La France, contrairement à d’autres pays, « n’arrive pas à transformer ses atouts en véritables avantages compétitifs ». Tel est l’un des enseignements majeurs de l’étude « L’attractivité et la compétitivité de la France », qui vient d’être réalisée par AEC Partners pour le compte du Leem après rencontre d’une vingtaine de leaders mondiaux du médicament.
L’absence d’engagement public fort en faveur de la recherche dans les sciences de la vie, l’éclatement de la recherche publique, la relative dispersion des investissements publics – élément qui ne « favorise pas l’émergence de bio-clusters ayant une ambition visible à l’international » – expliquent ce déficit. Cela n’étonnera personne, « la perception de l’environnement social n’est pas bonne ». Il est vrai que la législation sur les 35 h, les grèves à répétition dans les transports et la fonction publique et, dernières nées de la série, les séquestrations de dirigeants d’entreprises, ont quelque peu brouillé l’image de la France…
Pour autant, la perception du « French style » évolue. Selon le rapport, la France se distingue du reste de l’Europe par une « volonté politique affichée de considérer les industries de santé comme un secteur stratégique » qui s’accompagne « d’un ensemble de mesures concrètes » (relance du CSIS, mise en place de l’Alliance Nationale pour les Sciences de la Vie, réforme du crédit d’impôt recherche).
Il convient, conclut le rapport, « de faire levier sur cette volonté politique en exprimant les atouts importants de la France, notamment dans le domaine de la recherche publique ». Il faudra, pour cela, « réduire le décalage entre réalité et perception, notamment du point de vue des grands groupes internationaux », « initier une stratégie de communication vis-à-vis des principales parties prenantes de l’environnement français » et « poursuivre les réformes d’organisation de la recherche ».
L’absence d’engagement public fort en faveur de la recherche dans les sciences de la vie, l’éclatement de la recherche publique, la relative dispersion des investissements publics – élément qui ne « favorise pas l’émergence de bio-clusters ayant une ambition visible à l’international » – expliquent ce déficit. Cela n’étonnera personne, « la perception de l’environnement social n’est pas bonne ». Il est vrai que la législation sur les 35 h, les grèves à répétition dans les transports et la fonction publique et, dernières nées de la série, les séquestrations de dirigeants d’entreprises, ont quelque peu brouillé l’image de la France…
Pour autant, la perception du « French style » évolue. Selon le rapport, la France se distingue du reste de l’Europe par une « volonté politique affichée de considérer les industries de santé comme un secteur stratégique » qui s’accompagne « d’un ensemble de mesures concrètes » (relance du CSIS, mise en place de l’Alliance Nationale pour les Sciences de la Vie, réforme du crédit d’impôt recherche).
Il convient, conclut le rapport, « de faire levier sur cette volonté politique en exprimant les atouts importants de la France, notamment dans le domaine de la recherche publique ». Il faudra, pour cela, « réduire le décalage entre réalité et perception, notamment du point de vue des grands groupes internationaux », « initier une stratégie de communication vis-à-vis des principales parties prenantes de l’environnement français » et « poursuivre les réformes d’organisation de la recherche ».
via actulabo.com
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