La cour d'appel de Bordeaux a condamné l'hôpital de Châteauroux à indemniser la famille d'une jeune femme handicapée.
La cour administrative d'appel de Bordeaux a donné raison à la mère d'une jeune femme handicapée qui poursuit l'hôpital de Châteauroux, où elle a accouché il y a 28 ans, selon une information RTL.
Le 11 août 1982, Annie Amouriq vit un dramatique accouchement. Quinze jours après le terme de sa grossesse, elle accouche d'une petite-fille en arrêt cardiaque. En salle d'accouchement ne sont présents qu'une sage-femme et une infirmière. C'est un pédiatre, en charge d'un autre cas dans l'établissement, qui va prendre en charge l'enfant, le réanimant malgré l'opposition du père du nourrisson.
Une fois le bébé revenu à la vie, le médecin prévient les parents que leur fille ne marchera pas et ne parlera pas non plus. Le praticien avait raison. Aujourd'hui âgée de 28 ans, Elodie Amouriq est très lourdement handicapée, ne pouvant effectuer le moindre geste seule.
La mère d'Elodie, seule depuis le décès de son mari, mène un combat pour obtenir réparation et assurer la survie matérielle de sa fille, dont les soins coûtent chers.
La cour d'appel de Bordeaux, qui a jugé que l'hôpital de Châteauroux avait commis des fautes, l'a condamné à verser 1,3 million d'euros à la famille d'Elodie et à la caisse primaire d'assurance maladie de l'Indre. L'hôpital va saisir le Conseil d'Etat, ultime recours en matière administrative.
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