Les patients à très haut risque génétique pourraient en bénéficier.L'espoir d'un traitement préventif du cancer anime tous les chercheurs mais aussi les personnes présentant des risques élevés. C'est le cas de celles atteintes du syndrome de Lynch, une anomalie génétique qui augmente considérablement le risque de cancer, notamment colo-rectal mais aussi d'autres organes comme l'endomètre. Dans ce syndrome rare, mais qui reste la cause la plus fréquente de cancers colo-rectaux héréditaires, les patients doivent notamment subir des coloscopies au maximum tous les deux ans dès l'âge de 20 ans. L'objectif est bien sûr de détecter précocement le cancer colo-rectal dont on sait qu'il frappera plus d'un de ces malades sur trois.
L'étude publiée vendredi dans la revue internationale The Lancet, devrait redonner un peu d'espoir à ces patients pour qui l'âge moyen de découverte d'un cancer colo-rectal est de 42 ans (parfois même avant 25 ans). Ce travail démontre en effet le rôle préventif de l'aspirine. Sur plus de 850 personnes, la moitié prenant de l'aspirine et l'autre moitié un placebo, il apparaît que les malades ayant pris chaque jour 600 mg d'aspirine pendant 2 ans ont vu leur risque de cancer colo-rectal réduit d'un tiers par rapport à ceux prenant un placebo (produit inactif). Et cela sans effets indésirables particuliers. Les auteurs ont observé 18 cancers pour 427 patients dans le groupe sous aspirine contre 30 pour 434 patients sous placebo.
dimanche 30 octobre 2011
L'aspirine préviendrait le cancer colo-rectal | LeFigaro.fr
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