaient en effet les plaies en y appliquant du fromage de Roquefort et autre bleu des Causses, pour éviter la . La médecine de l'époque combattit activement cette méthode, accusant les bergers de charlatanisme et d'exercice illégal de la médecine. Il fallut attendre la découverte des propriétés de la pénicilline pour que l'empirisme des bergers soit reconnu, même si d'autres formulations sont aujourd'hui préférées !

 

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lundi 19 juillet 2010

Top 10 Pharma CEO salaries of 2009 - FiercePharma

1. Fred Hassan - Schering-Plough - $49.65M

2. Bill Weldon - Johnson & Johnson - $30M

3. Miles White - Abbott Laboratories - $26.2M

4. John Lechleiter - Eli Lilly - $20.9M

5. Daniel Vasella - Novartis - $20.24M

6. Jim Cornelius - Bristol-Myers Squibb - $18.2M

7. Richard Clark - Merck - $16.8M

8. Robert Coury - Mylan - $16M

9. Jeffrey Kindler - Pfizer - $14.8M

10. Frank Baldino - Cephalon - $11.1M

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vendredi 9 juillet 2010

Naissances : le printemps ne fait plus recette

Depuis une vingtaine d'années, le pic printanier des natalités disparaît peu à peu, tandis que la fécondité des femmes a tendance à baisser, selon l'Institut nationale d'études démographiques...08/07/10


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La planification est à l'oeuvre, jusque dans le choix de la date de naissance de son enfant. Selon les données publiées par l'Institut nationale d'études démographiques (Ined), un couple sur sept reconnaît avoir choisi la date d'arrêt de la contraception en fonction de la date de naissance présumée de l'enfant. Si les raisons sont très diverses d'un couple à l'autre, tous les parents convergent vers la même période de l'année, celle du printemps. Plusieurs explications ont pu être avancées : les vacances d'été seraient plus propices à la conception que le reste de l'année, il y aurait un effet de mode à avoir un enfant à cette saison. 

Mais, curieusement, ce pic printanier a tendance progressivement à disparaître depuis une vingtaine d'années. « Le désir de planification est toujours là et le printemps reste la saison la plus prisée lorsqu'on interroge les parents, mais il est moins facile qu'avant de planifier exactement la naissance de son enfant », indique Arnaud Régnier-Loilier, auteur des deux études parues sur le sujet (1). L'affirmation peut paraître paradoxale à une époque où les moyens de contraception sont de plus en plus sophistiqués et surtout quasi généralisés. Mais la fécondité des femmes, elle, a tendance à baisser, rendant plus incertaine la date de conception et, par ricochet, celle de l'accouchement. En effet, les femmes ayant des enfants de plus en plus tard - 30 ans en moyenne quel que soit le rang de naissances -, elles sont aussi moins fécondes. Il leur faut donc généralement plus de temps que leurs aînées pour « tomber » enceinte. Surtout, cette période d'attente de grossesse est beaucoup plus difficile à quantifier.

 

Un pic très ponctuel de naissance autour du 25 septembre 

Il est une chose, en revanche, qui ne change pas, c'est le pic très ponctuel de naissances observé chaque année autour du 25 septembre. Un phénomène français, mais aussi européen. En tenant compte du fait qu'une grossesse dure normalement 265 jours, un accouchement le 25 septembre renvoie à une date de conception… le jour du réveillon du nouvel an. « On peut penser que davantage de couples ont un rapport sexuel ce jour-là, estime Arnaud Régnier-Loilier, mais c'est surtout les accidents de contraception qui expliquent ce pic .» Une affirmation que le chercheur a voulu confirmer en montrant que les interruptions volontaires de grossesse (IVG), correspondant à des dates de conception au 1er janvier, sont nettement plus importantes que le reste de l'année.

L'une des études, qui porte sur les années 1975 à nos jours, révèle enfin que d'autres phénomènes totalement extérieurs peuvent intervenir dans la saisonnalité des naissances. Le vote de la loi Veil sur la légalisation de l'IVG a ainsi eu pour conséquence de faire baisser ponctuellement la natalité à partir de fin juillet 1975 (la loi ayant été votée le 17 janvier). Autre curiosité : les printemps 1977, 1984 et 2004 ont été pauvres en naissances. L'explication ? Les canicules des étés 1976, 1983 et 2003. D'un point de vue strictement médical, les biologistes ont en effet prouvé que les fortes chaleurs ont tendance à faire baisser la fertilité. Mais lorsque les températures dépassent les 35 degrés, la proximité des corps a peut-être aussi tendance à diminuer.

 

(1) « Evolution des naissances en France de 1975 à nos jours » et « La planification des naissances dans l'année », de Arnaud Régnier-Loilier, Ined

 

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vendredi 2 juillet 2010

1,2-propanediol: chemical product info at CHEMINDUSTRY.RU

1,2-propanediol

Product name 1,2-propanediol
Synonyms propylene glycol
GOST no data
CAS 57-55-6

Propylene glycol, also known as 1,2-propanediol is a colorless, odorless, slightly sweetish, viscous, highly hygroscopic liquid. It is fully miscible with water, methanol, ethanol, acetone, diethyl ether, chloroform; boundedly soluble in benzene. Propylene glycol forms azeotropic mixtures with aniline (bp 179.5°C; 43% wt of propylene glycol), o-xylene (135.8°C; 10.0% wt), toluene (110.5°C; 1.5% wt).

Since the molecule of propylene glycol contains a chiral carbon atom C2, it exists in either of two optically active forms (dextrorotatory and sinistrorotatory isomers). Industrial propylene glycol is a racemic mixture. Pure optical isomers may be prepared by hydration of pure (D) or (L) propylene oxide.

Propylene glycol is a diatomic alcohol. It can form mono- and di- ethers and esters being treated with alcohols or acids respectively. It also reacts with alkali metals and alkalis to form corresponding salts (glycolates). 1,2-Propylene glycol dehydrates in the presence of acids or alkalis to form dimethyl-1,4-dioxanes (mixture of isomers). Catalytic dehydratation of 1,2-propanediol at 250°C results in propionic aldehyde.

Propylene glycol reacts with propylene oxide to give the mixture of di-, tri-, tetra- and polypropylene glycols. The yield of products depends on the ratio of reagents and reaction conditions.

1,2-Propanediol is considerably less toxic than ethylene glycol, moreover it is used as a food additive.

Production.

Main industrial method for propylene glycol synthesis is hydration of propylene oxide. Non-catalytic hydration is conducted at 200-220°C, catalytic process proceed at 150-180°C and 1.5-1.8 MPa in presence of ion-exchange resins or small amounts of sulfuric acid or alkali. Final product contains of 20% 1,2-propanediol and 1.5% of dipropylene glycol and small amounts of other polypropylene glycols. Pure propylene glycol can be obtained after rectification.

Propylene glycol synthesis by hydration of propylene oxide

Uses.

  • as a moisturizer to maintain moisture in medicines, cosmetics, food, and tobacco products;
  • as a flavoring agent in Angostura and Orange bitters;
  • as a solvent for food colors and flavourings;
  • as a humectant food additive, labeled as E number E1520;
  • as a carrier in fragrance oils;
  • as a food grade antifreeze;
  • in smoke machines to make artificial smoke for use in firefighters training and theatrical productions;
  • in hand sanitizers, antibacterial lotions, and saline solutions
  • as a main ingredient in many cosmetic products, including baby wipes, bubble baths, and shampoos
  • as the primary ingredient in the "Paint" inside a Paintball;
  • as a base ingredient in aircraft deicing fluid and some automobile antifreezes;
  • in cryonics;
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    La FDA se penche sur le triclosan, un antibactérien présent dans les dentifrices, les savons et les cosmétiques | Pharmactua

    fda_mast_0322La FDA se penche sur le , un antibactérien présent dans les dentifrices, les savons et les cosmétiques. Suite à la démarche d’un membre du congrès des Etats Unis, Edward Markey demandant une évaluation sur l’efficacité du et de ses effets potentiellement dangereux sur la santé des enfants. Le congressiste demande une enquête Fédérale par la FDA, Food and Drug Administration sur tous les produits utilisant du susceptibles d’être utilisé par les enfants. La FDA a cependant déclaré que le ne posait pas de risques à sa connaissance. L’agence a cependant reconnu avoir connaissance des études menées chez l’animal montrant un risque au niveau thyroïdien impliqué dans la régulation hormonale.

     Pour certains scientifiques les bactéries développent une résistance au entrainant une résistance aux antibiotiques. L’agence fédérale pour la protection de l’environnement a de son coté lancé une investigation sur l’impact du sur l’environnement. 

    Beaucoup d’experts se penche sur le retrait du qui selon eux n’apportent rien dans les savons et les dentifrices. Par P Psota d’après un communiqué de la FDA et une analyse Pharmactua

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    Des organismes multicellulaires vieux de plus de 2 milliards d'années

    La découverte au Gabon de plus de 250 fossiles en excellent état de conservation apporte, pour la première fois, la preuve de l'existence d'organismes pluricellulaires vieux de 2,1 milliards d'années. Jusqu'à présent, les premières formes de vie dotée de plusieurs cellules remontaient à environ 600 millions d'années...

    Ces nouveaux fossiles supposent une origine de la vie organisée et complexe beaucoup plus précoce. Ils ont été découverts par une équipe de chercheurs coordonnée par Abderrazak El Albani, du laboratoire Hydrogéologie, argiles, sols et altérations (CNRS-Université de Poitiers). Ces travaux ont été publiés hier dans la revue « Nature ». Les premières traces de vie sont apparues il y a environ trois milliards et demi d'années sous la forme d'organismes procaryotes (des cellules sans noyaux).  C'est en étudiant un site situé à Franceville, au Gabon, que l'équipe a mis au jour, de manière tout à fait inattendue, des restes fossiles parfaitement préservés dans des sédiments âgés de 2,1 milliards d'années. D'une taille atteignant 10 à 12 centimètres, trop grands et trop complexes pour être des procaryotes ou des eucaryotes unicellulaires, ces spécimens présentent des formes diversifiées, établissant que différents types de vie coexistaient au début du Protérozoïque. Les analyses ont également révélé que ces organismes vivaient dans un environnement marin peu profond (20 à 30 mètres).

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