L'enquête CSF a invité les personnes interrogées à situer leur sexualité sur un gradient allant de l'hétérosexualité exclusive à l'homosexualité :
- 4% des hommes comme des femmes déclarent avoir déjà eu des pratiques sexuelles avec un partenaire du même sexe.
Attention : ça ne fait pas 4% d'homosexuels dans la population, loin de là : beaucoup, par exemple, n'ont connu ces expériences que dans leur adolescence.
Dans le détail, en France :
- 4,0% des femmes et 4,1% des hommes de 18 à 69 ans déclarent avoir déjà eu des pratiques sexuelles avec un partenaire du même sexe.
- Parmi les personnes qui rapportent avoir déjà eu des pratiques homosexuelles, 13,4% des femmes et 12,4% des hommes ne rapportent de telles expériences qu'avant l'âge de 18 ans.
- Seuls 0,3% des femmes et des hommes n'ont eu au cours de leur vie des pratiques sexuelles uniquement avec des personnes du même sexe.
- 6,2% des femmes et 3,4% des hommes déclarent avoir ressenti de l'attirance pour une personne de même sexe
- 1% des femmes et 1,6% des hommes ont eu une relation sexuelle avec une personne du même sexe au cours des douze derniers mois.
- 0,5% des femmes et 1,1% des hommes se définissent comme homosexuels
- 0,8% des femmes et 1,1% des hommes se disent bisexuels.
C'est vrai qu'à Paris, « dans le micro-milieu des bac+5, entre 40 et 50 ans, on trouve bien entre 10 à 15% d'homosexuels », se moque Nathalie Bajos (Inserm). Ce qui explique que ce taux tout rond continue de circuler comme une vérité révélée dans les rédactions, celle de Rue89 par exemple.
Car à Paris :
- 6,0% des femmes et 7,5% des hommes habitant dans l'agglomération parisienne déclarent avoir déjà eu des pratiquessexuelles avec une personne de même sexe, contre respectivement 3,2% et 2,9% pour celles et ceux qui habitent dans des communes rurales.
- Les pourcentages enregistrés dans l'agglomération parisienne atteignent leur maximum chez les femmes de 40-49 ans (8,1%) et chez les hommes de 35-39 ans (6,6%), et plus encore chez les Franciliens de ces âges qui déclarent un niveau d'étude supérieur à Bac+2 (11,4% et 14,6% respectivement), ce qui traduit en partie les parcours sociaux particuliers que doivent emprunter les personnes homo-bisexuelles pour vivre dans des environnements plus tolérants.
via rue89.com
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